Des questions ?

Vous trouverez ici des réponses aux questions les plus fréquentes sur la transplantation hépatique.

Pour toute autre demande, n’hésitez pas à appeler le numéro vert ou à contacter l’association SOS Hépatites de votre région (pour en connaître les coordonnées, c’est ici.)

Qui est prioritaire pour bénéficier d’une greffe du foie ?

Pour être inscrit sur la liste des personnes en attente de greffe, les médecins s’appuient sur des critères communs à toutes les équipes, en particulier le score MELD, qui intègre divers paramètres (bilirubine, créatinine, prothrombine). Dans certains cas, un avis d’expert complémentaire est nécessaire. Comme il n’y a pas suffisamment de greffons disponibles, ils sont attribués aux personnes les plus malades… Mais elles doivent quand même être dans un état général suffisamment bon pour supporter cette lourde intervention.

 

Combien de temps peut-on rester sur liste d’attente ?

C’est extrêmement variable, de quelques jours à plus d’un an. Bien entendu, lorsqu’on est sur la liste d’attente pour une transplantation, la maladie hépatique est surveillée de très près, et la place dans la liste d’attente peut évoluer.

 

Quelles sont les chances de survie après une greffe de foie ?

Le chiffre de plus de 70% de survie à 5 ans est souvent cité, mais tout dépend du motif de la transplantation et bien sûr de l’état initial. Une fois le cap du premier semestre passé, celui où les risques de rejet sont les plus grands, on peut espérer vivre – et vivre bien – pendant de très longues années !

 

Quels sont les risques de récidive de l’hépatite après une greffe ?

Hors cancer, s’il s’agit d’une hépatite C, elle peut dans l’immense majorité des cas être traitée avant la greffe, ce qui élimine désormais le risque de récidive. Dans le cas d’une hépatite B, on cherche à stopper la réplication du virus avant la greffe, ce qui atténue le risque de récidive sans le supprimer. En cas de cancer, le risque d’apparition d’une nouvelle tumeur demeure, surtout si le cancer est à un stade avancé. Cette récidive est souvent mortelle. C’est la raison pour laquelle il faut réaliser la transplantation sans trop tarder, tant que le risque de récidive est inférieur à 15%.

 

Peut-on reprendre une vie normale après la greffe ?

Progressivement, oui. Les premiers mois sont les plus difficiles et nécessitent un suivi hospitalier très régulier. Il faut à la fois surveiller les risques de rejet et les conséquences des traitements antirejet, qui affectent le système immunitaire et exposent au infections. Après six mois ou un an, les contraintes médicales s’assouplissent et la vie reprend un cours plus normal. On peut alors travailler, faire du sport ou faire l’amour, bien mieux qu’avant la greffe ! Mais il faudra toujours faire attention aux risques infectieux, et limiter l’exposition au soleil pour prévenir un cancer de la peau.

 

Faut-il suivre un régime quand on est greffé ?

Les premiers mois surtout, il faut être extrêmement vigilant sur le respect de toutes les règles d’hygiène alimentaire : les conséquences d’une intoxication pourraient être très graves. Autant garder ensuite les bonnes habitudes acquises à ce moment-là. Il est fondamental aussi d’avoir une alimentation équilibrée et régulière , pour prévenir le surpoids et le diabète.