La recherche

La NASH est une catastrophe sanitaire annoncée, et un fardeau prévisible pour les régimes d’assurance maladie. Mais elle représente aussi un eldorado pour les laboratoires pharmaceutiques,  avec un marché potentiel évalué entre 20 et 35 milliards de dollars dans les années à venir.

Les molécules à l’étude visent plusieurs objectifs :

– Les molécules contre l’insulinorésistance (metformine, glitazones), dites “insulinosensibilisantes”, pourraient avoir un rôle important, en plus du traitement d’un éventuel diabète, étant donné le rôle central de l’insulinorésistance dans la nash.

– Les inhibiteurs des récepteurs cannabinoïdes pourraient avoir un rôle dans le traitement de l’obésité, mais certains ont dû être retirés précocement du marché en raison d’effets secondaires importants.

– Les médicaments hépatoprotecteurs comme l’acide ursodésoxycholique à forte dose ou la phosphatidylcholine font également l’objet d’essais thérapeutiques.

– Les antioxydants,  de type vitamine E, n’ont pas encore fait pour l’instant la preuve de leur efficacité, mais restent une piste étudiés.

– D’autres molécules pourraient également avoir un intérêt, comme certains hypolipemiants (fibrates, statines, gemfibrozil) ou la pentoxyphilline.

(Source : L. Serfaty, Forum SOS Hépatites 2016.)