ÉDITO : AVRIL, ON CONTINUE LES ACTIONS
Comme le dit le poète, rien n’est jamais acquis. On a des tests fiables, des traitements efficaces, accessibles pour tous, des bilans non-invasifs possibles et un engagement du gouvernement pour éradiquer l’hépatite C de France, avant 2025.
On a donc tout pour être satisfait et SOS Hépatites pourrait disparaître ? On a hésité, il y a 15 ans, la majorité des membres de notre conseil d’administration étaient en échec de traitement pour leur hépatite C. Aujourd’hui en 2018, tous les membres du conseil d’administration sont guéris, mais il reste les cirrhoses, les NASH, les cancers, l’hépatite B et Delta. Tous peuvent tirer un bénéfice à la révolution de l’hépatite C. Concernant l’hépatite B et Delta, les scientifiques explorent différentes pistes. Que retenons-nous sur l’état de la recherche menée ? Aujourd’hui, plusieurs molécules sont en cours de développement. Alors nous, nous choisissons de continuer de faire, comme hier pour demain !
Nous voulons finir le travail et maintenant, ce sont les malades eux-mêmes qui appellent au dépistage et à la guérison, « car en 2018, ce n’est plus l’hépatite C qu’on doit transmettre, mais sa guérison ». Notre campagne nationale 2018 est en route et nous allons faire du bruit. C’est ce que nous avons commencé de faire lors du congrès européen d’hépatologie (EASL) à Paris et c’est ce que nous poursuivrons le 15 mai, lors de la Journée nationale au ministère de la Santé. Nous devons faire parler de l’éradication de l’hépatite C, pour mieux faire entendre les autres maladies du foie.
Cette année, SOS Hépatites ne sera pas à Cannes, mais notre festival sera au ministère de la santé et nous monterons les marches du dépistage universel !
Pascal Mélin, Président et co-fondateur de SOS hépatites Fédération
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE LETTRE MENSUELLE