EDITO
La prévention doit passer par les malades. On n’a l’impression que c’est une découverte, bien sûr que les malades veulent être dépistés et vaccinés mais c’est si compliqué. Les soignants sont noyés dans le soin, qu’ils en oublient la prévention même s’ils parlent tous de vaccin. Les recommandations sur la vaccination des personnes cirrhotiques existent via les sociétés savantes françaises et européennes, mais pourtant elles peinent à s’appliquer. C’est pourquoi SOS hépatites lance une enquête sur les connaissances vaccinales des personnes cirrhotiques en matière de vaccin et de protection (découvrez le questionnaire en ligne, version PDF).
Pour nous c’est une façon de faire se parler les médecins et les malades sur ce sujet trop souvent oublié et qui peut être catastrophique.
Mieux dépister, Mieux vacciner, Mieux suivre et Mieux accompagner le malade cela n’est pas si compliqué si on informe mieux le patient et qu’on lui fait confiance en mettant à sa disposition des outils qu’il pourra alors utiliser…
C’est le sens de ce numéro de l’Hépatante.
Pascal Mélin, Président de SOS hépatites et Maladies du foie Fédération