UN BLOG, DES IDEES ET VICE VERSA…

L’idée me trottait dans la tête depuis longtemps. Il fallait rapprocher l’addictologie et l’hépatologie.

Avoir une compréhension commune et partagée, les mêmes valeurs…

Avec mes faibles moyens, j’ai donc proposé à une newsletter à double entrée.

Il lui manquait un nom, on a beaucoup cherché, puis « VICE VERSA » est venu comme une évidence, la première newsletter hep’addict.

Ensuite, j’ai cherché la définition exacte de l’expression vice versa et voilà ce que j’ai trouvé :

Vice versa est une locution adverbiale latine composée de l’ablatif féminin singulier de vicis (= arrangement, ordre, position) et de l’ablatif féminin singulier de versus, participe passé de vertere (= retourner, inverser), ce qui signifie au final : la position étant inversée ou faire tourner. 

Faire tourner, un joli pied de nez je trouve…

Vous avez lu notre newsletter, pour la recevoir automatiquement, vous pouvez vous inscrire sur le lien présent dans l’édito ou envoyer un mail à cette adresse : newsletterviceversa@gmail.com.

Mais en attendant la « VICE VERSA » de décembre, nous vous proposons de JOUER AVEC NOUS : en répondant chaque jour à une question, un calendrier de l’avent hep’addict… Une question chaque jour : addicto les jours impairs et hépato les jours pairs – la réponse le lendemain sur : Facebook SOS hépatites Champagne-Ardenne !

Alors rejoignez-nous !

Pascal Mélin

LA JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA

Pourquoi un 1er décembre ?

Réponse stupide, parce que le 14 juillet et le 15 août étaient déjà pris.

Après plus de 30 ans, on peut s’arrêter quelques minutes pour comparer les slogans actuels, avec ceux de la fin des années 1980.

On se souviendra du slogan d’ACT-UP de cette époque : SILENCE = MORT. Et qui reste tellement d’actualité. Il faut faire du bruit, faire savoir, faire entendre, faire représenter. C’est à cette époque, que les premiers patients experts sont apparus et ont participé à la naissance de la démocratie sanitaire.

Un autre slogan de l’époque était : LE SAVOIR EST UNE ARME.

Car, connaître sa maladie était la première étape pour la combattre. Et qu’elle est le nom de notre campagne de dépistage réalisée avec Culture Angels :  SAVOIR C GUÉRIR.

Il est drôle de faire cette comparaison 1996 – 2017, pour appeler au dépistage généralisé. Alors que la même phrase 30 ans après est reprise, mais dans des sens différents.

Il fallait dans le VIH des années 1990, connaître sa maladie pour arriver à survivre et se débattre avec les médecins, les bilans, les démarches de soins et les complications.

Il fallait savoir dire, savoir faire, faire savoir et savoir être, ce qui sans être malade est déjà extrêmement difficile.

En 2017, savoir que l’on est malade, c’est pouvoir :

• guérir de l’hépatite C,
• dans l’hépatite B, c’est pouvoir se suivre et protéger son entourage en le vaccinant et
• dans le VIH, c’est entrer dans un processus de soins.

Les actions ont été parfois violentes, mais toujours démonstratives. Je me souviens de la seine ensanglantée qui coulait rouge, pour nous rappeler qu’au fil de l’eau, les malades mouraient ou bien encore d’une capote géante sur l’obélisque.

Alors aujourd’hui, on le dit en chanson, il faut se dépister, car SAVOIR C GUÉRIR.

Mais en 2017, si l’on regarde le BEH (Bulletin épidémiologique hebdomadaire) spéciale 1er décembre, on s’aperçoit que nos trois virus hépatite B, hépatite C et VIH amènent toujours autant de nouvelles contaminations chaque année…

Entre 4 000 et 6 000 personnes, chaque année vont se contaminer par l’un de ces virus.

Alors plus de dépistage unique ! Si on pense à dépister un virus, on doit faire les trois.

Ce sont les trois mousquetaires des temps modernes : dans cette bataille, SOS Hépatites voudrait rester le D’ARTAGNAN… Rejoindre les trois mousquetaires et rendre les choses possibles.

Pascal Mélin

DÉPISTER LES 3 VIRUS

Communiqué de Presse
Le 1 décembre 2017
Version PDF

 

JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE VIH : DÉPISTER LES 3 VIRUS

Aujourd’hui, Journée mondiale contre le VIH/SIDA, les acteurs de la lutte contre l’épidémie vont, entre autres, inviter au dépistage les personnes qui ignorent leur statut sérologique. On estime à 14 millions de personnes porteuses du virus VIH sans le savoir dans le monde1 et 25 000 personnes en France2.

En France, les dernières recommandations des experts3 proposent dès 2017 un dépistage conjoint de l’infection par le VHB, le VHC et du VIH chez tous les adultes au moins une fois dans leur vie. Les hépatites virales B et C sont méconnues du grand public mais constituent une cause majeure de cirrhose et de cancer du foie. On estime que 150 000 personnes ignorent être porteuses du virus de l’hépatite B et 75 000 de l’hépatite C.

Le dépistage précoce des 3 maladies apporte un bénéfice individuel immédiat en limitant les complications et un bénéfice en santé publique en stoppant le risque de transmission. Le dépistage constitue une opportunité de contact avec le système de santé et l’occasion de diffuser des messages généraux de prévention et de réduction des risques. Le dépistage de l’hépatite B permet également de proposer une vaccination, outil efficace majeur pour contrôler l’épidémie. Le dépistage précoce de l’hépatite C, c’est aujourd’hui la possibilité d’offrir une guérison en 8 ou 12 semaines de traitement.

VIH, Hépatite B et Hépatite C, même combat :
La lutte contre le VIH c’est aussi la lutte contre les hépatites virales et nous appelons l’ensemble des acteurs à proposer le dépistage systématique des 3 virus.

Cohérence des politiques
Nous demandons aux autorités sanitaires d’accompagner sans attendre cette stratégie par :

• le remboursement systématique à 100 % du dépistage des 3 virus VIH, VHB, VHC
• l’instauration d’un prix unique pour le dépistage des trois sérologies virales
• la validation et l’autorisation d’utilisation de Tests Rapides d’Orientation Diagnostique multi plot (TROD) destiné au diagnostic simultané du VIH et des hépatites B et C
• la fin du rationnement du dépistage imposé aux médecins généralistes, tenus encore aujourd’hui de ne pas dépasser un nombre de prescriptions

Le 1er décembre, je me dépiste du VIH/SIDA,

ET des hépatites B et C !

 

Contacts presse :
Frédéric Chaffraix 06 62 80 53 74
Yann Mazens 06 74 86 44 48
direction@soshepatites.org
1 OMS
2 Santé Publique France
3 rapport sur la prise en charge thérapeutique et le suivi de l’ensemble des personnes infectées par le virus de l’hépatite C

Les causes de contaminations des hépatites virales sont nombreuses, ignorées du grand public
L’hépatite B, 100 fois plus transmissible que le VIH, se transmet par voie sexuelle ou sanguine
L’hépatite C, 10 fois plus transmissible que le VIH se transmet exclusivement par voie sanguine
Plus d’informations

 

 

L’HÉPATANTE N°24 : SPÉCIALE 19ÈME FORUM – NOVEMBRE 2017

ÉDITO

Le Forum national de SOS Hépatites est toujours un temps particulier, un espace de rencontres entre militants, un temps de formation et un lieu d’échanges et de contradictions.

Mais, ce 19ème forum avait un goût amer. Constance, la Présidente de SOS hépatites PACA, nous a quittés cette année. Nous avons commencé par lui rendre hommage, en nous rappelant ses rires et ses émotions, mais surtout cette phrase qu’elle nous a lancée comme un témoin :
« Toute ma vie, je me serai battue contre l’hépatite C, maintenant que je suis guérie, je ne pensais pas que ce serait la cigarette qui aurait ma peau ».

Que voulez-vous faire de votre guérison ? Quel suivi ? Ce sont des questions qui ont animé notre Forum. Mais aujourd’hui, les malades ne peuvent se satisfaire d’un accès au traitement universel. Il faut ramener les porteurs dans les parcours de soins et dépister les 75 000 personnes qui vivent avec le virus sans le savoir. SOS Hépatites a proposé une stratégie de dépistage universel lors de son Forum (communiqué de presse).

Au-delà de l’hépatite C, nous avons réfléchi sur les actions à mener pour lutter contre l’hépatite B et les autres maladies du foie pour l’année 2018. Avec l’équipe de Culture Angels, nous avons lancé la campagne « Savoir C Guérir » et le manifeste de lutte contre l’hépatite C. Pour aller plus loin, nous avons également lancé le premier baromètre de la guérison de l’hépatite C.

Mais aujourd’hui, c’est le premier décembre, la journée mondiale de lutte contre le SIDA. En 2017, on constate encore que 30 % des personnes ne découvrent leur sérologie VIH qu’à l’occasion de la survenue d’une complication. Aujourd’hui, nous demandons à ce que les trois virus hépatite B/hépatite C/VIH soient liés comme des fléaux importants de maladies transmissibles. Alors, quand on pense à dépister un virus, il faut faire les trois.

Hépatite B, hépatite C et VIH sont les trois mousquetaires des infections qu’il faut dépister. Un pour tous, tous pour un ! Mais d’Artagnan c’est qui ? SOS Hépatites bien sûr !

Pascal MELIN, Président et co-fondateur de SOS hépatites Fédération

 

RETROUVEZ L’HEPATANTE DU MOIS DE NOVEMBRE ICI
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE LETTRE MENSUELLE

« SAVOIR C GUÉRIR » À LA MANŒUVRE

Un très humble et énoooormmeee merci à Philippe Manœuvre qui nous a offert 3 choses : sa générosité, son soutien et son livre dédicacé pour l’ équipe de choc de Culture Angels et celle de l’Association SOS hépatites Fédération.

Une fois de plus l’univers du Rock et de la musique, par l’intermédiaire de son représentant le plus chevronné et ancien rédacteur en chef de Rock & Folk, est présent aux côtés de notre marraine Jewly. Le cuir restera dur pour combattre l’Hépatite C !!!

À très vite Philman sur les ondes de Radio Perfecto

 

 

 

 

 

 

 

ÉRADICATION DU VHC POUR 2030 : QUI POURRA ?

Il y a quelques semaines, l’Organisation Mondiale de la Santé se réunissait au Brésil pour évaluer le Programme « NO HEP » 2030…

La France a été le fer de lance européen du dépistage et du soin des malades, elle a été le premier pays européen à établir un plan de politique nationale de lutte contre l’hépatite C.

De nombreux critères étaient passés aux cribles, pour entrer dans le top dix des pays sélectionnés comme pouvant éradiquer le virus de l’hépatite C.

Voici la liste qui a été retenue : Allemagne, Australie, Brésil, Egypte, Géorgie, Islande, Japon, Pays-Bas, Qatar.

Et dans cette liste point de France ? Surprenant non ?

On retrouve des pays auquel on ne s’attendait pas comme le Qatar ou la Géorgie, pays dans lequel l’usage de drogue est toujours systématiquement sanctionné d’une peine de prison sévère.

Alors ces 9 pays ont quoi de plus que la France ?

Renseignements pris, on nous reproche de ne pas avoir un plan stratégique de dépistage de l’hépatite C pour arriver à l’éradication.

Voilà pourquoi nous les malades aujourd’hui, nous osons faire des recommandations pour mettre en place un plan stratégique de dépistage.

Pour en savoir plus

Et osons-nous nous donner l’objectif de rejoindre ces 9 pays avant la fin de l’année 2018 ?

Pascal Mélin

HÉPATITE C : OÙ SONT LES MALADES ?

Il y a encore 10 ans, les évaluations mondiales de l’épidémie estimaient à 170 millions de personnes porteuses de l’hépatite C.

La réévaluation en début d’année revoit les chiffres à la baisse, considérant qu’il n’y avait plus que 71 millions de personnes infectées.

Mais où sont ces patients ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On découvre alors que 80 % des patients habitent dans 30 pays.

Chiffres encore plus parlant, 50% des malades viennent de 7 pays seulement.

On y retrouve la Chine avec ses presque 10 millions de malades, puis le Pakistan, l’Inde, l’Egypte, la Russie, les USA et le Nigéria.

On peut encore forcer le trait en rappelant que ces neuf pays abritent a eu seuls 70 millions de malades. Il faut prioritairement les dépister et les prendre en charge.

Tous ces pays n’ont aucun plan politique de dépistage et de prise en charge.

L’OMS devrait mettre en place une politique incitative pour ces pays…

Pascal Mélin

JE N’AI PAS DIT MERCI À L’INFIRMIÈRE QUI M’A SAUVÉ LA VIE…

Une consultation comme une autre, un homme de 60 ans, inscrit avec l’annotation « deuxième avis pour une hépatite C ».

Lorsque je reçois cet homme, il est tendu et inquiet, il tremble, je tente de le mettre à l’aise, puis nous évoquons son hépatite C.

Il vient bien demander un deuxième avis pour son hépatite C, mais le premier avis date de 30 ans ! En effet, son hépatite C a été découverte il y a 30 ans, il a alors pris un premier avis hépatologique. Mais effrayé par ce qu’on lui avait dit, il a préféré oublier et vivre sans son hépatite.

La question vient alors sur son histoire avec son virus. Le patient explique qu’à l’âge de 25 ans, il a consommé des drogues par voie intra-veineuse avec sa bande de copains.

Puis d’un seul coup, il se lance dans un monologue libérateur :

« Je suis le dernier, tous sont morts, ils ont tous attrapé le SIDA et en sont décédés. Moi, je ne l’ai pas chopé et vous savez pourquoi ? Parce qu’à l’époque, j’avais une copine infirmière qui m’a dit qu’il y avait une nouvelle maladie qui pouvait s’attraper par l’échange de seringue et qu’il fallait faire gaffe. Pendant plus d’un an, elle a volé des pompes à l’hôpital pour me les donner. Puis, la vie nous a séparés et les seringues ont été mises en vente dans les pharmacies en 1986, je ne l’ai jamais revu et je n’ai jamais pu lui dire merci de m’avoir sauvé la vie. »

Il est dur de vivre ce syndrome du survivant et de répondre à la question : pourquoi moi ?

J’ai tenté de le rassurer et nous avons réalisé le bilan de cette hépatite C. Et là, bonne surprise l’ARN viral C était négatif, pas de virus détectable ! Le patient faisait partie des 30 % de personnes spontanément guéries !

30 ans d’angoisse avant de s’entendre dire qu’il était guéri, comment cela va-t-il influencer ce syndrome du survivant ?

On ne le rappellera jamais assez, que l’on soit malade ou guéri : « SAVOIR C’EST GUÉRIR ».

Je voudrais rendre hommage à tous ces résistants de l’ombre, à tous ceux qui militaient sans le savoir, à tous ceux qui ont bravé la loi permettant ainsi de sauver des vies. Alors moi, je dis merci à cette infirmière inconnue pour son courage.

Pascal Mélin

UN ADJOINT A MARSEILLE…

SOS Hépatites a fait son 19ème Forum à Marseille ces jeudi 16 et vendredi 17 novembre. Pour la troisième année consécutive SOS Hépatites a tenu son Forum le troisième jeudi du mois, concurrençant ainsi le Beaujolais nouveau !

Dès le 8 novembre, la ville de Marseille s’est officiellement engagée dans la lutte contre l’hépatite C. Pour affirmer cet engagement, le Dr Patrick Padovani adjoint au maire délégué Hygiène et Santé, Personnes handicapées – Alzheimer – SIDA –  Toxicomanie est intervenu le premier jour de notre Forum.

Le Dr Padovani est un acteur local et historique de la politique de réduction des risques. Rappelons son engagement historique dans la lutte contre le VIH mais aussi pour la prise en charge des 8000 toxicomanes injecteurs de rue que compte Marseille. De plus, il est largement investi dans les projets de développement de salles de consommation à moindre risque (salle de shoot) à Marseille, qui n’ont pas encore vu le jour.

Alors, en guise de premier engagement de la ville de Marseille, nous avons demandé à Monsieur Padovani de marquer son engagement en ajoutant à son titre administratif « ET HEPATITES ».

Il pourrait ainsi devenir le premier adjoint de France délégué à la santé et aux hépatites.

Alors « CHICHE », on vous attend Dr Padovani montrez-nous votre volonté de vous engager.

Pascal Mélin

DÉPISTAGE DE L’HÉPATITE C – LES MALADES ONT UNE STRATÉGIE

Communiqué de Presse
Le 17 novembre 2017
Version PDF

 

 DÉPISTAGE DE L’HÉPATITE C : LES MALADES ONT UNE STRATÉGIE

Aujourd’hui, Pascal Mélin, Président de SOS Hépatites Fédération a présenté les recommandations de dépistage de l’hépatite C proposées par l’association lors de son forum annuel à Marseille.

L’hépatite C touche 230 000 personnes en France, 75 000 personnes l’ignorent. Les traitements actuels permettent de guérir plus de 95% des patients avec l’élimination définitive du virus en 8 ou 12 semaines. A condition bien sûr de savoir que l’on est porteur de la maladie,  car  elle est le plus souvent sans symptôme.

La France, pionnière jusqu’à présent dans la lutte contre les hépatites virales, ne fait pas partie des 9 pays qui pourraient éradiquer le virus d’ici 2030 (Allemagne, Australie, Brésil, Egypte, Géorgie, Islande, Japon, Pays-Bas, Qatar) principalement par manque de stratégie de dépistage clairement établie.  Les experts recommandent de se faire dépister, au moins une fois dans sa vie, de l’hépatite C associée à l’hépatite B et au VIH.
En pratique, que faut il enfin mettre en oeuvre pour construire une stratégie de santé publique ?

Notre proposons l’application d’une double stratégie  :

  • Continuer et améliorer des stratégies de dépistage ciblées en direction de populations vulnérables en favorisant l’accès aux soins.
  • Mettre en place une stratégie de dépistage systématique et progressive en population générale. Nous proposons que l’assurance maladie invite les personnes de 50 ans à réaliser un dépistage de l’hépatite C associé à l’hépatite B et au VIH en même temps que le dépistage du cancer colorectal et du cancer du sein. Nous pourrions ainsi diminuer drastiquement le nombre de cirrhose et de cancer du foie.

Dans un objectif de rattrapage, nous demandons dès à présent à l’assurance maladie d’envoyer une incitation au dépistage à l’ensemble des assurés sociaux adultes.
Nous continuerons également à défendre la possibilité de se dépister à tout moment de la vie.

Le programme No-Hep propose d’éradiquer l’hépatite C d’ici 2030. En France, cet objectif  pourrait être atteint plus rapidement avec une volonté politique affirmée et des recommandations rapides et claires de la Haute autorité de santé (HAS).

Éradiquer l’hépatite C avant 2030 c’est possible, si la HAS se mobilise dès maintenant.

Contact presse :
Selly Sickout : 06 74 86 46 51

L’hépatite C se transmet par voie sanguine. Les causes de contaminations sont nombreuses, ignorées du grand public (plus d’informations : www.soshepatites.org/info-sante/le-foie-et-les-hepatites)

 

 

C’ MON TRAITEMENT – VERSION 3

Tous les traitements contre l’hépatite C, disponibles et à venir :

Suite aux succès des dernières éditions, notre livret « C mon traitement » vient d’être remis à jour avec les dernières molécules pangénotypiques disponibles et à venir.

Retrouvez toutes les informations essentielles, les principaux effets indésirables, les interactions médicamenteuses et les options thérapeutiques pour le « retraitement » des personnes en échec d’un premier traitement par antiviral à action directe.

L’essentiel présenté par nos patients experts, en toute indépendance éditoriale.

Découvrez notre livret :

Consultez la Plateforme Hépatante : 

TRAITEMENTS ET EFFETS INDESIRABLES HEPATITE C

COMMANDEZ NOTRE LIVRET EN LIGNE

SOS Hépatites vous remercie pour votre confiance !

19ème FORUM NATIONAL : DEMAIN, QUELLES HÉPATITES ?

                                  Numéro d’organisme de formation : 11 75 47077 75 


Lieu : Hôpital Saint-Joseph
26 Boulevard de Louvain Marseille

Avec le soutien du Ministère des Solidarités et de la Santé

 

 Cliquez sur ce lien pour VOUS INSCRIRE

Personnes concernées, hépatologues, addictologues et professionnels engagés dans des actions d’accompagnement et d’éducation thérapeutique : nous vous donnons rendez-vous à notre prochain Forum national pour un temps d’échange et de formation.

JEUDI 16 NOVEMBRE

9h00-9h30      Accueil des participants

9h30-10h00   Ouverture du Forum
Patrick PADOVANI, Adjoint au Maire, Mairie de Marseille
Délégué à la santé, Hygiène, Personnes Handicapées Alzheimer Sida Toxicomanies
Pascal MELIN, Président et co-fondateur de SOS hépatites Fédération

10h00-12h20 Plénière

Dépistage

Une épidémie cachée de l’hépatite C persiste. En 2018, les stratégies de dépistage sont-elles pertinentes ?
Les experts proposent un dépistage de l’infection par le VHC chez tous les adultes au moins une fois dans leur vie. En pratique, quelles actions faut-il mettre en œuvre ? Par quels acteurs ?
Dr Denis OUZAN, HGE Saint-Laurent-Du-Var
Frederic CHAFFRAIX, Vice- Président du comité de suivi hépatites et de SOS hépatites Fédération

Éradication de l’hépatite C, le baromètre

Observer l’épidémie, analyser le rythme de l’éradication, sensibiliser aux efforts en santé publique. Nous présenterons le premier baromètre de l’éradication de l’hépatite C !
Pascal MELIN, Président et co-fondateur de SOS hépatites Fédération

 Traitements  VHC: effets secondaires et surveillance au long cours

Les effets secondaires de la bithérapie combinant l’interféron pégylé et la ribavirine étaient dévastateurs mais nous avons eu tant de mal à nous faire entendre.
Les nouveaux traitements contre l’hépatite C sont terriblement efficaces. Après 3 ans de suivi, il est temps de parler des effets secondaires mais aussi des principales questions qui persistent pour les personnes débarrassées du virus : réactivation du cancer ? De l’hépatite B ? Quel suivi et quelle surveillance au long cours ? Les malades sont là pour en parler, la cohorte HEPATHER de l’ANRS aussi…
Dr Marc BOURLIERE, Chef de service HGE, Hôpital Saint-Joseph Marseille et Militant de SOS Hépatites

12h30-14h00 Repas

14h00-17h30 Plénière et clôture de la journée

Actualités thérapeutiques

En septembre et octobre 2017 ont eu lieu les congrès de : l’American Association for the Study of Liver Diseases (AASLD) ; de l’Association Française pour l’Etude du Foie (AFEF) ; le colloque international Addictions Toxicomanies Hépatites SIDA (ATHS) ; le symposium du réseau international de prise en charge des hépatites chez les usagers de drogues (INHSU). Finalement, quelles avancées pour les malades ?
Pascal MELIN, Président co-fondateur de SOS hépatites Fédération

Hépato-Carcinome et transplantation 

Hépatite B : greffe solidaire : la législation autorise désormais le prélèvement d’organes aux personnes vivant avec un virus B. Un patient atteint d’une hépatite B et ayant bénéficié de ce « modèle » ou « type  »  de greffe apportera son témoignage.
Nouveaux traitements pangénotypiques contre l’hépatite C : quel apport pour les personnes greffées ? Faut-il traiter avant ou après la greffe ? Pourquoi ? Quel suivi ?
Pr Georges Philippe PAGEAUX, service HGE, CHRU de Montpellier

La stéatose, les hépatants sont aussi concernés

Se débarrasser du virus de l’hépatite C, c’est bien et désormais quasiment assuré. Le traitement prometteur contre l’hépatite B se fait quant à lui toujours attendre. La suppression virologique est une obsession et cache d’autres risques pour les hépatants. La stéatose est une bombe à retardement, pour toutes et tous.
La malbouffe, l’obésité, le diabète… attaquent notre foie, guéri ou non d’une hépatite virale… Certains traitements aussi. Nous verrons pourquoi les porteurs des virus de l’hépatite B et ceux de l’hépatite C sont particulièrement touchés et comment y remédier.
Dr Jacques LIAUTARD, Club de Réflexion des Cabinets et Groupes d’Hépato-Gastroentérologie CREGG, Montpellier

Hépatite A ET E : Quelle surveillance ?

Les virus des hépatites A et E ont de fortes similitudes notamment concernant les modes de transmission.
Il n’existe actuellement pas de vigilance particulière sur l’hépatite E mais, les connaissances se précisent et les recommandations des autorités sanitaires s’étoffent. Quelles sont les données ? Quelles vigilances peut-on mettre en place ? Quels sont les malades concernés ?
Pr Philippe COLSON, Laboratoire Bactério-Virologie, Hygiène, CHU de la Timone, Marseille

 

VENDREDI 17 NOVEMBRE

9h00-9h30      Accueil des participants

9h30-12h00   Travaux en atelier

Atelier 1 : Médecines complémentaires naturopathie et qualité de vie 

Les hépatants s’informent, s’entraident…mais finalement quelle est la place des médecines complémentaires et de la naturopathie dans l’amélioration du quotidien des patients ? Que faut-il demander en termes de prise en charge ?
Marc GRIMAUD, Enseignant Praticien de Shiatsu thérapeutique, Nice
Céline SUBIRA, Naturopathe Iridologue, Aix-en-Provence
Fréderic CHAFFRAIX, Vice-Président de SOS hépatites Fédération

 

Atelier 2 : Nouvelles drogues, nouvelles hépatites ?

Depuis une dizaine d’années, de nouvelles drogues de synthèse ont fait leur apparition et sont facilement accessibles via le Darknet. Elles touchent de nouvelles populations d’usagers qui les utilisent pour des pratiques de chemsex ou de slam (marathons de sexe sous substances psychotropes injectées ou non). Les populations concernées sont particulièrement touchées par le VIH, les hépatites virales ou médicamenteuses. Quelles actions de réduction des risques existent et sont à développer en PACA ?
Dr Muriel GREGOIRE, Psychiatre, CSAPA Villa Floréal, Aix-en-Provence
Perrine ROUX, Chercheuse en Santé Publique, INSERM
Vincent CASTELAS, AIDES
Khaled FELLOUHE, SOS hépatites Fédération

 

Venez nombreux participer à cet évènement annuel,

Pascal MELIN, Président, SOS hépatites Fédération