JEANNE

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

Témoignage d’une rechuteuse : « C’est l’insulte pour quelqu’un qui a déjà 40 ans de cotisations »
Jeanne, mariée, une enfant étudiante à charge, 57 ans

Résultat d’une vie sage sans alcool, ni tabac : insuffisamment malade, je ne suis qu’un tout petit F2

Malgré un régime raisonnable et une prise régulière de mon traitement le diabète et la tension augmentent. Mon état nerveux s’aggrave, j’ai beaucoup d’insomnies et d’angoisses. Pour les douleurs musculaires intercostales, j’ai pris un RDV en Juin avec le rhumatologue.

J’attends « im-patiente » ma prochaine visite auprès du Docteur

Dans son dernier bilan : « Je reverrai la patiente avec l’ensemble de ses résultats et nous verrons s’il existe des signes objectifs d’atteinte systémique du virus C qui nous permettraient éventuellement de faire un demande d’accès au traitement. D’ici là, nous verrons s’il est possible de lui proposer de participer à un essai thérapeutique même si peu d’essais sont actuellement disponibles. »

Pourquoi dois-je attendre pour obtenir un traitement ? Je dois me débarrasser de cette trop longue maladie. Depuis 2008, en 7 ans j’ai appris comment évolue la maladie si on ne me soigne pas. J’ai peur d’une évolution subite car si le traitement supprime le VHC il ne guérit pas les cirrhoses installées.

Je suis encore en bonne santé, je fais attention à la préserver et je ne veux pas que les « méfaits » secondaires s’installent. C’est du bon sens, je veux le traitement avant que…

Je me prépare à l’après avec le psychologue pour la gestion du syndrome de Lazare et par mon réseau professionnel j’ai des perspectives d’emploi en animation au Musée de la Marionnettes.

J’ai un avenir, aidez-moi ! Je dois me débarrasser de ce VIRUS.

La pire violence que je subis, c’est le refus de droit aux soins !

Pour décrire au mieux l’origine de mon parcours de malade, j’ai choisi un extrait de courrier de mon docteur hépatologue :

06/2012, « Les antécédents de Mme sont assez réduits. Elle a présenté à l’âge de 16 ans (05/1973) une hépatite aiguë symptomatique peut-être au détour d’un épisode transfusionnel. Il est probable qu’à cette époque elle ait rencontré le virus B et le VHC. L’évolution clinique a été favorable et c’est en 1992 à l’occasion d’un examen endoscopique, des stigmates d’infection virale B ont été décrits et qu’une sérologie VHC est revenue positive. Cette sérologie à l’époque a été considérée comme le stigmate d’une infection ancienne et aucun bilan n’a été réalisé… En 2008 dans un contexte d’asthénie important un nouveau bilan a été réalisé. A ce moment le caractère évolutif de l’hépatite C a été confirmé. Il s’agit d’une infection liée à un virus de génotype 1a et la biopsie hépatique réalisée en 2008 retrouvait des stigmates d’hépatite chronique actifs avec une fibrose peu intensive (f0- f1) l’évaluation élastométrique était elle aussi rassurante… »

2008-2009, « Un traitement antiviral par PEGASYS et COPEGUS, une réponse lente avec un ARN viral négativé après plus de 9 mois. Le traitement a été conduit pendant 72 semaines (au lieu de 48) malheureusement une rechute virologique est survenue à l’arrêt du traitement… La tolérance du traitement a été marquée par des phénomènes anxio-dépressifs (médicaments et psychiatre) et une asthénie importante. »
Sur 18 mois de traitement. J’ai dû m’arrêter environ 8 mois ALD.
J’ai fait des analyses multiples en Neurologie. Effet de la maladie des traitements ? Rien n’a été probant mais j’ai toujours ces douleurs, prochain RDV en Juin 2015 en rhumatologie

2010-2013 reprise d’emploi malgré des souffrances handicapantes, et des séances de kinésithérapie. Je suis comédienne professionnelle.
L’Hépatite C et ses effets secondaires : état grippal, douleurs intercostales, grande asthénie m’handicapent de plus en plus pour monter les spectacles. Le matériel, les répétitions, les représentations à jouer les bras en l’air, porter les caisses pour les chargements et déchargements dans les structures culturelles est devenu bien difficile.
Professionnellement ces 72 semaines de traitement m’ont éloigné des collègues et des diffuseurs. Je ne peux plus tenir le rythme des festivals. Mon élocution n’est plus aussi fiable, perte de mémoire, bégaiements ou un mot pour un autre de plus en plus souvent. L’orthophoniste n’a rien décelé. Jusqu’en 2013, je tiens mon boulot un nouveau spectacle l’écriture la construction jusqu’à l’annonce d’un diabète de type 2, aucun de mes parents n’ont cette pathologie.
D’autres analyses médicales
« Sur le plan biologique il existe une cytolyse modérée prédominant sur les ASAT… Il existe un ferritinémie à un peu plus de 300. Recherche du gène hémochromatose est restée négative Le poids est globalement stable » je participe aux recherches de l’INSERM et fait le test de l’IL 28 b, toujours dans l’espoir d’un accès aux essais.
Déprimée, exténuée et souffrant d’asthénie constante. Mon médecin généraliste m’arrête et me propose du repos

Mai 2013 à juin 2014 arrêt Maladie Longue Durée
Puis une convocation du médecin de la sécurité sociale me dirige vers l’invalidité à 50 %.
Salarié sous le statut d’artiste, l’indemnité d’invalidité n’est calculée que sur les revenus et non sur notre « privilège » de statut d’intermittent. Calculé sur la base des revenus des 10 meilleures années j’obtiens une moyenne à 8000 €uros soit 50 % = 4000 €uros d’où aujourd’hui une indemnité de 380€uros par mois.
C’est l’insulte pour quelqu’un qui a déjà 40 ans de cotisations. Mariée, je n’ai droit qu’à cette somme rien de plus, me voici en dessous d’un RSA et je suis invalide.
En septembre 2014 j’apprends par un collègue syndiqué que j’ai peut-être un petit reliquat de mes droits Assedic acquis avant l’arrêt. L’indemnité d’invalidité est déduite de mes allocations Assedic, donc un revenu mensuel autour de 750 €uros, ce statut me convient mieux actuellement, je suis incapable de faire 507 h en 10 mois pour l’Assedic ou 600 h réclamées par la sécurité sociale pour être ayant droit.
Je fais au mieux, ce statut mixte me permet de patienter tout en cherchant une reconversion ou un débouché pour après le traitement.

Janvier 2015 : Le nouveau traitement est arrivé. Trop cher il n’est pas pour tous !
Epuisée et démunie, je me fais aider par l’équipe de l’hôpital ville. Un accompagnement du psychologue, le point avec l’infirmière (dossier RCP) et vais aux réunions de soutien des malades avec SOS hépatites.

En mars 2015 RDV avec le Docteur pour envisager le RCP.
Extrait du compte rendu du 24/03/2015.
« La patiente est revenue en consultation plus tôt que prévu avec une forte demande de traitement antiviral le plus rapide possible. Les manifestations cliniques sont centrées par une asthénie qui fluctue et des arthromyalgies diffuses sans stigmate inflammatoire à l’examen.
Cette symptomatologie peut tout à fait être en lien avec l’infection chronique virale C mais jusqu’alors, en l’absence d’éléments très objectifs et dans la mesure où les marqueurs de fibrose restaient très rassurants. Il est difficile sur ces seuls symptômes d’avoir accès aux nouveaux antiviraux qui pour l’instant restent réservés aux pathologies les plus sévères… La patiente accepte très mal cette situation et elle revenait donc pour une nouvelle évaluation et rediscuter des perspectives thérapeutiques. »


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

AGNES, SOIGNANTE

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« Philippe a requitté le soin »
Philippe Co-infecté, depuis 2 ans, nous lui parlons des nouveaux traitements. Rendez-vous pris auprès de l’hôpital où il est suivi. Il présente une fibrose f2, prend du crack, de temps en temps, compte rendu de la consultation, pas assez malade, a requitté le soin.


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

CHRISTOPHE

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« Pas prioritaire ! »

Bonjour,

Je voudrais faire part de mon désarroi, car je suis porteur du VHC génotype 1 asymptomatique depuis 1992 date officielle suite à des erreurs de jeunesse. Je suis suivi depuis cette date par l’hôpital Cochin.

Cela fait maintenant 3 ans qu’on me dit que je ne suis pas prioritaire, pourtant, je vais avoir 50 ans dans quelques mois et cela m’inquiète fortement. En vous remerciant de la démarche que vous entamez pour un accès direct et total à tous ceux qui souhaitent continuer à vivre sans cette épée de Damoclès !!!


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

LA SEMAINE EUROPÉENNE DE LA VACCINATION EST TERMINÉE…

La Semaine européenne de la vaccination est terminée ! Vous en avez entendu parler ? Moi non !

Rien dans les médias nationaux ou alors si peu ! On nous annonce un débat citoyen sur la vaccination, mais on vient de rater une formidable occasion de débattre ! Ne me dites pas qu’il n’y a rien à dire sur les vaccins car il suffit de regarder notre newsletter d’avril pour comprendre la modernité, l’actualité, les problèmes éthiques et judiciaires liés aux vaccins.

Mais je voudrais attirer votre attention sur un autre point : le carnet de vaccination, où en est-on ?

C’était le thème de cette année pour cette Semaine européenne de la vaccination avec la question: « Où en êtes vous avec votre vaccination? »

Alors si comme moi vous avez perdu votre carnet de vaccination depuis longtemps et que vous avez du mal à savoir quel vaccin est à refaire ?

Une bonne façon de s’y retrouver ! Le site : mesvaccins.net !

Faites-vous un carnet de vaccination dématérialisé ! Pour vous et votre famille ! Sans aucun lien avec l’industrie pharmaceutique, ce site apporte bien plus qu’un simple carnet de vaccination en ligne, il vous aidera à préparer vos voyages, vous tiendra informé, vous indiquera les rappels nécessaires et si vous le souhaitez vous pourrez même autoriser le médecin de votre choix à y accéder et le consulter.

Mes vaccins.net, une vraie bonne idée !

https://www.mesvaccins.net/cve/cveid/index.php

Pascal Mélin

SPÉCIAL « SEMAINE DE LA VACCINATION » : SAMEDI

Cirrhotiques, de l’importance de la vaccination

En cette, Semaine européenne de la vaccination, le thème retenu cette année était: « Où en êtes-vous avec vos vaccins ? »

Lorsqu’on est porteur d’une cirrhose, quelle qu’en soit la cause, on est dans la catégorie des personnes immunodéprimées donc particulièrement vulnérables aux infections diverses.

Lors d’une infection, le foie est en première ligne car c’est à lui que revient le rôle d’éliminer les déchets des bactéries ou des toxines. Ce travail supplémentaire demandé au foie est le plus souvent responsable d’une augmentation des transaminases.

De plus, pour lutter contre les infections, le corps médical a souvent recours à des traitements antibiotiques ou autres, traitements également toxiques pour le foie.

Vous vous rendez compte du travail à accomplir pour un foie déjà malmené par un virus ou autre ? Donc il est primordial d’éviter le plus possible les infections et donc de se faire vacciner et d’être à jour de ses vaccins.

Il faut protéger le patient atteint de cirrhose de toutes les infections possibles.

Les vaccins doivent être à jour, anti diphtérique et polio, sinon il faut revacciner. Hépatite A et B bien sûr, pour ceux qui ne sont pas immunisés (SOS hépatites avait d’ailleurs obtenu le remboursement du vaccin contre l’hépatite A pour les patients porteurs de cirrhose).

Il faut également réaliser la vaccination contre le pneumocoque, le pneumo 23, car cette infection peut être gravissime. Enfin, chaque année on recommande aussi fortement la vaccination antigrippale. Malheureusement, la sécurité sociale ne possède pas toujours la liste des personnes en ALD au stade de cirrhose et il n’y a donc pas d’envoi systématique d’invitation à cette vaccination.

Toutes ces données sont confirmées par le guide de recommandation de la HAS rédigé en accord avec les sociétés savantes. La vaccination est donc fondamentale dans la prise en charge d’un patient cirrhotique mais cette protection doit être prescrite et réalisé dans le cadre des programmes d’éducation thérapeutique avec l’accord du malade.

Alors et vous ? À jour de vos vaccins ?

Pascal Mélin

http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/surveillance_cirrhose_-_recommandations_2008_02_13__17_41_31_104.pdf

calendrier vaccinal 2

 

MARIE

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« Faut-il aller en Inde, au Maroc, commander le traitement sur internet ? »

Bonjour,

Mon compagnon souffre d’une VHC depuis au moins 20 ans de génotype 4, il a toujours refusé le traitement à l’interféron et ribavirine ayant vu plusieurs de ses amis en grande détresse suite aux effets secondaires et nombreux d’entre eux sont morts après 4 ou 5 échecs !!!
Depuis deux ans, il tente d’accéder aux nouveau traitements, mais on lui refuse… sa fibrose est insuffisante !!!
Il souffre de dépression, troubles du sommeil, irritabilité, désordre intestinaux, maux de tête et j’en passe !!!
Ce virus lui gâche la vie !!! Un remède existe !!! Il a 52 ans et veut voir grandir notre fils de 2 ans, nous ne savons plus vers qui nous tourner.

Faut-il aller en Inde, au Maroc, commander le traitement sur internet ???

Aidez-nous s’il vous-plaît !!!
Qui puis je contacter ?

Merci de votre aide


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

SPÉCIAL « SEMAINE DE LA VACCINATION » : VENDREDI

Vaccinée mais pas protégée…

Ce titre est provocateur, mais il correspond à une réalité.

J’ai rencontré il y a deux ans une aide-soignante dans le cadre des consultations post accidents de travail. En effet, comme tous les soignants, elle avait bénéficié d’une vaccination systématique contre l’hépatite B au début de ses études.

Mais lors d’une piqure accidentelle et le contact avec le sang d’un malade, elle bénéficia d’un bilan de dépistage VIH/VHC et du contrôle de sa protection contre l’hépatite B. Et là, surprise ! On découvre qu’elle n’est pas protégée contre le VHB, qu’elle n’a pas les anticorps protecteurs. Le protocole professionnel prévoit que l’on refasse une nouvelle séance de vaccination, ou des injections, ou des injections de rappel si le taux d’anticorps n’est pas suffisant.

Avant de reprendre la vaccination, on décide d’approfondir le bilan, et là, on découvre que la patiente est porteuse chronique d’une hépatite B. Comment en est-on arrivé là ?

Deux hypothèses sont possibles :

1. La patiente fait partie des rares patients chez qui le vaccin n’a pas été efficace, elle a été contaminée et n’a pas guéri spontanément et est devenue porteuse chronique.

2. Lors de sa vaccination, la patiente était déjà porteuse de l’hépatite B de façon chronique, ce qui explique l’inefficacité de la vaccination.

En poursuivant les explorations et devant l’origine géographique de la patiente, on décida de réaliser un dépistage familial. On découvrit alors que sa mère était porteuse chronique tout comme sa sœur. L’explication était là, nous étions en présence d’une hépatite B dont l’origine était maternelle, sa mère l’avait contaminée au moment de sa naissance…

Cette histoire nous rappelle un point important.

Lorsqu’on va vacciner des adultes, il est possible d’arriver après l’hépatite B et de vacciner des personnes de bonne foi en espérant les protéger, alors, que l’on arrive déjà trop tard. Seuls les nourrissons nés de mère non porteuse d’hépatite B (dépistage obligatoire au cours de la grossesse) peuvent être vaccinés sans aucune hésitation. Chez les ados, on se retrouve dans les programmes de vaccination de rattrapage  avant l’entrée en sexualité. Chez les adultes, il faut se poser la question de l’intérêt d’un dépistage préalable.

Pascal Mélin

MAMAN DE JEAN-MARC

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« Je suis la maman de Jean-Marc, il a 39 ans, il est trisomique et il a une hépatite C »

Lors de sa naissance, on a découvert qu’il était porteur d’une malformation cardiaque qui a nécessité d’être opéré à cœur ouvert à Paris au bout de quelques mois. Pendant l’opération, on l’a mis sous circulation extracorporelle et on l’a transfusé à cette occasion. Ce n’est que 20 ans plus tard que Jean-Marc a été dépisté. Devant le résultat positif, j’ai consulté avec Jean-Marc plusieurs spécialistes, mais aucun ne voulait le traiter. Toujours la même réponse son état cardiaque ne lui permettait pas de supporter le traitement à base d’interféron et de ribavirine. Contre toute attente Jean-Marc vivait et plutôt bien, moi et mon mari avions fait le choix de ne pas avoir d’autre enfant pour nous consacrer en totalité à Jean-Marc.

Les années passaient et on ne parlait pas de son hépatite. Quand il y a 2 ans, l’arrivée des nouveaux traitements nous a donné de nouveaux espoirs. Pleine d’espoir, j’ai repris rendez-vous. La réponse du spécialiste était péremptoire : « Jean-Marc ne sera pas traité. Sa trisomie 21 ne le permettait pas. Il n’y avait aucun intérêt par conséquence à évaluer les dégâts fait dans son foie »

Oui Jean-Marc est-ce qu’on appelle un mongolien ! Jamais il ne guérira de sa trisomie, jamais il ne guérira du regard que l’on porte sur lui, jamais il ne guérira de son état cardiaque. Aujourd’hui, on nous prive lui et ses parents d’une victoire contre l’hépatite C. Chose encore plus insultante, il n’est même pas digne de savoir à quel stade de la maladie il en est ! Alors non-messieurs, les décideurs politiques, Messieurs les Médecins ne me dites plus jamais : « Que c’est plus respectueux comme ça pour Jean-Marc »

Ne faites pas les choix à sa place. Vous l’avez exclu, assumez-le ! Vous nous privez d’une guérison pour une maladie que les soins lui ont transmis ! Ma seule consolation, c’est que Jean-Marc n’est pas un mongolien, il est un exclu des soins. Il est un exclu des soins quand il est avec les 100 000 personnes qui ne peuvent avoir accès au traitement de l’hépatite C.


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

MICHEL

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« Non-assistance à personne en danger »

Traitement classique interféron, ribavirine a échoué…mais foie pas assez fibrosé ….doit attendre d’être très malade…pour être soigné!!!!

Mme le ministre, c’est contre tous les discours où on explique qu’il faut prévenir avant de guérir …c’est donc non-assistance à personne en danger.


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

FRANÇOIS

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« j’ai envie de porter plainte »
Je suis F0 au CHU de Clermont Ferrand j’aimerai avoir des informations sur le traitement de l’hépatite C car j’ai envie de porter plainte pour non-assistance à personne en danger et atteinte à la sante publique merci.


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

ENQUÉTE SOS HÉPATITES : QUELLE VACCINATION POUR L’ENTOURAGE DES PERSONNES VIVANT AVEC L’HÉPATITE B ?

En fin d’année, le principe de vaccination fera l’objet d’un débat citoyen dans lequel SOS hépatites compte bien mettre toute son énergie pour affirmer et confirmer sa position pour la promotion de la vaccination.

Nous lançons aujourd’hui une enquête très simple sur le sujet de « la vaccination pour l’entourage des personnes vivant avec l’hépatite B ».

CHERS PARTICIPANTS, NOUS VOUS REMERCIONS VIVEMENT POUR VOTRE IMPLICATION ET RESTONS A VOTRE DISPOSITION POUR TOUTE INFORMATION.

Comment renseigner le questionnaire  (Date limite 01 septembre 2016)

  • Directement en ligne : en suivant ce lien 
  • Le questionnaire est téléchargeable ici
  • Au téléphone : appelez-nous au 0 800 0047 372 (appel gratuit depuis un poste fixe) ou au 02 43 42 80 83
  • Par fax au  : 03 25 56 85 66
  • Par mail à :  secretariat@soshepatites.org
  • Par courrier   : SOS hépatites Fédération Tour Gallieni 2 – 36, avenue du Général de Gaulle – 93170 BAGNOLET
  • Par SMS : en envoyant une photographie du questionnaire au numéro 06 74 86 46 51

CHARLOTTE

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« …. À quoi bon…. »

Des vides de vie par décennies maintenant……………et ne pas oser accepter un Rendez-Vous, ne sachant pas si j’aurai la force le jour-dit, et si oui, 2 jours pour me remettre
C’est le corps qui ralentit, sauf que ça se voit pas trop du fait que je me cache en quelque sorte, ou que je la joue artiste aux horaires décalés… Le pire c’est le mental bien sûr, puisque l’extérieur se rétrécit inexorablement, et me manque.

Certainement cette maladie sera éradiquée dans 20 ans, oui, on sera morts.

Ce n’est pas bien du tout; ça a rejailli sur mon enfant, et sur mon père qui vient de rejoindre l’absence.
Je ne sais plus que dire; à une époque je me battais; « l’Impatient-Alternative Santé » existait encore, cette « nouvelle » maladie intéressait un peu…. là, franchement, si on me proposait le traitement, je ne sais même pas si j’en voudrais; Je suis très fatiguée.

Et en plus, l’attitude du laboratoire me dégoûte; je ne sais pas si je pourrai avaler son truc. C’est vraiment ce que je ressens.

Salut Camp, tu vas rire, mais moi je bois un verre de vin, du bien, tous les soirs, depuis quelques mois; oui, ça a remonté légèrement les ALAT (Alanine aminotransférase), et je m’en fiche car ça me remonte le moral. Et puis je clope un max, pour l’instant. En juin, Rendez-Vous, avec l’hépato de Beaujon, F2, génotype 3a, j’ai pas suivi ici, donc je sais pas si je suis ou serai dans le créneau des soignables.
Ceci dit les amis d’ici là, j’ai ma musique, mes bouquins, et mon chien, hein, encore vivante je veux dire.

je vous embrasse


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”