CO-INFECTION VIH-VHC

En France,  30 000 personnes  sont co-infectées VIH-VHC  même si historiquement ces co-infections étaient liées à l’usage de drogue. On trouve de plus en plus de nouvelles contaminations dans le milieu homosexuel masculin avec une augmentation des infections par un génotype 4.

Les études montrent que nous sommes quasiment  à  1 patient sur 2 présentant un état pré-cirrhotique ou cirrhotique et les cancers du foie explosent ces dernières années.

Il y a donc une urgence à prendre en charge les co-infections VIH-VHC.

Malheureusement les bithérapies (interféron  et ribavirine) avaient déjà beaucoup de mal à s’adjoindre aux trithérapies VIH. Alors comment se passe l’arrivée des anti-protéases  pour l’hépatite C chez les Co infectés ? Il faut se rendre à l’évidence peu de patient co-infecté et infecté par une hépatite C de génotype 1 se sont vus proposer une tri thérapie pour leur hépatite C. Les médecins étaient hésitants et avaient peur des interactions et de perdre l’efficacité sur le VIH.

L’AFEF (Association Française pour l’Etude du Foie) avait dès la mise à disposition du Télaprévir et du Bocéprévir émis des recommandations pour l’accès aux soins des mono infectés par le VHC de génotype 1, à l’époque devant le faible nombre d’étude sur les co- infectés il s’était abstenu de recommandation estimant qu’il ne pouvait se prononcer.

Aujourd’hui les sociétés savantes regroupant l’hépatologie, la médecine interne et l’infectiologie se sont regroupées pour émettre des recommandations sur  les traitements des co-infectés pour leur permettre une double –TRI.

Aujourd’hui la diffusion de ce rapport va permettre d’ouvrir les traitements et leurs accès de façon plus large. SOS Hépatites  se félicite de ces nouvelles recommandations qu’il faut diffuser le plus largement possible et c’est pourquoi nous  les mettons sur notre site. Nous espérons ainsi que tant les malades que les professionnels pourront ainsi venir mettre en doute leurs idées. On ne peut se satisfaire de quelques centres spécialisés dans le traitement des co-infectés avec des co-infectiologues … Il faut que les traitements  dans leur mise en route et leur  suivi  puissent être accessible au plus prêt de chez soi.

Pascal Mélin.

 

L’UTILISATION DES INHIBITEURS DE PROTEASE DU VHC DE PREMIERE GENERATION CHEZ LES PATIENTS CO-INFECTES PAR LE VIH ET LE VHC, DE GENOTYPE 1 ( Cliquez sur le lien)

 

 

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