Après le temps de formation continue, voici celui des communications orales qui ont commencées ce jeudi 20 avril. Voici ce que nous avons retenu…
La première communication orale été faite par des français, un petit cocorico ça fait pas de mal. Il s’agissait d’une étude multicentrique, portant sur des patients atteint, de cirrhose à un stade C de Child, soit un score grave. La mise en place d’un traitement prophylactique par norfloxacine, diminue significativement les complications de suivi.
On attendait également, les résultats de la nouvelle combinaison glecaprvir et pibrenstavir, chez les patients porteur d’hépatite C (genotype 1/2/4/5/6) avec cirrhose ou pas.
C’était l’étude EXPEDITION 1 : 146 patients furent traités, la tolérance était parfaite et la réponse virologique obtenu dans plus de 95% des cas.
Un merci à l’équipe australienne de Dore, pour avoir tordu le cou à une rumeur hépatologique. En effet, il y a quelque temps, les américains avaient émis un doute sur l’implication des anti-viraux directe comme pouvant induire plus de cancer du foie chez les patients traité pour une hépatite C. Une méta analyse australienne tue définitivement cette rumeur et c’est tant mieux !
Pour les marqueurs de progression de la NASH, plusieurs équipes recherchent de façon non agressive à évaluer l’aggravation de la NASH. L’examen de référence étant aujourd’hui la biopsie hépatique. Lors d’une étude américaine, sur 477 patients porteurs d’une fibrose avancée sur NASH et traité par simtuzumab. Les patients avaient une évaluation par le score NAS (NASH Activity Score) et des biopsies hépatiques. Les résultats sont négatifs, seul la biopsie et la progression de la fibrose permettent de retrouver une aggravation et pas le score NAS. Il faut encore chercher un biomarqueur, pour pouvoir démultiplier la prise en charge des patients porteurs de NASH dans les années à venir.