Introduire de fausses seringues destinées à soigner des malades n’est-il pas abject ? Il semblerait que pour certains non!
Alors que nos confrères malades allemands pensaient diminuer leurs charges virales à l’aide de PEGASYS 180µg/0.5ml, solution injectable en seringue pré-remplie (peginterféron alfa-2a), ils s’injectaient en réalité une dose de glucose coupée à l’eau et aux fibres de celluloses ; Mais comment cela a-t-il pu arriver?
D’après le laboratoire Roche, les grossistes sont en mesure de déconditionner et reconditionner les produits sans qu’il n’y ait de vérifications. Ce serait durant une étape de reconditionnement du produit que les seringues falsifiées en provenance de Roumanie et de Bulgarie auraient été introduites. L’obligation d’avoir une notice dans la langue du pays où sont délivrés les produits à alors sauvé le drame : Un importateur allemand réalisant des notices s’est rendu compte de la supercherie en voyant les seringues et a aussitôt alerté les autorités.
Alors que nous nous réjouissions dans un article précédent de la volonté des députés européens à mettre en place de nouvelles mesures pour lutter contre les hépatites, nous apprenons que les médicaments qui pourraient contribuer à cette lutte peuvent être dangereux !
Un acte aussi odieux devrait être condamné. Bien que l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ait rassuré l’ensemble des professionnels de santé sur l’absence du lot concerné sur notre territoire, elle appel quand même à la vigilance.
Nous sommes quand même choqués et soutenons les malades d’Allemagne.
Ci-dessous la lettre de l’ANSM, avec photos des produits véritable et falsifié.