Le 20e Forum National de SOS Hépatites et Maladies du Foie a eu lieu le 22 et 23 novembre 2018 à Dijon.
Deux jours remplis de rencontres, débats et échanges riches ont permis d’aborder plusieurs thématiques, telles que dépistage, NASH, hépatites B et C, accès aux soins, réduction des risques et des dommages, vaccination, cirrhose, cancer du foie. Pour prendre connaissance du programme complet, cliquez ici.
Nous vous invitons également à regarder la vidéo-résumé du Forum National 2018.
Dans le cadre de ce rassemblement annuel de personnes concernées, hépatologues, addictologues et professionnels engagés, nous avons réalisé une série d’interviews avec des intervenants pour souligner certaines problématiques afin d’y répondre au niveau local et national.
– Isabelle ROSA, Hépatologue : « Dans 30% des cas aucun facteur de risque n’est retrouvé. Il va falloir donc que l’on s’attache à essayer de voir qui sont les nouveaux patients porteurs de l’hépatite C en France et comment faire pour les dépister ».
– Alexandre LAPORTE, Directeur Ressources : « Au Québec, on constate le portrait épidémiologique des hépatites (B et C) d’environ 1% de la population. »
– Patrick HILLON, Hépatologue : « Nous disposons depuis le début des années 2000 des techniques qui ont permis d’identifier, de caractériser les milliards de microbes qui habitent notre tube digestif, notre peau et cela nous a permis de comprendre le rôle extrêmement important de ces microbes dans le maintien d’une bonne santé mais également malheureusement aussi dans la genèse de nombreuses maladies. »
– Anne MINELLO, Hépatologue : « La cirrhose est la complication ultime de toutes les maladies chronique du foie, il faut savoir la dépister et la diagnostiquer. »
– Hélène FONTAINE, Hépatologue : « Il faut souligner le fait que l’hépatite C peut concerner tout le monde quelles que soient les habitudes de vie. »
– Odile LAUNAY, Infectiologue : « Le vaccin contre l’hépatite B est disponible en France depuis maintenant plus de 30 ans, avec un vaccin qui est efficace et bien toléré sans problèmes d’effets indésirables. Et malgré cela, on a encore en France 1500 décès par an liés à l’hépatite B, 280 000 porteurs chroniques dont la moitié ignorent leur infection. »
– Pascal MÉLIN, Président SOS Hépatites : « Toute cette connaissance de l’hépatite C doit être transmise comme un capital pour prendre en charge l’hépatite B. Et c’est l’enjeu probablement des dix ans à venir. »