L’HÉPATANTE N°15 – JANVIER 2017

ÉDITO : 2017 DEVRA ETRE UNIVERSELLE…

C’est la promesse que nous avons entendue en 2016… L’accès universel au traitement pour tous les malades porteurs d’hépatite C.

En 2017, nous souhaitons que les derniers actes politiques de notre ministre de la santé soient la réalisation de ses paroles. Nous avons participé à une concertation citoyenne concernant le principe de vaccination en France. Nous attendons l’annonce de la place incontournable de la vaccination contre l’hépatite B et son caractère obligatoire dans le calendrier vaccinal des nourrissons. La mise à disposition à tous des traitements simples contre l’hépatite C, à un coût acceptable et ne mettant pas en péril notre système solidaire d’assurance-maladie.

Pourquoi ne ferait-on pas du dépistage de l’hépatite C une grande cause nationale ? Les TROD ne sont-ils pas là pour nous aider ? En 2017, il ne devrait plus y avoir de personnes co-infectées VIH-VHC, mais uniquement des personnes mono infectées VIH : 30 000 personnes co-infectées attendent depuis 2 ans. Nous devons également organiser et rationaliser l’accès aux soins sur notre territoire en cas de cancer du foie ou de cirrhose.

Mais l’universalité ne peut se  décréter et nécessite forcément  de concevoir les hépatites  virales au-delà de nos frontières. C’est ce à quoi tentera de répondre la dixième édition du congrès  PHC  (Paris Hepatology Conference) qui se tiendra le 30 et 31 janvier au Palais des Congrès à Paris.  Nous irons à la rencontre des journalistes spécialisés pour nous faire entendre  et ce même lundi 30 janvier pour que notre voix s’exprime à l’universalité, nous participerons sur RFI à l’émission de claire Hédon « priorité santé ».

En 2017, il faut passer des mots aux actes ; des concepts aux informations ; du dépistage à la guérison ; de l’exposition à la réduction des risques ; de la vaccination à la protection ; des antiviraux  aux anti-fibrosants  et de l’annonce au droit à l’oubli. L’hépatologie est condamnée à la modernité en mettant en cohérence à l’échelon planétaire l’épidémiologie, les modes de protections et l’accès à des soins puissants, bien tolérés et efficaces.

Plus que jamais NO-HEP c’est possible.

Pascal Mélin, Président de SOS hépatites fédération

 

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