ÉDITO :
Changer de nom pour changer de vie …
Beaucoup de personnes changent de nom pour changer de vie … En est-il de même pour la NASH ?
Le changement de concept permet parfois de changer les idées et la façon de voir les problèmes. Einstein disait : « Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avions quand nous les avons créés. »
La NASH était une maladie pure, non liée à l’alcool ni au diabète, cela a favorisé les bases de sa compréhension. Maintenant en 2023, on convient qu’il y a des formes impures. Une nouvelle classification va contribuer à un regard différent, et donc à des explorations ciblées et des nouvelles pistes de traitement.
La deuxième info de la rentrée, c’est l’alerte sur la NASH en pédiatrie, ce fut un sujet majeur du Paris Nash Meeting. Comme pour le réchauffement climatique, des décisions politiques fortes doivent être prises rapidement. Sinon, l’épidémie qui progresse déjà chez les plus jeunes sera catastrophique dans quelques années et il sera alors difficile de faire marche arrière.
Nos connaissances progressent et donnent souvent raison aux articles publiés dans la NASHLETTER. Ainsi, les indices pour percevoir le sucre comme une drogue, commencent à se cristalliser. Les outils d’évaluation et de dépistage s’améliorent comme pour le LiverRisk© qui pourrait bien rivaliser avec le Fib-4. Enfin une étude étonnante réalisée chez des infirmières, évoque la possibilité d’un lien entre la consommation de produits ultra transformés et la dépression récidivante saisonnière ! Le sucre, toujours le sucre …
Cela offre une nouvelle vision avec d’autres alternatives de prises en charge et donne envie de reprendre en 2024 le défi « Juin sans sucres ajoutés » initié par notre association cette année.
#JuinSansSucresAjoutés
#LeGuideAntiNASH
Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie