ÉDITO :
Quel est le point commun entre Arthur, jeune infirmier avec un IMC normal, Julie, 32 ans qui a subi une sleeve gastrectomie et Véronique, 60 ans obèse avec des bilans sanguins normaux ?
Vous ne savez pas ? Eh bien, c’est d’avoir une NASH, et découverte par hasard pour chacun d’entre eux !
En 2021, la NASH a plusieurs visages, il n’y a pas de portrait robot type. Nous avons fait le choix de rapporter ces trois témoignages pour montrer qu’il ne faut pas associer NASH et obésité car, vous verrez, cette maladie peut prendre des aspects très différents.
Il n’y a probablement pas UNE, mais des NASH, auxquelles il faut répondre de façon spécifique et personnalisée pour chaque patient. C’est le cas des NASH à poids normal par exemple qui restent pour l’instant une énigme !
L’arrivée de médicaments efficaces doit nous inciter à mieux dépister cette maladie, mais pour y parvenir, il nous faut bien sûr des marqueurs simples, si possible non invasifs pour assurer un repérage précoce dès les consultations de médecine générale.
Quelques études rapportées à L’EASL en mentionnent, le NASH meeting qui a lieu en septembre aura sans doute aussi son lot de nouveautés prometteuses !
En attendant les traitements, qui eux aussi arrivent, ça ne vous dirait pas de vous faire un petit jeûne ?! Les régimes testés et comparés au congrès européen d’hépatologie confirment que les régimes qui fonctionnent le mieux sont les jeûnes intermittents, alterner les quantités pour le 5/2, se priver de glucides pour le cétogène.
Et pour finir, c’est encore l’été, donc prenez le temps de lire, de saliver devant des bonnes recettes de junk food, oui oui ça existe, de trembler à la table des tyrans ou encore de partager avec les plus jeunes une BD créative et instructive.
Pascal Mélin, Président de Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie
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