ÉDITO :
Le diabète et la NASH, c’est un peu Bonnie and Clyde, le célèbre gang Barrow ! Quand on trouve le premier, le deuxième n’est jamais très loin, et à eux deux, ils peuvent faire des dégâts considérables…
Le mieux placé pour nous parler de ce couple infernal, c’est sans aucun doute le Pr Petit du CHU de Dijon qui est diabétologue certes, mais sans doute un des plus hépatocentrés d’entre eux, en particulier lorsqu’il s’agit de parler stéatose et NASH chez le patient diabétique, là, il est intarissable !
Même si le lien n’est plus à démontrer, l’enjeu de santé publique est important, il faut trouver le plus rapidement possible les personnes diabétiques au stade de fibrose sévère, car ce sont eux les plus en danger.
Voici donc des messages importants pour les malades, les diabétologues, les hépatologues, mais aussi les médecins généralistes, car le dépistage repose sur eux, et le FIB 4 est probablement la première étape simple, gratuite, et d’accès libre.
Mais encore… À quel âge faut-il dépister ? Et comment ? Le retour sur l’AASLD apporte des pistes intéressantes.
Oui, cette NASHLETTER c’est du lourd et ce ne sont pas les sumos, ces athlètes de haut niveau qui diront le contraire ! Cela peut faire sourire, car ils répondent bel et bien aux critères d’obésité, ce sont pourtant des sportifs à part entière avec un entrainement à faire frémir et qui ne sont touchés ni par le diabète ni par la stéatose ! Incroyable, non ?
Et pour finir, en dessert, vos questions et nos réponses, mais vous pouvez savourer l’ensemble sans modération, il n’y a pas de sucres cachés, la NASHLETTER n’est pas une préparation industrielle ultra transformée, mais plutôt un produit artisanal travaillé avec passion par des gens qui aiment leur job.
Pascal Mélin, Président de Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie
#associationessentielle