Nous ne sommes pas que dans la semaine entre les deux tours de l’élection présidentielle, nous sommes aussi dans la semaine européenne de la vaccination…
Difficile de l’entendre à ce jour sur nos médias. Pourtant, difficile de faire face à la pénurie d’information qui s’associe à la pénurie de vaccin, mais aussi la pénurie d’engagement, pénurie de volonté, pénurie d’action politique .
On nous annonce que la pénurie de vaccin contre l’hépatite B, chez les adultes risquerait de durer plus d’un an ! J’ai honte !
Ce lundi, les chercheurs marchaient partout en France et à l’étranger pour dénoncer la mise en panne de la recherche et le manque de moyens.
Mais, souvenons-nous que l’invention qui a sauvé le plus de vie, ce fut la vaccination et non les antibiotiques. La vaccination, contrairement à ce que l’on croit, n’est pas une protection individuelle, mais une protection collective pour empêcher une maladie de se répandre dans une population.
Alors, comment soutenir le principe d’une vaccination recommandée ?
Et comment accepter une pénurie ou alors la vaccination que de la moitié de notre population (c’est le cas du papillomavirus et sa vaccination réservée aux filles) ?
La semaine européenne de la vaccination doit trouver sa déclinaison en France, en réaffirmant fortement le principe de la vaccination.
Pascal Mélin