ÉDITO
L’année 2017 permet de rêver à l’éradication de l’hépatite C en France. Mais, nous en voulons toujours plus et nous attendons avec impatience la nouvelle année, puisqu’en janvier, 11 vaccins seront rendus obligatoires chez les enfants. Nous le réclamions depuis de nombreuses années, on nous prenait au pire pour des fous, au mieux pour de doux rêveurs. On nous expliquait que l’intérêt collectif ne pouvait primer, en imposant des vaccinations individuelles.
Notre prise de conscience, débutée sur l’hépatite C ou l’hépatite B, nous emmène désormais aussi en 2018 vers le dépistage et la prise en charge précoce des NASH (stéatohépatites non alcoolique). Il nous faudra donc désormais parler de la malbouffe, de la dépendance au sucre, des comportements alimentaires individuels et de l’évolution du rapport sociétal à la nutrition et à l’activité physique. Ceci n’est pas un débat hépatologique ? Souvenez-vous qu’un jour, la toxicomanie n’étais pas non plus un débat hépatologique.
À SOS hépatites, nous avons choisi de ne pas attendre que les choses bougent pour nous cogner dedans, mais de nous cogner dedans pour qu’elles bougent.
Merci à tous nos partenaires, institutionnels et privés
Merci à celles et ceux qui nous ont soutenus en 2017
Pascal Mélin, Président et co-fondateur de SOS hépatites Fédération