COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le 30 novembre 2018
UN VIRUS PEUT EN CACHER UN AUTRE !
Pour la journée du 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le SIDA,
SOS hépatites veut rappeler que derrière le VIH il existe parfois une autre maladie virale chronique !
On pense à l’hépatite B ou à l’hépatite C. Heureusement, les traitements contre le VIH sont aussi actifs contre l’hépatite B, permettant de neutraliser ce dernier.
Mais en 2018, SOS hépatites veut encore mettre en lumière l’action à destination des personnes coinfectées VIH-VHC. Il y a quelques années, elles étaient environ 30 000. Depuis quatre ans les personnes co-infectées VIH-VHC peuvent devenir mono-infectées.
Aujourd’hui, il reste malheureusement encore des patients co-infectés VIH-VHC ? Combien ?
Les données épidémiologiques manquent, ils seraient encore 5 000 à 10 000. Ces personnes co-infectées sont la preuve d’une forme de « maltraitance » car l’hépatite C peut guérir avec ou sans VIH.
Les 60 000 malades guéris de leur hépatite C depuis 2014[1] ont vu leur qualité de vie s’améliorer. Il en est de même pour les personnes co-infectées dont LE QUOTIDIEN S’EST SPECTACULAIREMENT AMELIORÉ.
Il est inacceptable en 2018, que des personnes vivant avec le VIH et le VHC, suivies régulièrement, ne soient pas guéries de leur hépatite C.
SOS hépatites demande au Ministère de la Santé et aux professionnels de santé concernés d’intensifier leurs efforts pour mettre un terme à la co-infection VIH-VHC en France d’ici le 1er janvier 2020.
[1] Baromètre de l’élimination de l’hépatite C, http://www.soshepatites.org/hepatite-c-encore-108-000-porteurs-chroniques-a-guerir/
Contacts
Pascal MELIN, President, 07 85 62 91 69
Khaled FELLOUHE, Vice president 06 77 58 09 72
Frédéric CHAFFRAIX, Vice-président 06 62 80 53 74
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