Vous écouter, vous informer, vous aider, vous soutenir, SOS Hépatites et Maladies du Foie
Chères Hépatantes, chers Hépatants, de nombreuses questions se posent pendant cette épidémie de COVID-19. Nous vous proposons notre sélection « informations et contacts utiles » qui sont régulièrement actualisés – Mis à jour le 02/02/2022 :
Le numéro vert du gouvernement répond aux questions sur le Covid-19 ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 : 0 800 130 000.
Quelques numéros utiles :
Information sur la vaccination et aide à la prise de rendez vous 0800 009 110
Vaccination à domicile pour les personnes ayant des difficultés de déplacement 0800 730 957
Coupe file / créneaux prioritaires dans les centres : 65 ans, personnes vaccinées avec Janssen et personnes immunodéprimées 0800 730 956
Les masques FFP2 enfin pris en charge pour les personnes à risque de formes graves du Covid-19 et immunodéprimées*
Le Ministère de la santé nous a entendus, Covid-19 : l’appel à Macron des patients immunodéprimés “face à l’hécatombe qui les menace” !
Les masques FFP2, plus protecteurs que les masques chirurgicaux, pourront être prescrits par lot de 20 pour 2 semaines, ou de 50 pour 5 semaines précise le Journal officiel, du 2 février 2022.
Les masques chirurgicaux sont toujours pris en charge depuis mai 2020.
* Personnes à risque de formes graves du Covid-19 et immunodéprimées pour lesquelles la vaccination n’induit pas la production et le maintien d’un titre d’anticorps à un niveau suffisant pour assurer une protection suffisante ou chez lesquelles une maladie ou un traitement entraîne une baisse rapide du niveau des anticorps en capacité de supporter le port de ce type de masque pendant plusieurs heures et pour un usage quotidien.
Depuis le 15 janvier 2022, le passe sanitaire, devenu passe vaccinal le 24 janvier, est conditionné à la dose de rappel pour toutes les personnes âgées de plus de 18 ans et un mois. Si le délai pour être éligible au rappel vaccinal a été réduit à 3 mois, votre passe vaccinal reste valide 7 mois après votre dernière injection.
La dose de rappel concerne toutes les personnes ayant un
schéma vaccinal initial complet :
• de 18 ans et plus,
• de 12 à 17 ans inclus à risque de forme grave.
- Flyer pédagogique sur la dose de rappel – Grâce au rappel vaccinal, j’améliore ma protection face au Covid-19
- Flyer pédagogique sur la dose de rappel spécifique pour les personnes atteintes de comorbidités – Je suis en situation d’obésité, diabétique, j’ai un cancer ou un autre facteur de risque de faire une forme grave de Covid-19 : grâce au rappel vaccinal, je renforce ma protection
Covid-19 et grippe : la HAS précise les conditions d’une co-administration des vaccins ICI
Vacciner contre la grippe et la Covid-19 lors du même rendez-vous : un choix sûr lorsqu’il est possible
La HAS rappelle que la réalisation concomitante des vaccins contre la grippe et la Covid-19 est possible afin d’éviter tout délai dans l’administration de l’une ou l’autre de ces injections. Concrètement, les deux injections peuvent être pratiquées le même jour, mais sur deux sites de vaccination distincts – un vaccin dans chaque bras.
Pour les personnes qui ne pourraient pas recevoir la dose de rappel contre la Covid-19 (ou d’ailleurs une première ou une seconde dose de ce vaccin) et l’injection antigrippale simultanément, la HAS précise qu’il n’y a pas de délai à respecter entre les deux vaccinations. Cette règle s’applique par ailleurs à toute association entre les vaccins contre la Covid-19 et les autres vaccins du calendrier vaccinal.
Fin de la gratuité systématique des tests PCR et antigéniques le 15 octobre 2021
À compter du 15 octobre 2021, sauf pour raison médicale, les tests de dépistage du Covid-19 deviennent payants. Les personnes majeures non vaccinées et sans ordonnance devront débourser la somme minimale de 44 € pour un test PCR et de 22 € pour un test antigénique. Les tests réalisés pour obtenir un passe sanitaire seront donc payants.
Prise en charge des tests de dépistage et justificatifs à présenter
À partir du 15 octobre 2021, afin de maintenir la stratégie de dépistage et de continuer à surveiller la circulation du virus, les tests de dépistage, antigéniques et PCR, restent entièrement pris en charge sans avance de frais pour les personnes :
- mineures, sur présentation d’une pièce d’identité ;
- disposant d’un schéma vaccinal complet, sur présentation du certificat de vaccination au format numérique ou papier ;
- ayant une contre-indication à la vaccination, sur présentation du certificat de contre-indication ;
- identifiées comme contact à risque par l’Assurance maladie, dans l’application TousAntiCovid ou par l’agence régionale de santé (ARS). Ces personnes devront présenter un justificatif (mail, SMS, notification TousAntiCovid ou justificatif nominatif de l’ARS) pour une prise en charge de deux tests : le 1er réalisé sous 48h, le 2e à réaliser 7 jours après le dernier contact avec la personne malade ou 17 jours après le début de ses symptômes ;
- élèves du secondaire, de classes préparatoires ou de BTS de plus de 18 ans identifiés comme contact à risque, sur présentation d’un courrier type de l’Éducation nationale ;
- présentant une prescription médicale délivrée par un médecin ou une sage-femme (valable 48h pour une personne symptomatique) ;
- ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois, sur présentation du certificat au format numérique ou papier ;
- devant réaliser un test RT-PCR confirmant un test antigénique positif de moins de 48h, sur présentation du résultat du test antigénique ;
- concernées par des campagnes de dépistage collectif, organisées par les Agences régionales de santé ou au sein des établissements de l’Éducation national ;
- se déplaçant entre la métropole et les territoires d’outre-mer ou de la Nouvelle-Calédonie et devant réaliser un tests à leur arrivée ou à l’issue d’une période d’isolement sur présentation d’un justificatif de transport et de la déclaration sur l’honneur prévue ou d’un arrêté préfectoral individuel justifiant de la mise en quarantaine ou du placement en isolement ;
- de retour d’un pays en liste orange ou rouge et devant réaliser un test de sortie de quarantaine, sur présentation d’un justificatif de transport et de la déclaration sur l’honneur prévue ou de l’arrêté préfectoral individuel de quarantaine.
Prix des tests
À partir du 15 octobre 2021, sauf présentation d’un des justificatifs requis, le coût du test de dépistage sera à la charge de la personne. Les prix diffèrent en fonction du type de test (RT-PCR ou antigénique), du professionnel qui le réalise, du jour et du lieu où ils sont effectués (semaine/dimanche, domicile/cabinet, métropole ou outre-mer etc.)
Pour les tests RT-PCR réalisés par des laboratoires de biologie médicale, le tarif de référence est de 43,89 €.
RETROUVEZ TOUTES LES INFOS ICI
Covid-19 : un nouveau téléservice pour télécharger son attestation de vaccination certifiée
Depuis le 27 mai 2021, tous les bénéficiaires d’un régime d’assurance maladie français peuvent obtenir leur attestation de vaccination certifiée, de façon autonome et sécurisée, depuis le téléservice développé par l’Assurance Maladie sur attestation-vaccin.ameli.fr
Quel délai entre les vaccins Covid-19 et les autres vaccins ?
Des patients âgés ou ayant des facteurs de risque sont susceptibles de recevoir d’autres vaccins (grippe, Prevenar 13 et/ou Pneumovax).
Quel délai doit-on respecter entre les vaccins Covid-19 et les autres vaccins ?
En principe, tous les vaccins non-vivants peuvent être réalisés le même jour ou avec n’importe quel intervalle de temps.
En l’absence de données spécifiques et pour faciliter la surveillance en pharmacovigilance des vaccins Covid-19, il a été recommandé :
– de ne pas administrer d’autre vaccin entre les deux doses ;
– de respecter un délai d’au moins 2 semaines après la seconde dose.
En pratique, il est rare qu’il soit urgent d’administrer les vaccins cités plus haut et ils peuvent donc être décalés. Par exemple, entre Prevenar 13 et Pneumovax, le délai minimal de 2 mois peut être prolongé de plusieurs semaines, voire mois. En cas de nécessité de vaccination urgente imposée par une contamination récente (rage, tétanos, hépatites…), il n’y a pas de contre-indication réelle.
RetrouvezICI les dernières Recommandations du 18.05.2021 de la SNFGE, du GETAID, de la FFCD et de l’AFEF pour la vaccination contre le SARS-CoV-2 des patients atteints de maladies chroniques de l’appareil digestif.
Ouverture au 31/05/2021 de la VACCINATION despersonnes de 18 ans et plus quelle que soit la situation.
Ouverture au 10/05/2021 de la VACCINATION aux personnes de plus de 16 ans souffrant d’une pathologie à très haut risque de forme grave de Covid-19 ; Les personnes de 18 à 54 ans inclus souffrant d’une ou plusieurs comorbidités.
Ouverture au 01/05/2021 de la vaccination à toutes les personnes souffrant de comorbidités de 18 A 49 ANS et notamment les personnes avec un IMC supérieur à 30. La liste des comorbidités associées à un risque de forme grave de Covid-19, définie par le ministère des Solidarités et de la Santé, suivant les recommandations de la Haute Autorité de santé est à retrouver ICI.
Un déconfinement en 4 étapesvont marquer le calendrier des réouvertures : À partir du 3 mai, ce sera la fin des attestations et des restrictions de déplacement.
Vaccins contre la Covid : modalités d’administration sursolidarités-santé.gouv.fr
Une troisième dose de vaccin est recommandée pour les personnes immunodéprimées (Pfizer, BioNTech, Moderna).
Conformément à l’avis du 6 avril 2021 du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, l’injection d’une troisième dose de vaccin à ARNm est nécessaire pour les personnes sévèrement immunodéprimées (transplantés d’organes solides, transplantés récents de moelle osseuse, patients dialysés, patients atteints de maladies auto-immunes sous traitement immunosuppresseur fort de type anti-CD20 ou anti-métabolites).
Cette troisième injection doit intervenir 4 semaines au moins après la deuxième dose, ou dès que possible pour les personnes qui auraient déjà dépassé ce délai. Des recommandations seront ultérieurement émises concernant la nécessité d’une troisième dose pour les insuffisants rénaux chroniques non dialysés, les patients atteints de cancers et les patients atteints de maladies auto-immunes sous d’autres traitements immunosuppresseurs.
Communiqué de presse de la HAS au 15.04.2021 Covid-19
Quel suivi pour les patients Covid+ en ambulatoire ?
Même lorsque les symptômes sont légers au début, la Covid-19 peut entrainer une détérioration rapide de l’état de santé dans les 6 à 12 jours après son apparition. Afin de la prévenir et d’éviter des hospitalisations en urgence, la HAS publie aujourd’hui des Réponses rapidesdécrivant les premiers signes évocateurs d’une forme grave sur le plan respiratoire à surveiller ainsi que le suivi à apporter aux patients, même asymptomatiques. La HAS recommande ainsi une information de toute personne diagnostiquée positive à la Covid-19 sur les signes devant alerter, une consultation systématique d’un médecin généraliste et si besoin une prescription d’un oxymètre de pouls.
Ouverture de la vaccination contre la COVID-19 aux pharmaciens :
Le décret n° 2021-248 du 4 mars 2021, pris après l’avis de la HAS du 1er mars 2021, élargit les compétences vaccinales des sages-femmes, des pharmaciens (d’officines, des pharmacies mutualistes et de secours minières) et des infirmiers.
Les pharmaciens formés à la vaccination peuvent :
- prescrire les vaccins à ARNm et à vecteur viral sauf aux femmes enceintes, aux personnes présentant un trouble de l’hémostase (les personnes sous traitement anti-coagulant ne sont pas concernées par cette restriction) et aux personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection ;
- administrer les vaccins à ARNm et à vecteur viral sauf aux personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection.
La condition de formation est réputée acquise pour tous les pharmaciens formés à la vaccination contre la grippe. Un tutoriel est en cours d’élaboration par les sociétés savantes à destination des pharmaciens pour les accompagner dans leur pratique.
Les pharmaciens peuvent prescrire et administrer les vaccins à vecteur viral dans leurs officines et en centres de vaccination, et peuvent prescrire et administrer les vaccins à ARNm en centres de vaccination.
Toutes les informations factuelles, pratiques et scientifiques sur la vaccinationCOVID-19.Vaccination-info-service.fr,le site institutionnel de référence sur la vaccination, lancé en 2017, apporte des informations factuelles, pratiques et scientifiques : qu’est-ce que la vaccination, son historique, les maladies concernées, les calendriers vaccinaux …
Nouveau décret du 8 janvier 2021. Dérogations aux conditions de prise en charge par l’assurance maladie de certains frais de santé et aux conditions de versement des indemnités journalières de sécurité sociale et de l’indemnité complémentaire à l’allocation journalière prévue à l’article L. 1226-1 du code du travail dans le cadre de la crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19.
Ce décret autorise, jusqu’au 31 mars 2021, le versement d’indemnités journalières dans des conditions dérogatoires pour certaines personnes se trouvant dans l’impossibilité de travailler en raison de leur situation au regard de l’épidémie de covid-19. Le décret prévoit la possibilité d’ouvrir le droit aux indemnités journalières sans que soient remplies les conditions d’ouverture de droit relatives aux durées minimales d’activité ou à une contributivité minimale. Il prévoit également de ne pas appliquer les délais de carence, afin de permettre le versement des indemnités journalières dès le premier jour d’arrêt. Des aménagements sont également prévus pour le versement de l’indemnité complémentaire versée par l’employeur pour les mêmes arrêts de travail. Le décret prévoit enfin des dérogations aux conditions de prise en charge par l’assurance maladie obligatoire pour les téléconsultations, les actes de télésoin, les tests de dépistage au SARS-CoV-2, ainsi que pour les consultations et injections liées à la vaccination contre la Covid-19 et diverses autres consultations.
Ecoute Santé COVID-19
Une nouvelle ligne d’écoute, en appui des services gouvernementaux. Des professionnels à votre écoute, un soutien psychologique en lien avec l’épidémie de coronavirus Covid-19.
Numéro gratuit 7j/7 de 8h à 23h, 0800 156 156
Vaccination COVID-19
Hépatant.e.s, vaccination COVID protégez-vous, faites-vous vacciner !
Vous êtes vulnérables à très haut risque en cas de :
- Cirrhose Child B ou C,
- Cancers digestifs, actifs, traités et/ou de moins de 3 ans,
- Transplantation hépatique,
- Maladie métabolique du foie (NAFLD, NASH) secondaire à une obésité, un diabète et/ ou à une HTA.
Depuis le 18 janvier 2021 tou.te.s les patient.e.s vulnérables à très haut risque muni.e.s de la prescription médicale de leur médecin traitant peuvent bénéficier de la vaccination sans critère d’âge. Rendez-vous sur le site www.sante.fr, mais aussi sur les sites des agences régionales de santé (ARS), ou appelez le 0 800 009 110 entre 6h et 22h pour connaitre les centres de vaccination les plus proches, puis impérativement prendre rendez-vous auprès du centre de vaccination de votre choix. Hépatant.e.s, n’oubliez surtout pas vos suivis médicaux malgré la COVID !
SOS hépatites et maladies du foie vous écoute, informe et défend : 0 800 004 372.
Vous présentez des symptômes de la COVID-19 ou vous êtes cas contact
Vous pouvez faire une demande d’arrêt de travail dans l’attente des résultats d’un test Covid : ouverture d’un téléservice
Un nouveau téléservice est ouvert depuis le 10 janvier pour les personnes ayant des symptômes évocateurs de la Covid-19 en raison de leur exposition au virus et qui, ne pouvant télétravailler, ont besoin d’un arrêt de travail.
Un arrêt de travail de 4 jours maximum, sans délai de carence
Ces personnes sont invitées à s’isoler dès l’apparition des symptômes et à passer un test de dépistage sans attendre.
Depuis le 10 janvier 2021, dès lors qu’elles ne peuvent pas télétravailler, elles peuvent bénéficier d’une prise en charge par l’Assurance Maladie des indemnités journalières dès le premier jour.
Afin de bénéficier de ces conditions particulières, elles doivent demander un arrêt de travail dérogatoire sur le site declare.ameli.fr (declare.msa.fr pour les travailleurs agricoles).
Au titre de cet arrêt de travail de 4 jours maximum, des indemnités journalières et le complément employeur leur seront versés sans conditions d’ouverture de droits et sans délai de carence.
Les assurés de l’ensemble des régimes d’assurance maladie (salariés, travailleurs indépendants, personnes sans emploi, agriculteurs, etc.) sont concernés par ce dispositif.
Pour des raisons de continuité d’activité, ce dispositif ne s’applique en revanche pas à certaines professions pouvant bénéficier de dérogations à l’isolement, et notamment les soignants ou non-soignants salariés des établissements de santé, des établissements médico-sociaux ou des établissements français du sang.
Il est indispensable, en cas de symptômes, de continuer à consulter son médecin traitant pour une prise en charge médicale.
L’ordonnance du 21 décembre 2020 a prolongé les mesures de chômage partiel, notamment des personnes à risque de développer une forme grave de covid, à une date qui sera fixée par décret et au plus tard jusqu’au 31 décembre 2021.
Suite à la suspension du décret du 29 août qui avait entrainé le retour aux dispositions du décret du 5 mai, le gouvernement avait de nouveau saisi le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et vient de publier un nouveau décret le 11 novembre qui restreint l’accès au chômage partiel des personnes à risque de développer une forme grave de la Covid-19.
Les salariés vulnérables placés en position d’activité partielle sont ceux répondant aux deux critères cumulatifs suivants :
1° Etre dans l’une des situations suivantes :
a) Etre âgé de 65 ans et plus ;
b) Avoir des antécédents (ATCD) cardio-vasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
c) Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
d) Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho-pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
e) Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
f) Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
g) Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
h) Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise : – médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
– infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
– consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
– liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ; i) Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
j) Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
k) Etre au troisième trimestre de la grossesse ;
l) Etre atteint d’une maladie du motoneurone, d’une myasthénie grave, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, de paralysie cérébrale, de quadriplégie ou hémiplégie, d’une tumeur maligne primitive cérébrale, d’une maladie cérébelleuse progressive ou d’une maladie rare ;
2° Ne pouvoir ni recourir totalement au télétravail, ni bénéficier des mesures de protection renforcées suivantes :
a) L’isolement du poste de travail, notamment par la mise à disposition d’un bureau individuel ou, à défaut, son aménagement, pour limiter au maximum le risque d’exposition, en particulier par l’adaptation des horaires ou la mise en place de protections matérielles ;
b) Le respect, sur le lieu de travail et en tout lieu fréquenté par la personne à l’occasion de son activité professionnelle, de gestes barrières renforcés : hygiène des mains renforcée, port systématique d’un masque de type chirurgical lorsque la distanciation physique ne peut être respectée ou en milieu clos, avec changement de ce masque au moins toutes les quatre heures et avant ce délai s’il est mouillé ou humide ;
c) L’absence ou la limitation du partage du poste de travail ;
d) Le nettoyage et la désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ;
e) Une adaptation des horaires d’arrivée et de départ et des éventuels autres déplacements professionnels, compte tenu des moyens de transport utilisés par la personne, afin d’y éviter les heures d’affluence ;
f) La mise à disposition par l’employeur de masques de type chirurgical en nombre suffisant pour couvrir les trajets entre le domicile et le lieu de travail lorsque la personne recourt à des moyens de transport collectifs.
Depuis le 28 octobre 2020, de nouvelles mesures ont été mises en place pour réduire à leur plus strict minimum les contacts et déplacements sur l’ensemble du territoire en établissant un confinement du 30 octobre au 1er décembre minimum.
Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et sur attestation uniquement pour :
- Les déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle ou les universités (ou établissements d’enseignement supérieur) pour les étudiants ou les centres de formation pour adultes et les déplacements professionnels ne pouvant être différés
- Les déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle, des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées (liste sur gouvernement.fr) et les livraisons à domicile;
- Les consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés et l’achat de médicaments ;
- Les déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables et précaires ou la garde d’enfants ;
- Les déplacements des personnes en situation de handicap et leur accompagnant ;
- Les déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie ;
- Les convocations judiciaires ou administratives et rendez-vous dans un service public ;
- La participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative.
Téléchargez les différentes attestations ICI, pour retrouver la carte des lieux de dépistage ICI.
Il s’agit d’un document de référence pour assurer la santé et la sécurité des salariés et la poursuite de l’activité économique.
Les principales évolutions portent sur :
• La généralisation du télétravail pour les activités qui le permettent ;
• L’organisation des réunions par audio et visio-conférences ;
• L’utilisation de l’application TousAntiCovid pour faciliter le suivi des cas contacts ;
• La suspension des moments de convivialité dans le cadre professionnel.
Le Gouvernement s’engage à apporter des solutions aux parents n’ayant pas d’autre choix que de s’arrêter de travailler pour garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, ou encore lorsque leurs enfants sont identifiés par l’Assurance Maladie comme étant cas-contact de personnes infectées.
Depuis le 1er septembre, les mesures d’indemnisation dérogatoires en vigueur avant l’été sont réactivées pour que les parents concernés puissent bénéficier d’un niveau de rémunération garanti.
Ainsi les parents qui sont dans l’impossibilité de télétravailler pourront bénéficier d’un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail et au plus tard jusqu’à la fin de la période d’isolement :
- les salariés du secteur privé seront placés en situation d’activité partielle ;
- les travailleurs indépendants et les contractuels de droit public bénéficieront d’indemnités journalières après avoir déposé leur déclaration sur la plateforme : declare.ameli.fr ;
- les fonctionnaires seront placés en autorisation spéciale d’absence (ASA).
. Le groupe de travail Prévention Dénutrition Post COVID a construit une fiche alerte dénutrition à destination du plus grand nombre : patient, entourage et soignants. L’objectif est que chacun ait le réflexe dénutrition et oriente vers la prise en charge adéquate et pluridisciplinaire. Les réseaux de santé régionaux Récup’Air (insuffisances respiratoires chroniques) et ROMDES (obésité) peuvent vous aider à trouver les professionnels qui vous accompagneront : diététicien, kiné, enseignant en Activité Physique Adaptée (APA), psychologue, orthophonistes, dentistes, assistante sociale.
La Covid-19 entraîne :
- une augmentation des besoins en énergie de l’organisme (hypercatabolisme)
- une perte d’appétit favorisée par les difficultés à respirer et à s’alimenter,
- une perte d’odorat et du goût,
- la toux
- parfois des diarrhées, des nausées ou des vomissements
- du stress
Ces besoins en énergie doivent être compensés par une augmentation des apports alimentaires, source d’énergie. On observe une fonte massive des muscles (sarcopénie), une fatigabilité accrue et une perte de la mobilité (à cause de la diminution de la fonction musculaire). L’organisme est fragilisé et moins capable de se défendre face aux maladies : c’est la dénutrition…
Chez les personnes en situation d’obésité, la perte de poids liée au Covid-19 est grave car elle signifie une dénutrition, souvent importante et méconnue, signe d’alerte au médecin.
L’épisode COVID et le passage à l’hôpital/en réa peuvent être responsables d’un état de stress post traumatique, de troubles de l’humeur, de dépression et entraîner une perte d’appétit. Une prise en charge psychologique doit pouvoir être proposée à tout moment. Voir le document ICI
. Nouvel arrêté pour la détection du SARS-COV-2 :
« Art. 24. – I. – Par dérogation à l’article L. 6211-10 du code de la santé publique et à l’article L. 162-13-2 du code de la sécurité sociale, tout assuré peut bénéficier à sa demande et sans prescription médicale, d’un test de détection du génome du SARS-CoV-2 par amplification génique inscrit à la nomenclature des actes de biologie médicale pris en charge intégralement par l’assurance-maladie obligatoire. Ces dispositions sont également applicables aux personnes qui n’ont pas la qualité d’assurés sociaux. Lire l’arrêté ICI
. Le ministère de la santé a publié mercredi 13 mai une carte interactive des lieux de dépistage de l’infection à Sars-CoV-2, a annoncé la Direction générale de la santé (DGS) dans son bilan quotidien de l’épidémie. Cette carte interactive des lieux de dépistage a été mise en ligne sur le site Sante.fr
. La Haute Autorité de Santé a publié le 13 mai les réponses rapides visant à « Accompagner les patients ayant une maladie chronique et/ou à risque de forme grave de COVID-19 dans la levée du confinement ». Objectifs : reprendre contact avec le patient et réactiver son parcours de soin, l’aider à décider de l’adaptation de son mode de vie durant cette période, prévenir les risques face au virus. Le guide ICI
Patients à risque de forme grave de COVID-19 – Avis du HCSP du 20 avril 2020 :
• les personnes âgées de 65 ans et plus
• les personnes présentant une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm-2)
• les personnes avec antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV
• les diabétiques, non équilibrés ou présentant des complications
• les personnes ayant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment)
• les patients ayant une insuffisance rénale chronique dialysée
• les malades atteints de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie)
• les personnes avec une immunodépression congénitale ou acquise :
médicamenteuse (chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive), infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 <200/mm3,
consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques , liée à une hémopathie maligne en cours de traitement
• les malades atteints de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins
• les personnes présentant un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie
• les femmes enceintes, au troisième trimestre de la grossesse.
Les personnes « à très haut risque médical » pourront bénéficier, sur prescription de leur médecin, de dix masques chirurgicaux par semaine.
Ce ne sera pas le cas pour toutes les ALD. Seulement pour les personnes à très haut risque de développer une forme grave du Covid, par exemple les immunodéprimés ». Cette mise à disposition sera faite « à l’appréciation du médecin, sur prescription. Ces personnes pourront alors retirer, à partir du lundi 11 mai, dix masques chirurgicaux par semaine, sur le stock de la dotation de l’Etat, gratuitement ».
À destination des professionnels de ville : fiche mise en ligne sur le site du ministère de la Santé le 7 mai, qui porte sur les distributions de masques sanitaires par l’Etat en sortie de confinement (au 11 mai 2020) : « Dorénavant, les malades, les personnes contact et les personnes à très haut risque médical (par exemple les personnes immunodéprimées sévères) bénéficient eux aussi de ces dotations ».
. Le ministère du travail a publié samedi 9 mai un guide du télétravail pour le déconfinement, sous forme de questions-réponses, à destination des employeurs et des salariés. Le recourt au télétravail est fortement encouragé, tout particulièrement en Ile-de-France.
. Maladies du foie et COVID-19 : la vulnérabilité des personnes atteintes de la NAFLD / NASH (pour plus d’explications sur ces maladies chroniques, cliquez ICI et ICI). La population en situation d’obésité (c’est-à-dire présentant un IMC supérieur ou égal à 30 kg/m2), soit 8 millions de personnes en France, figure parmi les personnes les plus vulnérables à l’épidémie de Covid-19. Selon les dernières données disponibles, plus de 47 % des patients infectés entrant en réanimation sont en situation d’obésité et que l’obésité augmente significativement le risque d’être placé sous respiration mécanique invasive. Nous vous invitons à consulter la fiche réponses rapides concernant les « Pathologies chroniques et risques nutritionnels en ambulatoire », élaborée par la HAS. Consultez également la fiche professionnels libéraux et hospitaliers, élaborée par le Ministère des Solidarités et de la Santé concernant la « Prise en charge des personnes en situation d’obésité dans le cadre de la gestion de l’épidémie de COVID-19 ».
. La Haute Autorité de Santé, HAS, a élaboré en partenariat avec les organisations professionnelles, les sociétés savantes, et les associations d’usagers dont SOS Hépatites, la fiche réponses rapides dans le cadre du COVID-19 concernant la « Continuité de la prise en charge des patients atteints d’hépatites virales chroniques ». Consultez également la fiche réponses rapides « Continuité du suivi des personnes vivant avec le VIH et de l’offre de soins en santé sexuelle » et le Guide Usagers « Faire face à une maladie chronique pendant le confinement ». PRENEZ SOIN DE VOUS !
. En cas de COVID-19 suspectée ou confirmée : SURTOUT signalez votre maladie du foie (hépatite, cirrhose, NAFLD/NASH, cancer, greffe du foie). La dose maximale de paracétamol par jour doit être INFÉRIEURE à 2 g.
. Le COVID-19 et les maladies du foie : Des malades du foie à risque. Quels sont les patients à risque ? L’hépato-gastro-entérologie à l’heure du COVID-19. Dossier Le Quotidien du Médecin, publié le 27/03/2020.
o Consultez les informations COVID-19 de l’Association Française pour l’Étude du Foie, AFEF, ICI.
o Newsletter VICE VERSA Hep’Addict N°29 : Covid-19 et maladies du foie – Covid-19 et usagers de drogues ? Paracétamol et foie, attention ! Fake news et Covid-19 ! Abonnez-vous : newsletterviceversa@gmail.com.
. Le numéro vert du gouvernement
o répond aux questions sur le Covid-19 ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 : 0 800 130 000.
. Vous pensez avoir été exposé au Coronavirus COVID-19 et avez des symptômes ?
o Si j’ai des symptômes (toux, fièvre, essoufflements, maux de tête) qui me font penser au Covid-19 : je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin avant de me rendre à son cabinet ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je n’appelle le SAMU (15) et je ne me rends à l’hôpital qu’en cas de forte fièvre et de difficulté à respirer ou d’essoufflements importants. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation.
. Réalisez en à peine 3 minutes un test en ligne développé sous l’impulsion du ministère de la Santé et de l’institut Pasteur pour détecter et orienter les malades graves.
o Je reste vigilant.e ? Je programme une téléconsultation ? J’appelle le 15 ?
Faites le test pour répondre en citoyen éclairé selon vos symptômes. Démarrez le test ! sur https://maladiecoronavirus.fr/
. Usagers & patients face au COVID-19 : vos questions, les réponses de France Assos Santé, mise à jour régulière.
o Consignes sanitaires et populations à risque ? Dois-je envisager la téléconsultation avec un médecin généraliste ? Quel matériel est nécessaire ? téléconsultation, quelle plateforme choisir ? être remboursé même si je fais la téléconsultation avec un médecin qui n’est pas mon médecin traitant ? Médicaments : quelle conduite à tenir ? Je suis malade chronique et je dois renouveler mon ordonnance, que faire ?… Vos questions, les réponses de France Assos Santé.
o France Assos Santé a publié une note expliquant ce qu’est un essai clinique, à quoi il sert et ce que l’on peut attendre des essais en cours contre la COVID-19 : Note d’information à destination des patients et usagers – essais cliniques COVID-19
. En cas de fièvre (ou de douleur légère à modérée) :
Il est recommandé de prendre du paracétamol en première intention, en respectant la règle de bon usage « prendre la dose la plus faible, le moins longtemps possible ».
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Paracétamol et foie : une toxicité à connaître – respecter les informations de bon usage adossées au verso des boites de médicaments : dose maximale par prise et par jour, respect du délai entre 2 prises, exclusion de la prise d’un autre médicament contenant du paracétamol
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Il n’est pas recommandé de prendre de traitement anti-inflammatoire (ibuprofène, cortisone, advil, nurofen), compte tenu du risque potentiel d’infections graves mis en évidence suite à la prise d’ibuprofène ou de kétoprofène. La prise d’anti-inflammatoires pourrait également être un facteur d’aggravation de l’infection.
Pour aller plus loin, il existe un site internet afin de vérifier si un médicament présente des risques en cas de symptômes de Covid-19.
Restez acteurs de votre santé ! Prenez soin de vous et de vos proches !