22 juin, journée nationale du don d’organe ! Car pour celui qui attend une greffe, les journées sont toujours trop longues. Un million de personnes vivent aujourd’hui sur la planète avec un organe greffé.
Je voudrais vous proposer de lire ou de relire le livre de Jean Real, L’homme et la bête paru aux éditions Stock en avril 1999 (16,77 euros) car c’est une pure tranche de bonheur. L’homme a, depuis toujours, rêvé de gagner l’immortalité avec des greffons prélevés sur des animaux, greffe appelée xéno-greffe. Jean Real en reprend toute l’histoire et la symbolique en partant de 1905, date à laquelle Mathieu Jaboulay tente pour la première fois de greffer sur un malade un rein de chèvre. Est venu ensuite le temps des cliniques spécialisées dans la greffe de testicule de bouc pour les messieurs défaillants et enfin, la question de la greffe d’organes à partir du cochon. Sans vouloir rentrer dans un débat religieux, l’homme est son propre réservoir de pièces de rechange. Pourtant, le temps d’attente pour une greffe est parfois long compte-tenu du fait qu’il y a de plus en plus de demandeurs d’organes que d’organes à greffer et il arrive ainsi que des personnes décèdent faute de greffon. Alors quoi de plus logique que d’envisager de greffer des organes issus d’animaux ? On s’en rapproche, les médicaments « antirejet » permettent en effet de l’envisager dans les années à venir et c’est bien le cochon qui nous ressemble le plus !
Mais vous le saviez déjà tous les hommes sont des cochons.
En attendant, pour sauver des vies il faut avoir dit oui !
Pascal Mélin
Tous les hommes sont des cochons, certes mais il est bien connu aussi que les femmes aiment les cochons !
Notre combat continue tous azimuts ici en Belgique, mais je pense pouvoir souffler quelques jours … sans soleil malheureusement.
Je pense à vous tous, tous les jours.