C’EST DANS MA TȆTE OU C’EST L’HÉPATITE ? – INTERFÉRON/RIBAVIRINE

Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l’association SOS Hépatites, c’est à dire par des personnes atteintes par le virus d’une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.

C COMME CIRRHOSE – INTERFÉRON/RIBAVIRINE

Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l’association SOS Hépatites, c’est à dire par des personnes atteintes par le virus d’une hépatite virale et leurs proches.
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« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.

Y’A PAS QUE LE FOIE DANS L’HÉPATITE C – INTERFÉRON/RIBAVIRINE

Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l’association SOS Hépatites, c’est à dire par des personnes atteintes par le virus d’une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.

JE SURVEILLE MON HÉPATITE C ? – INTERFÉRON/RIBAVIRINE

Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l’association SOS Hépatites, c’est à dire par des personnes atteintes par le virus d’une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.

SE PRÉPARER AU TRAITEMENT DE L’HÉPATITE C – INTERFÉRON/RIBAVIRINE

Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l’association SOS Hépatites, c’est à dire par des personnes atteintes par le virus d’une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.

MON HÉPATITE C, MOI ET LES AUTRES – INTERFÉRON/RIBAVIRINE

Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l’association SOS Hépatites, c’est à dire par des personnes atteintes par le virus d’une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.

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HÉPATITE B ET CANCER

Le virus de l’hépatite B est connu pour provoquer des cancers du foie, mais on oublie trop souvent que ce virus ne fait pas bon ménage avec n’importe quel autre cancer.
Il y aurait dans le monde au moins 350 millions de porteurs chroniques de l’hépatite B dont 250 000 en France.
En cas de découverte de cancer, les patients doivent le plus souvent être hospitalisés, se faire opérer ou encore avoir des soins par chimiothérapie. Deux problèmes peuvent alors survenir.
Premièrement, le virus de l’hépatite B risque de générer de nouvelles contaminations puisqu’il possède un fort pouvoir de transmission. C’est la raison pour laquelle tous les professionnels de santé devraient être vaccinés et se protéger.
Deuxièmement, il faut comprendre qu’en cas d’infection chronique par le virus de l’hépatite B, il existe un équilibre entre la multiplication du virus et nos propres défenses immunitaires puisque chaque jour nous détruisons des millions de virus.
En cas de cancer, certaines chimiothérapies amènent une baisse des défenses immunitaires et laissent donc le champ libre au virus qui peut alors endommager gravement le foie et « réveiller » une hépatite B jusqu’alors endormie.
Ces réactivations sont parfois dramatiques et peuvent être fatales au patient qui lutte contre son cancer. Cela est spécifique à l’hépatite B et ne s’observe pas pour le virus de l’hépatite C. Voilà  encore une bonne raison d’être vacciné contre l’hépatite B.
Mais allons plus loin encore. Les sociétés savantes en hépatologie préconisent dans les pays développés que toute personne connue pour être porteuse du virus de l’hépatite B soit mise sous traitement oral (analogue contre le VHB) durant le temps de la chimiothérapie et ce particulièrement si cette dernière est agressive et risque de faire chuter les défenses immunitaires du patient.
Ces recommandations bien que pertinentes ne doivent pas nous faire oublier, qu’en France seul un malade sur deux a été dépisté !
Alors ne faudrait-il pas conseiller fortement la réalisation du dépistage de bon nombre de patients atteints de cancer avant leur accès à la chimiothérapie, pour éviter toute complication ?
Voilà encore une action à venir pour tous les membres actifs de SOS Hépatites.

LES ANTPROTÉASES DANS LA VRAI VIE…

Le télaprévir et le bocéprévir sont des antiprotéases de première génération disponibles dans la lutte contre l’hépatite C de génotype 1 depuis bientôt  deux ans.
Lors de la mise au point d’un nouveau médicament, la molécule candidate à la reconnaissance suprême de « médicament » subit des batteries de tests d’efficacité et de tolérance qui amène à rejeter plus de 90% des molécules étudiées.
Ainsi, bon nombre de nouvelles substances qui s’avéraient prometteuses n’ont pas passé pas les fourches caudines des autorisations et des tests et ont donc été oubliées.
Mais intéressons nous à une étape ultime du développement, à savoir la pharmacodynamie et la pharmacologie qui consistent à étudier comment un futur médicament est diffusé dans l’organisme puis métabolisé et éliminé.
On en tire alors les doses optimales à prendre et le rythme des prises.
Ainsi nos deux nouvelles antiprotéases ont vu leur développement préconisé sur la base de trois prises par jour non pas matin, midi et soir, comme à l’habitude, mais le plus près possible d’une prise toutes les 8 heures. Et ceci formait les conditions de mise sur le marché et de prise en charge de la sécurité sociale. Mais depuis le lancement de ces deux molécules et malgré tous les efforts fournis par les patients, ces derniers ont fini par exprimer aux équipes d’éducation thérapeutique que cette prise toutes les 8 heures restait difficile et problématique surtout lorsqu’elle devait être liée à un repas ou à une collation plus ou moins riche en graisses.
D’autres études sont maintenant en cours et semblent montrer que les traitements répartis en deux prises espacées de 12 heures ne sont pas moins efficaces. On avait déjà connu une telle évolution avec les traitements du VIH, cette simplification semblant mieux correspondre à « la vraie vie ».
Et les progrès de la médecine n’ayant justement de sens que s’ils rencontrent cette vraie vie, nous attendons avec impatience que cette nouvelle façon « de prendre soin »  soit officiellement enregistrée et devienne référence.
Les prochain congrès devraient amener leurs lots de confirmations et de validations d’une telle orientation.

MON FOIE ET LE VIRUS DE L’HÉPATITE C

Vous aidez à mieux comprendre votre infection et votre traitement, vous rappeler en termes simples et illustrés l’information délivrée par votre médecin. Tels sont les objectifs de cette collection. Edité par Optimed Editions avec la collaboration de SOS hépatites, cette collection vous propose d’aborder les aspects pratiques de votre vie quotidienne autour de 3 grandes rubriques :ma maladie, mon traitement, ma vie sociale.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : TENIR LA PROMESSE DES SALLES DE CONSOMMATION À MOINDRE RISQUE

Ce communiqué de presse est signé par Réseau Français de Réduction des Risques, Fédération Addiction, Asud, SOS Hépatites, Safe, Gaïa Paris, Act Up – Paris, Aides, Sidaction, ANPAA, AFR, Elsa France, Prévention et Soin des Addictions, Élus Santé publique & Territoires, Élus Locaux contre le Sida, Syndicat de la magistrature, Union des Familles Laïques, Collectif Hypertension, Mouvement des Jeunes Socialistes, Jeunes Ecologistes, Jeunes Radicaux de Gauche.

ANCIEN MALADE OU ANCIEN INTERNE DE…

Le dernier né des Pennac est arrivé en octobre dernier, se prénomme Le 6e continent et a été publié aux éditions Gallimard.

Si vous croisez ce livre au détour d’une bibliothèque, je vous invite à le lire.
Il s’agit d’une pièce de théâtre qui, pour dénoncer nos dérives hygiénistes, évoque ce nouvel espace de l’océan grand comme trois fois le France où les courants concentrent tous les déchets et sacs plastiques du monde.

Le rapport avec les hépatites virales réside dans le fait que cette pièce est précédée d’une nouvelle intitulée « Ancien malade des hôpitaux de Paris », véritable conte médical, comme l’on a rarement l’occasion d’en lire. Vous vous laisserez emporter par l’histoire d’un interne en médecine qui rêve d’un avenir prometteur, tout comme son père et ses grands pères depuis des générations et qui n’a de préoccupation que celle de l’intitulé de sa prochaine carte de visite où seront mentionnés son titre de Professeur et le nom de sa spécialité.

Hélas, en poste aux urgences une nuit, sa garde va devenir un véritable cauchemar face à un malade pour le moins déroutant qui va rassembler à lui seul une multitude de symptômes atypiques se déclinant tout au long de cette fameuse nuit. Ces symptômes vont apparaitre puis disparaitre les uns après les autres, laissant chacun des collègues spécialistes appelés à la rescousse, médusés et impuissants malgré toutes leurs compétences.

Le lecteur tremble pour ce patient qui fait les frais d’une véritable déroute médicale et que l’on transporte de services en services à vive allure sur un brancard aux roues fort heureusement bien graissées… Et l’on est désolé pour cet interne en passe de perdre toutes ses illusions professionnelles, se jugeant responsable de ce pronostic vital qui s’assombrit au fil des chapitres. Mais je vous laisse découvrir la chute de cette histoire aussi surprenante que burlesque !

La lecture de cette nouvelle ne devrait en principe laisser personne indifférent, que l’on soit soignant ou bien malade et à plus forte raison si l’on a aussi expérimenté les deux situations. Ce conte pourrait du reste faire l’objet d’une table ronde au sujet des difficultés actuelles des uns et des autres…

Laisse-t-on les malades annoncer leurs origines lorsqu’ils ont un parcours chaotique et complexe ? Entend-on leur ras-le-bol liés aux galères de leurs parcours alors même que notre pays possède l’un des meilleurs systèmes de soins au monde ? Quant aux soignants, s’autorisent-ils à évoquer les difficultés à exercer dans un domaine fait de maladie et de mort ? Entend-on nos dirigeants se tracasser du nombre d’heures d’exercice par semaine des personnels paramédicaux et médicaux ?

Une nouvelle rocambolesque à lire pour sourire et pour réfléchir… tous ensemble, malades, ancien malade ou ancien interne de…