Le 28 juillet, on fête la Journée mondiale contre l’hépatite.
Chaque année, cette Journée est particulièrement l’occasion pour les acteurs locaux, nationaux et internationaux de publier leurs messages forts pour souligner l’importance de la lutte contre ces maladies, contre la stigmatisation des personnes vivant avec une hépatite virale, d’encourager les personnes concernées, les chercheurs sans oublier l’information et la prévention auprès du grand public.
Nous, SOS hépatites & maladies du foie, voulons entendre et porter VOS voix ! Que pensez-vous de nous répondre à la question suivante de façon anonyme : « Quels mots, quels messages souhaitez-vous partager à l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite 2024 ? »
Vos retours nous permettront de construire un nuage de mots et messages que nous partagerons avec tous le 28 juillet.
Pour participer c’est ICI.
Nous avons hâte de vous lire !
Merci !
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MASHLETTER N°34 – JUIN 2024
ÉDITO :
Juin, c’est par définition le mois du sucre, les fruits sont partout autour de nous et voilà l’été qui a l’air de pointer enfin son nez. C’est la saison des barbecues, des rosés « piscine » et du défi « Juin sans sucres ajoutés ». Mais juin, c’est aussi le très attendu congrès européen d’hépatologie, l’EASL.
Cette année, à Milan les stéatohépatites occupaient une bonne part des 800 résumés de communications. C’est l’effervescence autour des molécules en développement pour venir en aide aux malades de la MASH, et leur éviter une cirrhose ou un cancer.
Pendant plusieurs années, on a réfléchi et analysé les maladies stéatosiques du foie comme des maladies pures. Aujourd’hui on voit que c’est plus complexe ! À une extrémité figurent les maladies alcooliques du foie (ALD) et à l’autre, les maladies stéatosiques métaboliques (MASH) avec entre les deux, les stéatoses arrosées (MetALD). Des équipes se sont saisies de ces nouvelles classifications en cherchant à définir le portrait-robot des patients et de leur maladie. Les conclusions sont sans appel, il y a un lien entre les données socio-démographiques et les différentes hépatopathies.
Pour résumer : « Dis-moi qui tu es et je te dirai quelle maladie du foie tu vas faire ».
Heureusement les traitements arrivent et sont de plus en plus nombreux en phase de test, avec de bons espoirs.
On parle de foie et de diabète mais on oublierait presque les premières victimes des excès de sucres : les dents et l’industrie agro-alimentaire n’y est pas étrangère.
Pour toutes ces raisons, SOS Hépatites et maladies du foie s’est engagée à nouveau cette année dans le défi « Juin Sans Sucres Ajoutés ». Revoyez les webinaires et les réponses à vos questions en vidéo.
Et si vous êtes convaincus, abonnez vos proches à la MASHLETTER et inscrivez-vous au défi de Juin Sans Sucres Ajoutés, c’est un peu limite, mais il n’est jamais trop tard.

#JuinSansSucresAjoutés
#LeGuideAntiNASH
Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie
JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LA MASH 2024, PLUS DE CONCRET !

Communiqué de presse, 13 juin 2024
PDF
Suis-je malade ? C’est la question que pourraient se poser les 8,5 millions de Français ayant un foie gras (stéatose hépatique). Le foie gras est l’accumulation de graisses à l’intérieur de cellules du foie qui, normalement, n’en contiennent pas ou peu. À ce stade de stéatose hépatique, des mesures hygiéno-diététiques permettent le retour du foie à son aspect normal. Si la stéatose hépatique n’est pas une maladie en soi, elle est un signal d’alerte à ne pas négliger.
En effet, l’excès de graisse dans le foie peut provoquer une inflammation, appelée l’hépatite métabolique ou la MASH. 20 % des personnes concernées par la stéatose hépatique vont développer la MASH. Et parmi elles, certaines vont développer une fibrose, voire une cirrhose ou un cancer du foie : 220 000 Français sont concernés [1].
Qui sont ces malades ? Si tout le monde peut avoir un foie gras, certaines personnes doivent être particulièrement sensibilisées à ce risque. C’est en priorité le cas des personnes diabétiques de type 2, mais aussi des personnes obèses ou en surpoids, des personnes dont le tour de taille augmente, etc. Plus ces facteurs de risques sont cumulés, plus le score de fibrose risque d’être élevé.
N’oublions pas l’alcool, puis le tabac, qui est un facteur de risque de fibrose à part entière ; le surrisque dès la consommation d’un soda par jour ; une alimentation équilibrée, en limitant les produits ultra-transformés, et la pratique sportive qui sont protecteurs.
Cette année encore, SOS hépatites & maladies du foie insiste sur le rôle des sucres ajoutés dans ce fléau de santé public qu’est la maladie du foie gras : consommé en trop grande quantité, le foie transforme et stocke directement les sucres en graisses.
Avec la 2e édition du défi Juin Sans Sucres Ajoutés (le groupe Facebook Juin sans sucres ajoutés), plusieurs milliers de personnes ont décidé d’interroger pendant un mois leur consommation de sucres ajoutés, pour la réduire durablement. Avec cette action innovante, SOS hépatites montre que la mobilisation de chacun est possible contre la MASH.
Pour en savoir plus, nous avons publié en juin 2023 notre « Guide ANTI-NASH » collectif construit à partir des questions les plus souvent posées dans la population [2].
Face l’ampleur et à la transversalité des enjeux de santé publique, SOS hépatites et maladies du foie est dans l’action et remercie tous les acteurs impliqués. Nous demandons un engagement politique fort et des actions concrètes pour renforcer l’égalité d’accès à la prévention, au dépistage et au suivi.
Contacts Presse :
Pascal MÉLIN, Président de la Fédération SOS Hépatites & Maladies du foie, pascal.melin@soshepatites.org, 07 85 62 91 69
Selly SICKOUT, Directrice de la Fédération SOS Hépatites & Maladies du foie, direction@soshepatites.org, 06 74 86 44 48
[1] NASHLETTER/MASHLETTER N°31, février 2024
[2] Le Guide ANTI-NASH SOS hépatites et maladies du foie, juin 2023
MASHLETTER N°33 – MAI 2024
ÉDITO :
Il faut conscientiser le sucre : Juin Sans Sucres Ajoutés.
« Juin Sans Sucres Ajoutés » va débuter dans quelques jours sa deuxième édition, et la MASHLETTER a consacré l’essentiel de son contenu à l‘évènement.
Le but de ce défi n’est pas d’interdire ou de faire la promotion de régimes miracles mais simplement que chacun puisse réaliser la quantité et le type de sucre qu’il consomme. Prendre pleinement conscience c’est notre objectif.
Juin Sans Sucres Ajoutés est un défi collectif, mais c’est individuellement que chacun fixera son propre objectif.
Nous sommes fiers pour cette deuxième édition de voir des soutiens précieux nous rejoindre comme ELPA, la FPRH, la Fédération Addiction et l’ANGH qui a accepté de répondre à quelques questions sur ce challenge.
Le scoop de l’édition 2023 était de découvrir que 15 % des participants ont parfois eu du mal à tenir, évoquant une dépendance, au sucre, un craving même.
La discussion de reconnaitre le sucre comme une substance addictogène est un débat sans fond. D’ailleurs, l’OMS reconnait à demi-mot une dépendance possible qui pourrait s’installer dès le plus jeune âge.
On ne pouvait pas rester sans rien faire alors après l’opération pilote de 2023, nous récidivons …
Nous vous proposons de nous rejoindre et de faire connaitre ce challenge afin qu’il devienne un rendez-vous annuel comme le sont le Défi de Janvier ou le Mois sans tabac…
L’alimentation, c’est la base de notre santé après tout.

#JuinSansSucresAjoutés
#LeGuideAntiNASH
Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie
« JUIN SANS SUCRES AJOUTÉS », C’EST PARTI POUR LA DEUXIÈME ÉDITION !

Communiqué de presse, 15 mai 2024
PDF
Un défi collectif pour prendre conscience de sa consommation
de sucres et mieux la contrôler
Réduire pendant un mois sa consommation de sucres ajoutés, voire tenter de la supprimer totalement : c’est le principe de l’opération “Juin Sans Sucres Ajoutés” initiée par l’association SOS hépatites & maladies du foie.
Après le succès de l’opération pilote menée en 2023, l’association annonce le renouvellement de l’initiative en 2024, avec le soutien de l’Association nationale des hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux (ANGH) [1] et de l’association européenne des malades du foie (ELPA, European liver patients’ association) [2]. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes sur le site dédié https://juinsanssucresajoutes.org.
Si le sucre est indispensable à l’organisme, les risques associés à une consommation excessive sont aujourd’hui bien connus : diabète, troubles cardio-vasculaires, surpoids et obésité, maladie du foie gras, etc. Et l’effet particulièrement délétère des sucres ajoutés dans les aliments ultra-transformés est aujourd’hui clairement démontré.
S’interroger pendant un mois sur sa propre consommation de sucres permet à la fois d’en prendre conscience et de mieux la réguler. C’est ainsi que, à l’issue de la première édition du défi, 88 % des participants déclaraient avoir réduit, en partie ou totalement, leur consommation de sucres ajoutés. Par ailleurs, 14 % des participants ont ressenti des sensations de manque de sucres, ce qui pourrait évoquer l’existence d’une addiction au sucre. Six mois plus tard, 45 % des répondants continuaient à en consommer beaucoup moins qu’auparavant, et 38 % un peu moins.
À l’image du Mois sans tabac ou du Dry January pour l’alcool, l’aspect collectif de l’opération est un atout essentiel. Les participants à l’édition 2023 sont nombreux à en témoigner. Les joyeux échanges entre eux, qu’il s’agisse de recettes, de conseils ou de simples encouragements, ont largement contribué au maintien de leur motivation.
Défi personnel pour chaque participant, l’opération Juin Sans Sucres Ajoutés est aussi une expérimentation collective destinée à mieux comprendre l’intérêt et les difficultés à réduire sa consommation de sucres. Cette année encore, une enquête sera réalisée auprès des participants qui le souhaitent pour faire avancer les connaissances sur la question.
Le défi est ouvert à toute personne majeure. Plusieurs niveaux de participation sont possibles, du simple “Sympathisant”, curieux d’essayer, à l’“Ambassadeur”, motivé pour faire vivre le défi dans son quartier, son association ou son entreprise.
Les résultats de ce défi aujourd’hui alimenteront nos revendications de demain.

→ Les inscriptions sont possibles directement sur le site : https://juinsanssucresajoutes.org.
→ Pour tout renseignement complémentaire : juinsanssucresajoutes@soshepatites.org
[1] Association nationale des hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux, ANGH, https://angh.net
[2] Association européenne des malades du foie, ELPA – European liver patients’ association, https://elpa.eu
VOS INTERLOCUTEURS :
• Dr Pascal Mélin, président de la fédération SOS hépatites & maladies du foie : pascal.melin@soshepatites.org / 07 85 62 91 69.
• Selly Sickout, directrice de la fédération SOS hépatites & maladies du foie : direction@soshepatites.org / 06 74 86 44 48.
• Juliette Pont (Bourgogne-Franche-Comté), Mathilde Leconte (Nouvelle-Aquitaine) et Thomas Laurenceau (Pays de la Loire), membres du comité de pilotage du projet Juin Sans Sucres Ajoutés.

SEMAINE EUROPÉENNE DE LA VACCINATION 2024
22 avril
Aujourd’hui commence la Semaine Européenne de la Vaccination (SEV) qui aura lieu cette année du 22 au 28 avril.
L’augmentation des couvertures vaccinales et la réduction des inégalités sociales de santé sont les priorités nationales, le thème 2024 est celui de « L’aller vers ».
À cette occasion, le réseau SOS hépatites & maladies du foie, partenaire officiel de la SEV, qui porte systématiquement le thème de la « La Vaccination pour Tous » va partager avec vous pendant toute la semaine des informations sur la vaccination en général et contre les hépatites virales en particulier, et surtout vous rappeler que la vaccination est la meilleure des protections contre certaines maladies infectieuses et qu’il est important de se faire vacciner et d’être à jour avec ses vaccins !
Restez à l’écoute et suivez-nous pour ne rien rater !
Et on commence cette semaine de sensibilisation par une question clé : JE DOIS ME FAIRE VACCINER, QUE DOIS-JE SAVOIR ?
- Parlez-en à un professionnel de santé : médecin, pharmacien, sage-femme, infirmier.
- Découvrez la réponse complète sur le site Vaccination-Info-Service (VIS).
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
23 avril

Une autre question clé qui est régulièrement posée : COMMENT SONT REMBOURSÉS LES VACCINS ?
Découvrez la réponse sur le site Vaccination-Info-Service (VIS).
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
24 avril
Jour 3 de la Semaine Européenne de la Vaccination 2024 : nous continuons notre campagne d’information et de sensibilisation.
ET SI ON VOUS DIT QUE LE VACCIN PROTÈGE AUSSI CONTRE LE CANCER ?
Parmi l’ensemble des vaccins, deux permettent d’éviter un cancer : le vaccin contre l’hépatite B et le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV).
Le vaccin contre le virus de l’hépatite B protège contre cette hépatite, contre l’hépatite D aussi (delta) qui n’infecte que les personnes déjà concernées par le virus de l’hépatite B. On peut être contaminé.e par les 2 virus (B et D) en même temps ou le virus de l’hépatite D surinfecte l’hépatite B chronique déjà présente. Il est donc impossible d’avoir l’hépatite D seule ! L’hépatite D provoque une évolution de la maladie du foie plus sévère que l’hépatite B chronique seule. Ce vaccin prévient également d’un éventuel cancer du foie provoqué par les hépatites B et D !
L’OMS alerte sur l’augmentation de la mortalité liée aux hépatites virales. Dans le monde environ 3 500 personnes meurent chaque jour des suites d’une hépatite virale, 83 % des décès recensés étaient causés par l’hépatite B.
Quant à la vaccination contre les papillomavirus (HPV), elle diminue très fortement le risque de cancer du col de l’utérus, mais aussi de la vulve, du vagin, de l’anus, du pénis et de certains cancers de l’oropharynx.
La meilleure protection c’est la vaccination ! Soyez acteur de votre santé et protégez vos proches !
25 avril

Jour 4 de la Semaine Européenne de la Vaccination 2024 !
SOS hépatites et maladies du foie met les lumières sur les hépatites virales.
SAVEZ-VOUS CONTRE QUELLES HÉPATITES VIRALES IL Y A UN VACCIN EN FRANCE ?
Il existe un vaccin contre l’hépatite A, B et D (le vaccin contre l’hépatite B protège contre l’hépatite D aussi !).
- Hépatite A
À savoir : l’hépatite A provoque environ 1 200 infections par an en France, allant de 411 cas (2022) à 3 391 cas (2017) – en diminution depuis le début de la pandémie de Covid-19 (source : Santé Publique France).
Prévention : l’hygiène des mains et la vaccination sont les 2 moyens les plus efficaces pour prévenir la maladie.
Vous n’êtes pas vacciné.e.s contre l’hépatite A ? Parlez-en à votre médecin !
- Hépatite B
À savoir : 10 % des adultes en bonne santé, de 30 % à 100 % des personnes immunodéprimées et 90 % des nouveau-nés de mère porteuse du virus de l’hépatite B (si la sérovaccination à la naissance n’a pas été faite) vont passer à un stade chronique de l’hépatite B s’ils ont été en contact avec le virus – d’où l’importance de se faire vacciner.
Prévention : la prévention de l’infection par le virus de l’hépatite B (VHB) repose essentiellement sur la vaccination. Le schéma vaccinal classique comprend 3 injections. Aucun rappel n’est nécessaire.
Vous n’êtes pas vacciné.e.s contre l’hépatite B ? Parlez-en à votre médecin !
Rappel : il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C ni contre le VIH !
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
26 avril
Jour 5 de la Semaine Européenne de la Vaccination !
RECRUDESCENCE DE LA ROUGEOLE EN FRANCE ET EN EUROPE, RESTONS MOBILISÉS !
Face à la recrudescence des cas de rougeole observée en France et en Europe et à l’aube de l’accueil de nombreux visiteurs à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques 2024, Santé publique France surveille l’évolution de la situation épidémiologique et rappelle l’importance de la vaccination, seul moyen de protection efficace pour freiner la propagation du virus.
Le virus de la rougeole est parmi les plus contagieux. La France bénéficie d’une couverture vaccinale maintenue à un niveau élevé chez les nourrissons du fait de l’obligation vaccinale mise en place en 2018, qui est proche de l’objectif à atteindre pour éliminer la maladie (95% à deux doses) mais qui n’est pas encore atteint. Chez les adultes âgés de 18 à 35 ans, la couverture vaccinale est quant à elle estimée à 90,4% (baromètre 2021). Bien qu’élevée, elle reste en dessous de l’objectif fixé.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
27 avril

Jour 6 de la Semaine Européenne de la Vaccination !
PARLONS DES NOUVEAUTÉS CONCERNANT LA VACCINATION DES ENFANTS AVEC UN RAPPEL DES RECOMMANDATIONS VACCINALES.
APRÈS L’INFORMATION, PLACE À L’ACTION : vous pouvez PRENDRE RENDEZ-VOUS directement avec un professionnel de santé (médecin, pharmacien, sage-femme, infirmier), ou prendre rendez-vous sur Doctolib !
Le réseau SOS hépatites & maladies du foie, partenaire officiel de la SEV, est ravi de partager les trois campagnes de prévention 2024 sur la vaccination disponibles dès maintenant sur le site de Doctolib :
- « La vaccination contre les méningocoques ACWY et B chez les nourrissons évolue ! » : nous sommes fiers d’avoir participé à ce projet, en consortium avec le laboratoire MSD, Association Petit Ange, ensemble contre la méningite et d’autres acteurs du secteur de la santé !
- « Vaccinations : l’adolescence, le moment d’agir ! » : nous sommes fiers d’avoir participé à ce projet, en consortium avec le laboratoire MSD, Demain sans HPV et d’autres acteurs du secteur de la santé !
- « Quelles vaccinations pour protéger nos enfants ? » : nous sommes fiers d’avoir participé à ce projet, en consortium avec le laboratoire MSD et d’autres acteurs du secteur de la santé !
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
28 avril
Jour 7 de la Semaine Européenne de la Vaccination 2024 ! Merci d’avoir été avec nous toute la semaine !
Nous avons parlé des nourrissons, des adolescents, parlons à présent des personnes fragiles et immunodéprimées, dont les personnes porteuses d’une maladie du foie ou maladie hépatique (cirrhose en particulier).
Lorsqu’un PATIENT FRAGILE contracte une INFECTION il a PLUS DE RISQUE de faire une FORME GRAVE et DE DÉCÉDER.
Parlons plus spécifiquement du zona : la Haute Autorité de Santé (HAS) a actualisé le 7 mars 2024 la stratégie de vaccination contre le zona. Causé par la réactivation du virus varicelle-zona, le zona est une affection virale de la peau et des muqueuses qui touche particulièrement les personnes âgées. La HAS recommande la vaccination des personnes immunodéprimées de 18 ans et plus et de tous les adultes de 65 ans et plus avec le vaccin Shingrix.
Soyez acteur de votre santé, pensez à vous faire vacciner pour éviter les maladies évitables surtout si vous êtes une personne fragile et pour protéger un proche qui est fragile !
Et si nous finissions la SEV 2024 avec une question : OÙ TROUVER DE L’INFORMATION FIABLE SUR LA VACCINATION ?
SOS hépatites & maladies du foie, partenaire officiel de la SEV fait la promotion du site Vaccination-Info-Service (VIS) et de sa version dédiée aux professionnels de santé (VIS-Pro).
Et n’oubliez pas le calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2024 et sa version simplifiée !
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
WORLD LIVER DAY 2024
Aujourd’hui, célébrez avec nous le World Liver Day !
Saviez-vous que dans le monde 1,5 milliard de personnes souffrent de maladies chroniques du foie qui font des millions de nouvelles victimes et causent 2 millions de décès chaque année ? La stigmatisation entourant les maladies du foie, en particulier chez les patients et les populations à risque comme les personnes qui s’injectent des drogues, celles qui souffrent de troubles liés à l’alcool ou d’obésité, créent des obstacles importants à la détection et aux soins précoces ce qui augmente le nombre de décès qui auraient pu être éviter.
La bonne nouvelle c’est que 90% d’entre elles sont évitables et qu’il existe des solutions pour les prévenir et en guérir : de simples changements de mode de vie, tels qu’une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier, des dépistages ponctuels et la vaccination contre les virus de l’hépatite peuvent réduire considérablement le risque de maladies du foie !
En France, chaque année, près de 12 000 cancers du foie sont diagnostiqués dont une grande partie est évitable. C’est pourquoi, notre réseau SOS hépatites & maladies du foie a créé une plateforme de propositions pour rappeler qu’il est impératif de mettre en place des politiques de prévention et de santé publique efficaces pour enrayer la progression de ce cancer, appelé à devenir le plus meurtrier des prochaines décennies, découvrez-la ici : https://soshepatites.org/luttons-contre-le-cancer-du-foie/ !
Pour en savoir plus sur le World Liver Day, cliquez ici : https://worldliverday.org/.

Tous ensemble contre les maladies du foie !
MASHLETTER N°32 – MARS/AVRIL 2024
ÉDITO :
Depuis quelques mois, ça ne vous aura sans doute pas échappé, on essaie de vous familiariser avec les nouvelles dénominations de la NASH : la NAFLD est devenue MASLD et la NASH s’appelle désormais MASH.
Donc, avec l’arrivée du printemps, la NASHLETTER n’a pas changé d’heure, mais elle a quitté son N pour s’habiller d’un magnifique M, et devenir ainsi la MASHLETTER qu’elle devrait garder désormais hiver comme été, sous réserve d’une nouvelle modification de nomenclature !
Mars est le mois de la Journée mondiale de lutte contre l’obésité. L’obésité, cette épidémie, pourtant non transmissible, mais qui touche 1 milliard d’individus dans le monde et près d’un adulte sur 5 en France.
Cette année, SOS hépatites et maladies du foie a publié un communiqué de presse à l’occasion de cette journée pour rappeler que le foie silencieux est trop souvent oublié des complications de l’obésité. Il n’en fallait pas plus pour nous donner envie de faire un numéro spécial.
La France s’est dotée dans chaque région d’un centre de soins spécialisé dans l’obésité (CSO) et nous avons voulu interviewer le Pr Marie-Claude Brindisi, responsable du CSO de Dijon. Mieux connaitre les CSO, pour mieux comprendre l’obésité et les parcours de soins.
L’obésité reste stigmatisante et elle n’est jamais voulue, comme le raconte Anne Sophie Joly dans son livre manifeste : « Je n’ai pas choisi d’être grosse ».
Mais le scoop du mois c’est aussi l’annonce officiel de la mise sur le marché du premier médicament anti MASH aux États-Unis, le resmetirom, qui sera sans doute bientôt disponible en France. Alors quel regard porter ? Quelles seront les conditions d’attribution ?
SOS hépatites et maladies du foie s’engage au quotidien dans la lutte contre la MASH avec notamment un projet qui nous tient à cœur, l’annonce officielle d’une nouvelle édition de « Juin Sans Sucres Ajoutés » en 2024.
Une autre initiative devrait aussi faire des émules, c’est le lancement par un de nos militants atteint de MASLD, d’une action innovante, celle de faire de l’activité physique en étant connectés, une idée originale pour se motiver là encore, avec l’aide du groupe.
Des actions dont nous sommes fiers, merci de continuer à nous suivre !
#JuinSansSucresAjoutés
#LeGuideAntiNASH
Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie
L’OMS ALERTE SUR L’AUGMENTATION DE LA MORTALITÉ LIÉE AUX HÉPATITES VIRALES
L’OMS alerte sur l’augmentation de la mortalité liée aux hépatites virales.

Dans le monde environ 3 500 personnes meurent chaque jour des suites d’une hépatite virale, selon le dernier rapport publié le mardi 9 avril 2024 par l’Organisation mondiale de la santé, en ouverture de son sommet mondial qui se tient à Lisbonne du 9 au 11 avril. Les hépatites virales sont ainsi responsables de 1,3 million de décès en 2022 (83 % des décès recensés étaient causés par l’hépatite B et 17 % par hépatite C), soit autant que la tuberculose. En 2019, on déplorait 1,1 million de décès !
L’objectif d’élimination fixé par l’OMS d’ici 2030 devrait encore être réalisable, si des mesures rapides sont prises dès maintenant.
En France, l’objectif d’élimination du virus de l’hépatite C en 2025 ne sera pas atteint. La France reste en bonne voie pour 2030, mais il est important de maintenir nos efforts : optimisation du dépistage, du rattrapage de la vaccination contre l’hépatite B, davantage de parcours de soins simplifié, d’accompagnement dans l’hépatite C pour réduire les recontaminations, et d’accompagnement pour les personnes vivant avec l’hépatite B chronique, pour laquelle il n’existe pas encore de traitement curatif.
SOS hépatites & maladies du foie rappelle que l’actualisation des recommandations pour la prise en charge des hépatites virales B, C, D est intégralement en ligne depuis la fin d’année 2023. La coordinatrice du rapport hépatites virales le Dr Françoise ROUDOT-THORAVAL nous a fait l’honneur de nous présenter les nouvelles recommandations le 23 novembre à l’occasion de notre Forum National 2023, le replay est disponible, le diaporama aussi !
Les personnes vivant avec une hépatite virale ne peuvent pas attendre : SOS hépatites & maladies du foie demande rapidement aux pouvoirs publics de poursuivre les décisions politiques et d’augmenter les moyens financiers et humains dans la lutte contre les hépatites virales !
HOMMAGE À MICHEL…
MORT EN TRAVERSANT LE DESERT
Cet homme était hépatant, érudit, acteur, autodidacte, cuisinier, chansonnier, poète, écrivain, amoureux des chats, il a aussi été président de SOS Hépatites en Franche-Comté et président de la Fédération SOS Hépatites.
Le militantisme était le carburant de sa vie et il disait : « ma cirrhose et mon hépatite C m’ont sauvé la vie ! ».
Il a été nourri par la lutte contre le VIH bien que n’étant pas malade et la découverte de son hépatite C a donné sens à la deuxième moitié de sa vie.
Il a bénéficié de plusieurs traitements jusqu’à sa guérison virale. Oui, sa cirrhose l’a sauvé. En effet, c’est lors de la surveillance biannuelle de celle-ci, en réalisant une échographie, que l’on a découvert son cancer du rein qui fut ainsi pris en charge à temps.
Michel ne se contentait pas de porter la voix des patients, il était la voix des malades, la voix des personnes vulnérables.
A travers ses engagements dans les formations des patients, des acteurs de santé et soignants universitaires, ses représentations au sein du conseil d’orientation de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales ; dans le comité de lutte contre les hépatites virales avec le Pr Daniel DHUMEAUX ; ou il y a encore quelques mois au sein de l’ODSE (Observatoire du droit à la santé des étrangers), il portait la voix des malades.
Tu nous laisseras le souvenir de ton engagement total et entier lors de la réalisation des premiers états généraux de l’hépatite C, puis tu nous as aidé à réaliser la première grande enquête sur la qualité de vie des malades (menée en vie réelle), ensuite tu en as diffusé les résultats. Il y a aussi eu l’enquête sur les délais de rendez-vous avec un hépatologue et tant d’autres.
Souvenir aussi quand tu as eu l’idée de la création d’une association européenne des patients malades du foie en compagnie de nos amis belges, ELPA, l’association européenne des malades du foie, était née.
Souvenir quand tu nous aidais à faire des PowerPoint au dernier moment, ou avant internet quand tu récupérais les faxes des conclusions des échanges menés dans les congrès américains pour en faire bénéficier tous les malades en France.
Et puis il y a eu l’arrivée des nouveaux médicaments qui t’a permis enfin de guérir. Toi, l’énergie de ta guérison tu l’as réinvesti dans la lutte pour l’accès aux soins en dénonçant le prix des traitements et en entrainant de nombreuses associations dans ce projet permettant de faire baisser le prix de ses nouveaux médicaments révolutionnaires.
Tu aimais à dire : « les médecins qui me suivent ne me rattraperont pas » mais tu n’imaginais pas qu’il n’y aurait plus de médecin.
Ton dernier combat était pour dénoncer et lutter contre les déserts médicaux dont tu étais la victime comme de nombreux autres malades. Car il ne s’agit plus de parler de maltraitance mais de non-traitance médicale.
Depuis plus de 3 ans, aucun médecin n’avait accepté de s’occuper de toi et de la surveillance de ta santé.
Mais Michel, tu n’aurais pas dû mourir pour dénoncer les déserts médicaux !
Michel, tu resteras notre saltimbanque hépatant.
Nous poursuivrons tes luttes et tes combats pour diffuser les connaissances médicales en portant une égalité des soins et de leur accès pour tous, en commençant par lutter contre les déserts médicaux.
Michel BONJOUR né le 19 janvier 1947, décédé le 6 mars en 2023 en traversant un désert médical.
Pascal MÉLIN, Président de la Fédération SOS Hépatites & Maladies du foie
JOURNÉE MONDIALE DE L’OBÉSITÉ

Communiqué de presse, le 4 mars 2024
Version PDF
Le 4 mars, c’est la Journée mondiale de l’obésité ! Vous allez-vous demander pourquoi SOS hépatites & maladies du foie rejoint une telle manifestation ?
C’est parce que les maladies métaboliques du foie sont en passe de devenir la première cause de maladies du foie les plus graves en France, entraînant la cirrhose et le cancer du foie.
Alors SOS hépatites & maladies du foie se doit d’être là et de faire entendre la voix et place du foie, cet organe toujours trop silencieux.
L’obésité est une maladie systémique, c’est-à dire qu’elle touche plusieurs organes. Ses complications (risques cardio-vasculaires, diabète, troubles musculosquelettiques, dyslipémie, cancers plus fréquents, dépression, etc. et stigmatisation) imposent la coordination en réseau de divers professionnels de santé et un travail à l’échelle sociétale.
Et voilà que depuis quelques années on découvre que le foie s’invite dans les complications de l’obésité. En France métropolitaine 8,5 millions de personnes sont en situation d’obésité d’une part. D’autre part tous facteurs de risques confondus, 800 000 personnes ont de la graisse dans leur foie et ne la supportent pas. Elles vont donc avoir une fibrose qui risque de les emmener progressivement vers une cirrhose, 220 000 sont déjà à un stade de fibrose avancée [1]. L’atteinte hépatique n’est pas au premier plan, mais c’est un véritable « mouchard » de difficultés de santé.
Tous les voyants sont aux rouges, le cap du 1 milliard de personnes en situation d’obésité sur la planète est franchi selon l’OMS [2], qui partage les chiffres de l’étude récemment publiée dans The Lancet. La comparaison de l’obésité entre 1990 et 2022, soit sur une période de 32 ans, confirme que l’obésité a quadruplé chez les adolescents et doublé chez les adultes. Le plus inquiétant et que les évaluations précédentes pensaient atteindre de tel chiffre en 2030, mais l’épidémie s’accélère et nous dépasse. Bien sûr la morbidité des patients obèses pendant l’épidémie de COVID-19 doit aussi nous alarmer !
Depuis une vingtaine d’année, on constate que l’épidémie d’obésité touche les pays riches et on évoque la suralimentation et la sédentarité. Aujourd’hui, l’épidémie touche de plein fouet les pays à revenu faible et intermédiaire (Amérique du Sud, pays insulaires du Pacifique et des Caraïbes, Asie du Sud-Est, pays d’Afrique du Nord) et on invoque de plus en plus l’augmentation de la part du sucre et surtout les aliments ultra-transformés.
Aujourd’hui, on attend avec impatience l’arrivée de nouveaux médicaments mais ils ne resteront que des outils et aucunement une solution à l’épidémie de l’obésité : « dépistage et prévention restent des éléments clés et cela dès 2024 ».
SOS hépatites & maladies du foie constate en France l’augmentation des cas de cirrhose ou de cancer sur la maladie métabolique du foie, nommée plus couramment la maladie du foie gras.
C’est pourquoi avec ses moyens SOS tente de lutter contre cette épidémie d’obésité et met en place différentes actions, dont la principale est le mois « Juin sans sucres ajoutés [3] » un défi individuel, pour une expérience et des bénéfices collectifs. L’idée de ce mois sans sucres ajoutés est de prendre conscience de la quantité de sucre que l’on consomme chaque jour et d’essayer de réduire les aliments sucrés comme gâteaux, boissons sucrées, plats industriels et même les produits salés dits ultra-transformés, sans oublier l’activité physique, sans contraintes inutiles et toujours dans la bonne humeur.
Suivez-nous et rejoignez prochainement l’édition Juin sans sucres ajoutés 2024 !
CONTACTS PRESSE :
Pascal MÉLIN, Président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie, pascal.melin@soshepatites.org, 07 85 62 91 69
Juliette PONT, Chargée de communication SOS NASH, nashletter@soshepatites.org, 06 82 08 59 57
[1] Pour en savoir plus lisez la NASHLETTER N°31 de SOS hépatites & maladies du foie, 26 février 2024, https://soshepatites.org/nashletter-n31-fevrier-2024/
[2] Organisation mondiale de la santé, OMS, « Une personne sur huit est obèse aujourd’hui », 1er mars 2024, https://www.who.int/fr/news/item/01-03-2024-one-in-eight-people-are-now-living-with-obesity
[3] Découvrez l’expérimentation Juin sans sucres ajoutés 2023, https://soshepatites.org/juin-sans-sucres-ajoutes-2023/
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