NASHLETTER N°27 – OCTOBRE 2023

ÉDITO :                                                              

Les congrès se suivent mais ne se ressemblent pas, et chaque année en octobre, c’est celui de l’AFEF. L’hépatite C tire sa révérence petit à petit au profit de la NAFLD, pardon, il faut dire maintenant la MAFLD, qui envahit progressivement le terrain hépatologique. Dans les programmes, l’hépatite C est désormais classée dans les maladies rares.
Quand à la NASH, les hépatologues cherchent les malades les plus gravement atteints et c’est visiblement du côté des diabétiques qu’on les trouve. Dépister, évaluer, traiter, une séquence que l’on connait bien avec les hépatites virales mais que nous devront réécrire pour les hépatites métaboliques qui sont en lien avec des comportements, comme la maladie alcoolique ou la NASH.
Pour mieux appréhender cette réalité et en tirer des recommandations, nous avons décidé de vous raconter l’histoire de Kévin, atteint d’obésité, il a accepté qu’on suive mois après mois son parcours de soins.
Sportif sédentaire, vous connaissez ? Un peu contradictoire, mais oui, ça existe, on vous explique de quoi il s’agit et aussi comment y remédier. « Des bonbons ou un sort » ! Certes, Halloween n’est pas la période idéale pour faire régresser sa stéatose, mais il existe des alternatives à la fois ludiques et saines, mais tout aussi effrayantes…
Continuez à nous envoyer vos questions, elles sont parfois très personnelles, mais toujours intéressantes et nous inspirent pour compléter la prochaine version du guide anti-NASH.
Laissez vous ensorceler par cette NASHLETTER d’Halloween. 🎃 🎃 🎃

#JuinSansSucresAjoutés
#LeGuideAntiNASH

Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie

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LES « RDV SANTÉ » POUR LES DEMANDEURS D’ASILE

Communiqué de presse, 16 octobre 2023
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Les « rendez-vous santé » pour les demandeurs d’asile : l’OFII en situation de conflit d’intérêt et de violation de la déontologie médicale

La proposition d’un bilan de santé librement consenti, aussi rapidement que possible après l’entrée en France, est nécessaire et doit être développée. Quel que soit le nom qu’on lui donne, ce nécessaire « Rendez-vous santé » doit impérativement être réalisé par un service de prévention en santé présentant des garanties en terme de consentement libre et éclairé. Parce qu’il exerce des missions de « contrôle médical » dans le cadre des « visites médicales obligatoires » pour les étrangers admis au long séjour, l’Ofii ne peut donc pas procéder à des actions de soins et de prévention, le cumul de telles missions d’une part, et de contrôle médical d’autre part, étant strictement prohibé par l’article 100 du Code de déontologie médicale. A rebours des recommandations en matière de prévention en santé, ce « rendezvous santé », s’il est pratiqué à l’Ofii ou dans tout autre lieu de contrôle médical, impose des dépistages prétendument consentis et empêche de recueillir un consentement libre et éclairé des patients.

A l’occasion du Comité Interministériel du 6 novembre 2019, le gouvernement a annoncé sa volonté d’expérimenter un « rendez-vous santé » dans les quatre mois suivant l’arrivée en France des étrangers « primo-arrivants ». Objectif annoncé : « adapter les soins délivrés aux vulnérabilités liées au parcours de migration (psycho-trauma, maladies infectieuses) ». Il s’agissait de structurer « l’organisation d’un rendez-vous santé en ville (appui aux professionnels de santé, accès à des interprètes, rémunération de la consultation adaptée au temps passé avec ces patients particulièrement précaires)… ».
Nos organisations soutiennent de longue date, les projets visant à proposer aux migrants en situation précaire un accès effectif aux soins incluant la proposition d’un bilan de santé librement consenti aussi rapidement que possible après l’entrée en France. En ce sens l’instruction interministérielle santésocial du 8 juin 2018 reste une référence particulièrement utile.
Mais la mise en œuvre du projet gouvernemental de 2019 pose problème, car avec le « plan vulnérabilité » de mai 2021, c’est le Ministère de l’Intérieur qui s’est retrouvé en charge de concrétiser l’action, à la place des autorités de santé. Le ministère de l’Intérieur, en lançant l’expérimentation pour une partie du public cible (les demandeurs d’asile et certains titulaires de visas d’installation en France), a fait le choix de confier le « rendez-vous santé » à son établissement public en charge notamment de l’accueil des nouveaux arrivants et des demandeurs d’asile, l’Ofii.

Or choisir l’Ofii pour cette mission est contraire au principe du libre consentement en matière de soins et de prévention : comment un étranger nouvellement arrivé en France pourrait-il librement choisir de procéder à tel ou tel examen de santé (dont des dépistages du VIH et des hépatites) lorsque la « proposition » est formulée au sein même de l’organisme, sous tutelle du ministère de l’Intérieur, en charge de plusieurs missions de contrôles obligatoires conditionnant le droit au séjour légal en France ?

Le service médical de l’Ofii est en effet déjà chargé par la loi de procéder au contrôle sanitaire des étrangers légalement admis sur le territoire. A l’issue de cet examen obligatoire, le certificat médical délivré par l’Ofii indique si l’étranger remplit ou ne remplit pas les conditions médicales autorisant son séjour en France.
Ce cumul de fonctions au sein de l’Ofii, d’une part de contrôle médical (visite médicale obligatoire) et d’autre part de prévention (« rendez-vous santé » de dépistage et d’orientation) est incompatible avec les principes de libre adhésion du patient aux propositions de prévention et de soins.
Ce cumul est, en ce sens, explicitement prohibé par la déontologie médicale, l’article 100 du Code de déontologie médicale (R4127-100 du Code de la santé publique) prévoyant qu’ « un médecin exerçant la médecine de contrôle ne peut être à la fois médecin de prévention ou, sauf urgence, médecin traitant d’une même personne. »
Le Haut conseil pour la santé publique, dans son avis du 6 mai 2015 relatif aux recommandations concernant la visite médicale des étrangers primo-arrivants en provenance de pays tiers, confirme : « qu’il existe un obstacle éthique et déontologique à ce que ces deux fonctions [contrôle et prévention] soient effectuées par une même structure. »
De surcroit, le « rendez-vous santé » au sein du service médical de l’Ofii pose à ce jour les problèmes pratiques suivants :

  • l’annonce des résultats d’un dépistage (TROD notamment) se fait à ce jour sans garantie d’interprétariat, incluant les cas d’annonce d’une découverte de maladie grave ;
  • la prise en soins après l’annonce de la découverte d’une maladie grave est limitée à la simple indication des lieux de soins éventuels, sans assurance de la solvabilité de la personne [qui aide à l’ouverture des droits ?], et sans aucun suivi [qui s’assure a posteriori du succès de l’orientation ?] à rebours des préconisations de l’instruction sur le parcours santé des primo-arrivants ;
  • le stockage des données médicales par l’Ofii, établissement public sous tutelle du Ministère de l’Intérieur, est source de méfiance légitime des usagers sur la robustesse du secret médical.

Afin de respecter l’objectif annoncé que le « rendez-vous santé » puisse « apporter une réponse aux difficultés spécifiques rencontrées par ce public [demandeurs d’asile] en matière d’accès aux soins (méconnaissance du système de soins, maîtrise limitée de la langue)iii », nos organisations recommandent les mesures suivantes :

  • généraliser la proposition d’un bilan de santé adapté librement consenti dans les premiers mois de présence en France des nouveaux arrivants. Pour les demandeurs d’asile, les SPADA ou l’antenne Ofii du GUDA pourraient délivrer une information systématisée et adaptée avec interprètes professionnels, en sus de l’éventuel examen de vulnérabilité spécifique aux demandeurs d’asile ;
  • alerter sur le fait que le « rendez-vous santé » à l’Ofii n’est pas un « moindre mal » permettant le dépistage nécessaire de maladies graves, mais un effritement des garanties de libre consentement qui entrave la dynamique nécessaire pour la promotion de la santé des usager.e.s et détériore le fonctionnement d’ensemble du système de santé.
  • assurer une orientation des personnes volontaires pour un bilan de santé vers le système de santé de droit commun, seul à même d’assurer les suites médicalement nécessaires en cas de dépistage d’une maladie grave ;
  • séparer visiblement, pour les usagers, les instances de contrôle sanitaire susceptibles d’avoir un retentissement sur leur situation administrative, des lieux de prévention, soins et dépistages centrés uniquement sur la préservation de la meilleure santé possible des patients ;
  • pour les demandeurs d’asile, expliciter la différence entre les objectifs de détection de la « vulnérabilité médicale » dans le cadre de la procédure d’asile, d’avec les objectifs de prévention et de soins de toute personne quel que soit son statut administratif ;
  • renforcer l’information les étrangers nouvellement arrivés sur le fonctionnement du système de santé français, notamment à l’aide d’interprètes professionnels et de documents adaptés ;
  • pour ce faire , permettre une ouverture sans délai des droits à une protection maladie, à rebours du délai nouvellement imposé par décret en 2019 aux demandeurs d’asile, délai d’ailleurs immédiatement abrogé au profit des Ukrainiens bénéficiaires de la Protection temporaire.

Nos organisations demandent aux autorités de santé de veiller au respect de la déontologie médicale, rien dans la situation des ressortissants étrangers ne justifiant qu’il y soit dérogé.


L’ODSE est constitué des organisations suivantes :
ACT UP Paris, AFVS (Association des familles victimes du saturnisme), AIDES, ARCAT, LA CASE DE SANTÉ (Centre de santé communautaire – Toulouse), CATRED (Collectif des accidentés du travail, handicapés et retraités pour l’égalité des droits), CENTRE PRIMO LEVI, CIMADE, COMEDE (Comité pour la santé des exilé.e.s), CoMeGAS, CRÉTEIL-SOLIDARITÉ, DOM’ASILE (Domiciliation et accompagnement des personnes exilées), DROITS D’URGENCE, FTCR (Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives), GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés), la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME, MÉDECINS DU MONDE, MÉDECINS SANS FRONTIERES, MIGRATIONS SANTE ALSACE, le MOUVEMENT FRANÇAIS POUR LE PLANNING FAMILIAL, MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), RÉSEAU LOUIS GUILLOUX, SIDACTION, SIDA INFO SERVICE, réseau SOLIPAM, SOLIDARITÉ SIDA, SOS HÉPATITES.

LUTTONS CONTRE LE CANCER DU FOIE

Mise à jour du 2 février 2024 – Découvrez la version courte de la plateforme de revendications SOS Hépatites & Maladies du foie « Luttons contre le cancer du foie » !

Depuis 1996, la fédération SOS hépatites & maladies du foie défend les personnes atteintes de pathologies chroniques du foie. Ayant initialement concentré son action sur les hépatites virales, la fédération s’est aussi tournée au fil des ans vers les autres pathologies chroniques du foie, en particulier la NASH, la stéato-hépatite non alcoolique aussi appelée la maladie du foie gras, dont les causes sont liées à notre mode de vie moderne : malbouffe, manque d’activité physique et excès de sédentarité, provoquant une hausse du diabète et de l’obésité, deux facteurs clés dans l’apparition de cette maladie du foie.
Si le champ d’action s’est étendu, l’esprit est resté le même : informer, soutenir et défendre sans discrimination toutes les personnes concernées par les maladies chroniques du foie, prévenir ces maladies et leur aggravation, favoriser leur dépistage et, par-dessus tout, faire entendre la parole des patients. 
Au fil du temps, des luttes spécifiques ont été menées, souvent avec succès : pour l’accès universel au traitement contre l’hépatite C ou encore pour la vaccination contre l’hépatite B. Mais s’il est un combat commun à toutes les maladies chroniques du foie, c’est celui contre le cancer du foie. Ce cancer tue chaque année 10 000 personnes en France, soit 2,5 fois plus que les accidents de la route, et on en parle trop peu.
Les prévisions épidémiologiques sont alarmantes : si nous ne faisons rien, les décès par cancer du foie exploseront dans les années à venir. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, en 2040, le cancer du foie pourrait être diagnostiqué chez 1,4 million de personnes et 1,3 million pourraient en mourir.
Pourtant, ce cancer est largement évitable : par la vaccination, par la prévention des comportements addictifs, par la réduction des risques, par les traitements ou encore par l’éducation nutritionnelle et sportive.
Il est donc urgent d’agir vigoureusement et de manière coordonnée, pour renverser la tendance. C’est la raison d’être de cette plateforme : proposer une stratégie globale contre le cancer du foie, très difficile à guérir en France parce qu’il est diagnostiqué tardivement, mais qu’il est possible de prévenir efficacement.

Découvrez la plateforme : ICI.

#LiverCancerAwarenessMonth

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – #JuinSansSucresAjoutés

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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 Un mois sans sucres ajoutés : les résultats d’une expérience collective inédite 

Pendant un mois, du 1er au 30 juin dernier, plusieurs centaines de volontaires ont réduit autant que possible leur consommation de sucres ajoutés, à l’initiative de l’association SOS hépatites & maladies du foie. Pour chaque participant, il s’agissait à la fois de relever un défi personnel et de contribuer à une expérimentation collective visant à évaluer les bienfaits et les difficultés d’une telle démarche.
Les résultats de cette étude collaborative inédite ont été présentés le 3 octobre par l’association, à l’occasion d’une conférence de presse. L’analyse des 203 réponses au questionnaire final soumis aux participants est éloquente :
• 88 % des participants ont réduit leur consommation de sucre durant le mois de juin, dont 47 % « totalement » ou « beaucoup ».
• 62 % ont néanmoins ressenti des sensations de manque, et 39 % considèrent qu’ils avaient un véritable problème d’addiction au sucre.
• Pour autant, de nombreux effets bénéfiques sont également notés. Les plus importants sont la diminution des fringales, pour 45 % des participants, et la perte de poids pour 30 %.
• Enfin la moitié des répondants font part de leur volonté de continuer à poursuivre le challenge au-delà du mois officiel, et l’autre moitié assure qu’elle continuera de façon moins stricte, ou qu’elle fera désormais plus attention à ce qu’elle mange. Soit 100 % de personnes motivées pour continuer, d’une manière ou d’une autre, à consommer moins de sucres ajoutés !

Un appel pour renouveler et amplifier l’opération en 2024
Au vu de ces résultats encourageants, SOS hépatites & maladies du foie formule plusieurs propositions pour mieux accompagner toutes celles et tous ceux qui souhaitent à leur tour en finir avec les excès de sucres, et lance un appel à une mobilisation collective pour « organiser dès 2024 un nouveau mois sans sucres ajoutés de grande ampleur, ludique et participatif ».
Pour le Dr Pascal Mélin, président de l’association, « renouveler et amplifier une telle initiative, qui a été imaginée, testée et validée par les usagers eux-mêmes, représenterait une avancée forte en matière de santé publique. »
« Face à la menace majeure que représentent les maladies liées à l’excès de sucre, telles que l’obésité, le diabète ou la maladie du foie gras, il est essentiel que chacun prenne conscience de sa propre consommation, poursuit le Dr Mélin. Participer à un défi collectif permet d’y parvenir plus facilement : la bonne humeur et la bienveillance entre les participants est un gage de réussite. Et derrière, ce sont des années de vie en bonne santé qui sont gagnées. »

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NASHLETTER N°26 – SEPTEMBRE 2023

ÉDITO :                                                              

Changer de nom pour changer de vie …
Beaucoup de personnes changent de nom pour changer de vie … En est-il de même pour la NASH ?
Le changement de concept permet parfois de changer les idées et la façon de voir les problèmes. Einstein disait : « Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avions quand nous les avons créés. »
La NASH était une maladie pure, non liée à l’alcool ni au diabète, cela a favorisé les bases de sa compréhension. Maintenant en 2023, on convient qu’il y a des formes impures. Une nouvelle classification va contribuer à un regard différent, et donc à des explorations ciblées et des nouvelles pistes de traitement.
La deuxième info de la rentrée, c’est l’alerte sur la NASH en pédiatrie, ce fut un sujet majeur du Paris Nash Meeting. Comme pour le réchauffement climatique, des décisions politiques fortes doivent être prises rapidement. Sinon, l’épidémie qui progresse déjà chez les plus jeunes sera catastrophique dans quelques années et il sera alors difficile de faire marche arrière.
Nos connaissances progressent et donnent souvent raison aux articles publiés dans la NASHLETTER. Ainsi, les indices pour percevoir le sucre comme une drogue, commencent à se cristalliser. Les outils d’évaluation et de dépistage s’améliorent comme pour le LiverRisk© qui pourrait bien rivaliser avec le Fib-4. Enfin une étude étonnante réalisée chez des infirmières, évoque la possibilité d’un lien entre la consommation de produits ultra transformés et la dépression récidivante saisonnière ! Le sucre, toujours le sucre …
Cela offre une nouvelle vision avec d’autres alternatives de prises en charge et donne envie de reprendre en 2024 le défi « Juin sans sucres ajoutés » initié par notre association cette année.
#JuinSansSucresAjoutés
#LeGuideAntiNASH

Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie

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INVITATION PRESSE – 3 octobre 2023, 10h30-12h

INVITATION PRESSE
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 Un mois sans sucres ajoutés 

Bilan d’une expérimentation collective inédite

Pendant un mois, du 1er au 30 juin dernier, des volontaires ont réduit autant que possible leur consommation de sucres ajoutés, à l’initiative de l’association SOS hépatites & maladies du foie. Pour chaque participant, il s’agissait à la fois de relever un défi personnel et de contribuer à une expérimentation collective visant à évaluer les bienfaits et les difficultés d’une telle démarche.

Perte de poids, disparition des fringales, mais aussi sensation de manque et difficultés relationnelles… L’analyse des 203 réponses au questionnaire final soumis aux participants est éloquente ! 

Les résultats de cette enquête feront l’objet d’une présentation par poster aux Journées scientifiques de la Société française d’hépatologie (AFEF), du 4 au 6 octobre à Rennes.

Le Dr Pascal Mélin, président de la fédération SOS hépatites & maladies du foie, vous invite à la présentation détaillée de ces résultats en avant-première, lors d’une conférence de presse en ligne le :

Mardi 3 octobre de 10h30 à 12h

CONTACT :

Cliquez sur une des options ci-dessous et attendez notre retour !

☞ Je participerai à la conférence de presse du 3 octobre

Je ne pourrai pas participer, mais je souhaite recevoir le dossier de presse

L’HÉPATANTE N°71 – JUILLET/AOÛT 2023

ÉDITO

Septembre, c’est la rentrée ! Ce numéro 71 de l’Hépatante couvre juillet et août 2023. Il est très spécial pour SOS hépatites & maladies du foie : le 28 juillet c’est la Journée mondiale contre les hépatites virales, même si notre lutte est quotidienne ! Nous avons fait du bruit – à travers notre communiqué de presse, paru le 27 juillet, et nos actions terrains – nous continuons dans ce numéro de porter cette Journée et notre lutte, parce que les malades et leurs proches méritent le meilleur ! Commençons par mettre en avant les nombreuses, récentes, et très intéressantes données épidémiologiques et économiques publiées tels que : le rapport annuel sur l’évolution des Charges et Produits de l’Assurance Maladie pour l’année 2024, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 25 juillet 2023, n°15-16 Dépistage des hépatites B, C et Delta, enjeu majeur pour atteindre l’élimination, publié à l’occasion de la Journée mondiale 2023, et le communiqué de presse de l’alliance mondiale contre l’hépatite, WHA, que nous avons relayé : « les hépatites B et C augmentent significativement le risque de développer un cancer plus que de fumer un paquet de cigarette par jour ». Nous remercions vivement toutes les acteurs impliqués : merci de poursuivre l’élimination et l’accompagnement des malades, merci à nos bénévoles, aux malades avant tout, et à toutes les personnes qui nous font confiance.
Au cours de la période 2014-2022, les données de remboursement de l’Assurance maladie montrent une augmentation du nombre de personnes testées chaque année entre 3 et 9% pour les Ac anti-VHC et entre 3 à 12% pour l’Ag HBs, à l’exception de l’année 2020 marquée par une diminution de 7% et 6% pour les Ac anti-VHC et l’Ag HBs respectivement. Pour les Ac anti-VHD, l’augmentation annuelle du nombre de personnes testées a été encore plus importante, variant de 7% en 2015 à 20% en 2021, à l’exception de 2020 (diminution de 3%).
Nous demandons toujours d’autres données épidémiologiques majeures telles que le nombre à jour de personnes vivant avec une hépatite B, B & D, C, le taux de couverture vaccinale contre l’hépatite B chez les adolescents.
Nous restons fidèles à notre slogan « un traitement pour tous, une guérison pour chacun, mais une protection universelle » et partageons ici nos revendications pour éliminer les hépatites virales en France.
Hépatite B : nous avons beaucoup parlé de la vaccination mais nous n’oublions pas les malades, les révolutions auront aussi lieu dans l’hépatite B. Nous sommes impatients ! Parlons donc de la guérison fonctionnelle avec le Bepirovirsen. Mettons à jour les informations sur les tensions d’approvisionnement de stock de vaccins contre les hépatites A et B ce 15 septembre 2023 : tous les vaccins contre l’hépatite B à destination des adultes et ados à partir de 16 ans sont en tension d’approvisionnement : Engerix B 20®, HBVAXPRO 10® et Twinrix adulte®. Cette mise à jour est une occasion que nous ne manquons pas pour partager les différents schémas vaccinaux qui existent dans la vaccination contre l’hépatite B. En effet, le schéma préférentiel comporte trois doses, celui à deux doses est très spécifique ! Nous parlons également du lancement de la campagne générale de rattrapage de la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) pour tous les élèves de 5ème dès la rentrée 2023 qui peut être étendue à tous les autres rattrapages de vaccination : ROR, DTP coqueluche, hépatite B, méningite à méningocoque C. Quel sera l’impact des tensions d’approvisionnement des vaccins contre l’hépatite B sur cette opportunité de rattrapage de vaccination inédite que représente la campagne nationale ? Retenons aussi que pour les personnes de plus de 11 ans un.e pharmacien.ne ou une.e infirmier.ère peut désormais prescrire et administrer le vaccin contre l’hépatite B.
Hépatite D : une seconde molécule est efficace et arrive !
Hépatite C : l’évolution possible de la stratégie de dépistage du VHC en France : ajout de la recommandation « à partir de 40 ans et avant endoscopie digestive ».
Découvrez toutes les autres actualités de juillet et août qui nous ont marquées, terminez par l’agenda, mais avant ce dernier il y a la rubrique « Vos questions – nos réponses » : je vis avec une hépatite B en France, est-ce que je peux intégrer une filière de santé ?

L’équipe rédactionnelle, Fédération SOS hépatites & maladies du foie

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NASHLETTER N°25 – JUILLET/AOÛT 2023

ÉDITO :                                                              

Juillet 2023 est certifié par les annales météorologiques comme le mois le plus chaud de l’histoire, avec des températures extrêmes, jamais enregistrées auparavant, entrainant des incendies spectaculaires un peu partout dans le monde.
L’avenir climatique qui se prépare nous laisse un goût amer, mais c’est du goût sucré dont nous voulons vous parler aujourd’hui. Car même si le sucre a un goût agréable, il avance masqué mais sera le principal responsable d’une catastrophe planétaire, sanitaire celle-ci… Engendrant une progression de l’obésité et du cortège de maladies qui l’accompagne : diabète, maladies cardiovasculaires et … NASH (ou plutôt SLD, car, vous verrez, on change de nom !).
Dans cette NASHLETTER d’été, vous allez faire la connaissance de Christian, sportif, en léger surpoids, une alimentation correcte, une consommation d’alcool moindre, qui était loin de s’imaginer malade, et pourtant…
Nous l’avons interrogé sur son parcours et son interview est suivie de celle de Stéphanie, l’infirmière d’éducation thérapeutique du patient (ETP) du centre hospitalier qui le suit. Vous pourrez constater que son histoire n’est pas banale et fait réfléchir…
Et s’il existait une addiction au sucre ? Le défi Juin sans sucres ajoutés nous a tous amené à nous questionner sur notre relation avec le sucre. Nous vous proposons un florilège des commentaires recueillis lors du questionnaire final du défi et vous verrez que pas mal d’entre eux montrent une réelle difficulté à s’en passer.
C’est pourquoi nous avons étudié la question sous l’éclairage du DSM5, cette bible créée par les Américains pour repérer toutes sortes d’addictions. Là encore, c’est assez troublant !
Mais comme on ne voudrait pas vous plomber la fin de l’été, le soleil s’en charge déjà, vous trouverez aussi dans cette NASHLETTER des anecdotes plus légères et rafraîchissantes.
On nous annonce une semaine à venir encore caniculaire, alors mettez-vous à l’ombre et dégustez cette NASHLETTER garantie sans sucres ajoutés, comme à chaque fois d’ailleurs.
#
JuinSansSucresAjoutés

Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie

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JOURNÉE MONDIALE CONTRE LES HÉPATITES VIRALES 2023

Communiqué de presse, Paris, le 27 juillet 2023
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JOURNÉE MONDIALE CONTRE LES HÉPATITES VIRALES

Nous malades et usagers participons à l’élimination des hépatites virales B, C et D le plus tôt possible : portons sans relâche individuellement et collectivement l’information, la déstigmatisation, la prévention des maladies du foie et la vaccination !

SOS hépatites & maladies du foie remercie vivement tous les acteurs de santé impliqués dans la lutte contre les hépatites virales et fait entièrement sienne particulièrement une des conclusions du Bulletin épidémiologique hebdomadaire N°15-16 publié le 25 juillet 2023, dans lequel nous sommes cités [1] : plusieurs éléments laissent à penser que nombre de patients infectés par le VHC ou le VHB ne sont pas diagnostiqués et/ou pris en charge et traités.

« Malgré des progrès notables* des efforts supplémentaires sont encore nécessaires pour atteindre l’élimination des hépatites C, B et Delta en France à moyen terme. »

Cette réalité reste intolérable pour SOS hépatites qui renouvelle son invitation à chaque malade, ancien malade et usager du système de santé : soyons ambassadrice.eur.s de la prévention, acteur de notre santé et de la santé de nos proches !

Dans l’article de I. Rosa et coll., sur les acteurs et les indications de dépistage du virus de l’hépatite C (VHC) chez les malades orientés dans les services d’hépato-gastro-entérologie des hôpitaux généraux, 80% des malades diagnostiqués ont plus de 40 ans.

« Un tel retard au diagnostic s’avère délétère pour les patients, puisque 35 % de ces patients nouvellement diagnostiqués ont une fibrose sévère (F3 ou F4), avec un risque de complications comme une décompensation hépatique ou un carcinome hépatocellulaire. Sans en conclure qu’il faut dépister tous les sujets de plus de 40 ans, cette étude fait ressortir le besoin d’une information large et répétée des professionnels de santé et de la population générale sur les facteurs de risque les plus fréquents, souvent ignorés ou oubliés des malades eux-mêmes. Toute opportunité de dépistage doit être saisie et des expériences innovantes méritent d’être testées et évaluées, notamment en termes de coût-efficacité. » partage Françoise Roudot-Thoraval Service d’hépatologie, GHU Henri Mondor, Créteil ; coordinatrice du rapport 2023 sur la prise en charge des hépatites B, C et Delta.

SOS hépatites & maladies du foie n’oublie pas le carcinome hépatocellulaire et embrasse le slogan 2023 de l’Alliance mondiale contre l’hépatite [2] « Nous n’attendons pas – luttons contre les hépatites B et C et le cancer du foie ensemble ! ». Les infections chroniques par les hépatites B et C sont la principale cause de cancer du foie dans le monde. En France, associées ou non aux facteurs de risque non infectieux – la consommation excessive d’alcool, le diabète, le surpoids et l’obésité morbide, contre lesquels SOS hépatites lutte et alerte, toujours avec bienveillance -, elles représentaient près de 25 % des facteurs de risque de carcinome hépatocellulaire en 2017 [3].

« Portons sans relâche individuellement et collectivement l’information sur les hépatites virales, sur les maladies du foie, leur déstigmatisation et leur élimination » appuie Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie.

Découvrez quelques-unes de nos actions locales et venez nous rencontrer sur le terrain : https://soshepatites.org/a-vos-agendas-2018-1/


Contacts Presse :
Pascal MELIN, Président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie
pascal.melin@soshepatites.org, 07 85 62 91 69
Frédéric CHAFFRAIX, 
Vice-président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie
fchaffraix@soshepatites.fr, 06 62 80 53 74

[1] Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 25 juillet 2023, n°15-16 Dépistage des hépatites B, C et Delta, enjeu majeur pour atteindre l’élimination, Journée mondiale contre l’hépatite, 28 juillet 2023
* En termes de vaccination contre l’hépatite B, d’outils avec la possibilité d’utiliser les Tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) en milieu médico-social ou associatif ; et une activité de dépistage des hépatites virales B et C de plus en plus importante en France.

[2] Alliance mondiale contre l’hépatite, WHA, https://www.worldhepatitisalliance.org/news/world-hepatitis-day-2023/
[3] Kudjawu YC, Le Bihan-Benjamin C, Brouard C, Leclerc S, Cohen-Akenine A, Fontaine H, et al. Fréquence des facteurs de risques de carcinome hépatocellulaire en France en 2017 : étude à partir de l’appariement des informations du Système national de données de santé. Bull Epidémiol Hebd. 2020 (31-32):639-48. http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2020/31-32/2020_31-32_5.html

L’HÉPATANTE N°70 – JUIN 2023

ÉDITO

En juin, nous lisions des étiquettes pour trouver des sucres cachés et faire un point sur notre consommation des sucres ajoutés en essayant de les limiter. Encore une fois : du fond du cœur, merci pour votre participation, pour votre confiance et bienveillance ! Restons en contact !
En juillet, nous continuons de vous informer et sensibiliser aux maladies du foie : découvrez nos actions à l’occasion de la Journée mondiale de la malbouffe le 21 juillet, commandez notre Guide Anti-NASH pour en savoir plus sur la maladie du foie gras et comment l’éviter, venez échanger avec nous sur les hépatites virales et vous faire dépister à l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite le 28 juillet.
Portons la lutte contre les maladies du foie tous les jours ! Portons ensemble sans relâche l’information sur les hépatites virales, leur déstigmatisation et leur éradication !
Bel été !

L’équipe rédactionnelle, Fédération SOS hépatites & maladies du foie

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NASHLETTER N°24 – JUIN 2023

ÉDITO :                                                              

Juin, enfin l’été ! Juin, et son solstice avec ses journées à rallonge qu’on adore, juin, et sa fête de la musique…
Cette année, pour SOS hépatites et maladies du foie, les refrains du mois de juin, auront été le Nash day le 8 juin avec la sortie du guide Anti-NASH, et le défi de  « Juin sans sucres ajoutés ».
À l’occasion de ce Nash Day, l’AFEF proposait un webinaire intégralement dédié au sujet, vous en découvrirez les points forts dans cette Nashletter : épidémiologie, dépistage, traitements à venir…
Les diabétiques sont et seront les plus touchés par la NASH et ses complications.
Mais c’est aussi avec eux que nous pourrons capitaliser les connaissances des mécanismes qui amènent  à la stéatose. Tout comme les malades du sida nous ont permis de mieux comprendre et appréhender les hépatites virales, les diabétiques balisent le chemin de la NASH.
Mais nous devons aussi défricher nous-mêmes, à notre sauce et sans sucres ajoutés, c’est le sens du défi que quelques centaines de personnes ont décidé de relever en s’organisant en une communauté d’internautes.
« Conscientiser » le sucre que nous consommons, le dompter en commençant par mieux comprendre le fructose qui a longtemps été présenté comme le sucre des diabétiques, le remplacer en redécouvrant les autres saveurs…
L’association SOS hépatites est née avec les hépatites, elle a mué en SOS hépatites et maladies du foie avec l’essor de la NASH.
Elle poursuit aujourd’hui sa croissance, mais sans additifs, sans colorants ou texturants, aucune ultra-transformation, on retrouvera toujours sa saveur acidulée et ses valeurs d’origine.
#JuinSansSucresAjoutés

Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie

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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2022

Nous ne remercierons jamais assez les h-épatants, leurs proches et les usagers du système de santé pour leur partage, pour leur confiance ; nos administrateurs et militants pour leur implication ; nos partenaires associatifs pour la défense des usagers, pour nos actions collectives, les professionnels et acteurs de santé pour nos partenariats ; nos financeurs publics et privés car les ressources humaines sont précieuses mais vont de pair avec les ressources financières pour permettre la réalisation des actions si chères à SOS hépatites & maladies du foie : « Ecouter, informer, Aider, Soutenir ».
Supprimé ! Portant tous ensemble sans relâche la prévention, la santé et la démocratie en santé !

Découvrez notre Rapport d’activité 2022 !