ÉRIC ABIDAL, FOOTBALLEUR HÉPATANT

Eric Abidal est un joueur de football hépatant.

En effet il y a un an, ou plutôt 352 jours, on apprenait de façon stupéfiante qu’il était atteint d’une tumeur hépatique qui nécessitait une transplantation en urgence en Espagne. Ce brillant footballeur français épousait depuis plusieurs années une carrière internationale qui l’avait amené à être recruté par la célèbre équipe de Barcelone. Il y a un an on disait sa carrière terminée car il semblait impossible, après une greffe du foie et tous les traitements antirejet, qu’Eric Abidal revienne à son meilleur niveau international. C’est pourtant ce à quoi s’est préparé notre footballeur hépatant dans le cadre du championnat national espagnol en jouant les 20 dernières minutes du Barça contre Majorque samedi dernier. Et il a été plutôt convaincant, comme en témoigne le résultat 5:0 ! Dans quelques jours, dans le cadre de la coupe d’Europe, le club de Barcelone rencontrera celui du PSG et nous espérons tous revoir Eric dans un match international.

Ce retour en moins d’un an n’est certes pas habituel après une greffe mais quel formidable d’espoir pour tout ceux qui sont ou doivent être greffés ! Ce « miracle » est en partie dû à la condition physique de ce joueur, ce qui nous amène à dire que quelque soit le stade d’une maladie il est important de maintenir au mieux son capital physique. Lors de ses dernières interviews, Eric Abidal avouait être heureux de reprendre les matchs en compétition tout en ajoutant vouloir venir en aide à d’autres personnes comme lui.
Je ne pense pas qu’il veuille mettre en place un groupe de parole pour les joueurs de foot…
En revanche, s’il souhaite venir en aide aux hépatants ayant les maladies les plus graves c’est avec beaucoup de plaisir que nous l’accueillerons à SOS Hépatites…

Pascal Mélin

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Un commentaire sur “ÉRIC ABIDAL, FOOTBALLEUR HÉPATANT

  1. C’est vrai que ça fait rêver…une forme physique à la base, peut-être la clef du succès, surement ! Une soif de vivre aussi je pense et un entrainement au « combat ». Mais pour moi qui me demande si je dois aller à la greffe ou pas, il y a un paradoxe entre cet exemple cité ici et la frilosité que je lis et que j’entends partout au sujet des donneurs vivants. Tout est fait fait pour nous dissuader. Le vrai du faux ? Les risques pour le donneur ?? Merci en tout cas au Dr MELIN pour son implication et ses articles, les cas choisis comme cet athlète ou comme celui de Fabrice, arrive à nous rendre un peu plus philosophes.

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