LE 21E FORUM NATIONAL EN VIDÉO

Le 21e Forum National de SOS Hépatites et Maladies du Foie a eu lieu le 14 et 15 novembre 2019 à Montpellier.

Deux jours riches de rencontres, débats et échanges ont permis d’aborder plusieurs thématiques, telles que dépistage, NASH, hépatites B et C (et campagnes locales et nationales), accès aux soins (comme par exemple, ouverture de la prescription des AAD à tous les médecins), agresseurs du foie, compléments alimentaires, cirrhose, cancer du foie…

Pour prendre connaissance du programme complet, cliquez ici.

Nous vous invitons également à regarder la vidéo-résumé du Forum National 2019.

Dans le cadre de ce rassemblement annuel de personnes concernées, hépatologues, addictologues et professionnels engagés, nous avons réalisé une série d’interviews avec des intervenants pour souligner certaines problématiques afin d’y répondre au niveau local et national.

  • Dr Hélène FONTAINE, Hépato-gastroentérologue, hôpital Cochin, Paris & Comité d’Administration AFEF

« La cible vers le grand public avec toujours l’information principale : l’hépatite C peut être guérie donc il faut la dépister ». 

  • Caroline NAVARRE, Adjointe au Maire de Montpellier, Déléguée à la prévention santé

« C’est un projet unique expérimental de dépistage dans les laboratoires de Montpellier : la personne pousse la porte et sans rendez-vous, sans ordonnance, sans avance de frais elle peut se faire dépister sur l’hépatite C ».

  • Dr Anne GUINARD, Médecin épidémiologiste Santé Publique France Cellule Occitanie

« Sur les 7 semaines de la campagne de dépistage qui a démarré le 16 septembre, nous avons eu 5300 sérologies réalisées dont 48 positives ». 

  • Dr Thomas HOTTIER, Médecin biologiste LABOSUD – URPS Biologistes Occitanie

« En moins de 15 jours, la personne affranchie de la part du laboratoire aura son contrôle et si son contrôle est positif, elle sera traitée en moins de 15 jours et comme on le sait maintenant des traitements de 8 à 12 semaines sont efficaces à quasiment 100% ». 

  • Hélène DELAQUAIZE, Présidente SOS Hépatites Paris Ile-de-France, Team savoirCguérir

« On peut effectivement parler de la sensibilisation à l’hépatite C mais il ne faut surtout pas oublier tout ce qui est l’aspect de la réduction des risques ». 

  • Frédéric CHAFFRAIX, Vice-Président de SOS hépatites Fédération, Président de SOS Hépatites Alsace-Lorraine, Cofondateur savoirCguérir

« Le public qu’on cherche, c’est le public qui n’adhère pas au discours habituel sur la santé donc on a décidé de passer par la musique, par le sport pour pouvoir développer cette communication et inciter les gens à se faire dépister de l’hépatite C ». 

  • Dr Jean-Marc LARUELLE, Référent sur le dossier VHC pour l’URPS Médecins Libéraux Occitanie

« Pour l’instant, on est au démarrage, c’est un peu compliqué : les médecins n’ont pas tous eu l’information, déjà que ça existait et surtout la formation pour pouvoir le faire ». 

  • Frédéric CHAFFRAIX, Responsable du SELHVA, Service Expert de Lutte contre les hépatites virales d’Alsace

« Il faut absolument faire une évaluation qualitative et quantitative par rapport à cette ouverture là et accompagner les problématiques et les dysfonctionnements en mettant en place un certain nombre de solutions, d’organisation, d’outils ». 

  • Dr Didier RIBARD, Hépato-gastroentérologue, CHU de Nîmes

« La guérison est devenue la règle avec les traitements actuels. Néanmoins, après cette guérison un certain nombre de patients nécessitent la poursuite d’un suivi ». 

  • Danièle DESCLERC-DULAC, Déléguée nationale SOS Hépatites

« Dossier médical partagé, c’est un dossier médical numérique d’un patient ». 

  • Dr Magdalena MESZAROS, Hépato-gastroentérologue, CHU de Montpellier et Dr Hélène DONNADIEU-RIGOLE, Addictologue, CHU de Montpellier

« Les agresseurs du foie sont notamment l’alcool, les virus de l’hépatite B et C, et la stéatose hépatique qu’on appelle la NASH ». 

  • Pr Dominique LARREY, Hépato-gastroentérologue, CHU de Montpellier

« Une enquête très récente faite aux États Unis sur les produits ayant entrainé des atteintes hépatiques a révélé que dans la moitié des cas, les produits qui avaient provoqué l’hépatite n’étaient pas signalés sur la boîte, donc méconnaissance à l’insu du consommateur et évidemment à l’insu de la personne qui a pu recommander la prise de ces produits ». 

  • Pr Éric ASSENAT, Responsable du département Oncologie médicale, CHU de Montpellier

« Actuellement, on a une vraie avancée en oncologie avec les traitements d’immunothérapie et notamment les combinaisons d’immunothérapie ». 

  • Dr François BAILLY, Hépato-gastroentéro-logue, Hôpital de la Croix Rousse, Lyon

« L’enjeu de ce traitement de l’hépatite B est qu’on possède aujourd’hui des thérapeutiques qui sont efficaces pour contrôler la maladie, traitement qu’on va prendre au long cours qui permettent d’éviter la progression vers la cirrhose et diminuer le risque de cancer. Pour autant, ces traitements qui sont disponibles depuis maintenant pas mal d’années ne permettent pas de guérir véritablement l’hépatite B comme on peut le faire pour l’hépatite C ». 

  • Dr André-Jean REMY, Hépato-gastroentérologue, ANGH (Association Nationale des Hépato-Gastroentérologues des Hôpitaux Généraux)

« Le diagnostique de l’hépatite B est plus complexe que celui de l’hépatite C, il y a plusieurs marqueurs au niveau des prises de sang ». 

  • Khaled FELLOUHE, Vice-Président de SOS hépatites Fédération, Délégué SOS hépatites en Auvergne-Rhône-Alpes

« La problématique du virus – on ne peut pas aujourd’hui l’éradiquer avec un traitement, tout ce qu’on peut faire c’est faire baisser la charge virale pour qu’il aie moins d’impact sur le foie ». 

  • Pascal MELIN, Président de SOS hépatites Fédération

« La NASH est devenue la première cause de greffe aux États Unis ». 

 

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