JEAN-PAUL, MEDECIN GENERALISTE EN REGION

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« Réticent au dépistage si les soins sont refusés ensuite…. »
Je suis médecin dans une petite ville (7000 habitants environ) et également Président du Conseil Général de cette ville.
Malheureusement je ne suis ni député, ni sénateur pour éventuellement interpeller la Ministre lors des séances et des questions ouvertes ce que j’aurai volontiers fait.
Jusque là j’incitais mes patients au dépistage des hépatites, particulièrement ceux qui avaient eu des comportements à risques…
Lorsque les tests revenaient positifs, je les orientais sur un service d’hépatologie, en général au CHU le plus proche.
Mais depuis les nouveaux traitements, 2/3 d’entre eux n’y auront pas droit, à cause de leur fibrose trop faible.
Evidemment ce n’est pas moi qui ai le rôle du « méchant », mais malgré tout, comme je le sais pertinemment, j’avoue que je deviens réticent à suggérer un dépistage !
A quoi bon dépister si on ne peut pas traiter ensuite !
Vous avouerez que c’est paradoxal pour ne pas dire totalement absurde.


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

Partager l'article

110146

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *