À l’heure où, SOS hépatites va proposer un dépistage universel à tous les Français, il y a un argument que personne n’a évoqué !
Aujourd’hui, toute personne en état de mort cérébrale confirmée est supposée consentante pour le don d’organes !
Jusqu’alors, si on découvrait un VIH, un VHC ou un VHB, le prélèvement d’organes n’avait pas lieu (en dehors de cas très particuliers). Donc être porteur d’hépatite C pouvait aboutir à la perte de la possibilité de prélever des organes.
Toute personne étant supposée accepter son prélèvement d’organes, il est donc important que chacun se dépiste et se traite pour guérir et pouvoir rester un donneur potentiel ! CQFD
À moins que l’on puisse voir les choses autrement, la puissance des traitements est telle, qu’en cas de sauvetage, on pourrait peut-être accepter de transplanter un organe avec le virus de l’hépatite C en s’engageant à traiter le receveur, qui aurait été contaminé par transplantation ? C’est fou ? Peut-être pas tant que ça !
Je sais que certaines équipes y réfléchissent.
Mais, c’est le comité d’éthique qui va tousser.
Car est-il possible d’accepter de contaminer quelqu’un pour le sauver ?
Vous voyez, je raisonne de travers, mais le but c’est d’obliger à réfléchir !
Pascal Mélin
On devrait aussi pouvoir donner notre sang aujourd’hui. A l’heure où les guérisons sont nombreuses, la présence d’anticorps n’est plus signe de maladie. Dans le cas où on est traités il n’y a aucune raison de nous empêcher de donner notre sang, à part nous mettre volontairement à la cave comme un objet gênant.
On va nous faire croire qu on va dépister les tranfusés d avant 1990 encore vivants .
Médecine du futur
Ethique du futur?
Si la contamination n’entraine pas la mort, et si le parcours de soins est viable et supportable, où est le mal?
Ton raisonnement n’a rien d’absurde.
L’absurde serait de refuser de réfléchir à ces nouvelles hypothèses.