Des milliers de communications, mais en voici quelques-unes qui nous semblent les plus marquantes et hépatantes. Il y a encore quelques années, c’est le génotype du virus qui dictait la durée du traitement. Avec l’arrivée des traitements pan-génotypique (actif sur tous les types de fibrose), c’est maintenant la fibrose (cirrhose ou non) qui définit la durée.
Les traitements associant Glécaprévir/pibrentasvir ont montré leurs efficacités à plus de 95 % dans les études avec 12 semaines de traitement, en cas de cirrhose et 8 semaines dans les autres cas. On attendait les résultats des études dans la vraie vie, c’est ce qui a été présenté par D’Ambrosio pour la cohorte italienne et par Berg, pour la cohorte allemande. La tolérance est conforme aux résultats des études et la guérison virologique est obtenue dans plus de 98 % des cas.
De la même façon l’association grazoprévir/elbasvir utilisée pendant 12 semaines peut être ramenée à 8 semaines, pour les génotypes 1b sans cirrhose, étude rapportée par Abergel et pour le génotype 4 sans cirrhose, rapportée par l’étude Asselah.
La course aux traitements de plus en plus courts est en marche, prochaine étape la barre des 6 semaines ? Mais pour nous, il faut maintenir des taux de guérisons à plus de 97 %.
Il y a eu cette vision particulière du Brexit, si au fil des années, on compare la consommation moyenne d’alcool et les morts par problème, hépatiques, on obtient alors l’explication du Brexit. Les anglais consomment de plus en plus d’alcool et meurent donc de plus de maladie hépatique, alors que les français boivent de moins en moins et donc décèdent moins de complications hépatiques. Nous arrivons à l’équilibre !
La NASH aussi a eu son lot de bonnes nouvelles… Alors que l’épidémie fait rage aux USA et devient de plus en plus importante en Europe, on découvre des molécules prometteuses. La NASH est de mieux en mieux comprise et même si son traitement de référence est l’amaigrissement et la reprise d’activité physique, il est urgent d’avoir des traitements efficaces, ceux-ci arrivent prochainement…
La chirurgie bariatrique a confirmé son efficacité pour réduire la NASH. Mais, la molécule prometteuse c’est le NGM 282. Cette étude rapportée par Harrison comptait 22 patients avec une biopsie initiale, ainsi qu’à 12 semaines de traitement. Deux patients sur trois avaient une amélioration significative. Il s’agissait d’une étude de phase 2, on attend une étude de phase 3 de plus grande envergure.
Les Schémas sont issues de la lettre de l’hépato gastro-entérologue nous les en remercions.