VENDREDI 23 NOVEMBRE
Cancer du foie et chirurgie : places et limites ?
Le cancer du foie a très mauvaise réputation et chaque année, il fait de plus en plus de morts en France, avec 4 000 décès.
Il faut se souvenir qu’il est responsable d’un million de morts chaque année, dans le monde. 90 % des personnes atteintes d’un cancer du foie vivent dans un pays où il n’y a aucune possibilité thérapeutique.
En quelques années, la prise en charge du cancer du foie a vécu une véritable révolution thérapeutique : développement de chimiothérapie active, chimio embolisation, radiothérapie stéréotaxique.
Pourtant, le cancer du foie est devenu une des premières causes de transplantation hépatique.
La chirurgie du cancer du foie a-t-elle connue la même révolution ?
La chirurgie du foie et les ablations partielles, voire les tumorectomies sont de plus en plus fréquentes, mais leur place est-elle standardisée ? Où sa place est-elle différente en fonction des équipes ? Y a-t-il une compétition entre la transplantation et la chirurgie du foie ? Est-ce que la répartition et le nombre de chirurgiens hépatiques est suffisante et correcte sur le territoire (quid des DROM COM) ?
Qui sont les bons candidats à une chirurgie partielle du foie en 2018 ?
Quelles attentes formulez-vous, vis-à-vis d’associations de malades comme SOS hépatites ?
Ce sont les questions auxquelles nous répondra le Pr Bruno Heyd, chef de service chirurgie viscérale, digestive et cancérologique de l’Unité de transplantation hépatique du CHRU Besançon, lors de notre 20e Forum à DIJON les 22 et 23 novembre prochains.