Ce dernier week-end, la ville de Paris avait installé sur le parvis de l’Hôtel de Ville un « Village Santé ». SOS hépatites était présent pour aller à la rencontre du public parisien venu nombreux profiter du soleil printanier.
Une des belles rencontres de ce week-end fut celle d’un jeune couple venu timidement demander le dépistage du jeune homme seulement :
« Bonjour ! Nous sommes venus vous remercier de tout ce que vous faites. Nous sommes allés nous dépister l’un et l’autre dans un centre de dépistage anonyme et gratuit pour pouvoir avoir des rapports non protégés. En plus du VIH, on nous a proposé le dépistage des hépatites B et C. Et là, on a découvert que j’étais porteuse de l’hépatite C. J’étais alors perdue et j’ai appelé le numéro vert de SOS Hépatites, j’ai longuement parlé avec Véronique qui m’a rassuré et m’a aidé à trouver un hépatologue pour me soigner.
Aujourd’hui, je suis guérie et je voulais vous dire merci ! Mais ne faudrait-il pas dépister mon compagnon ? »
Dans le tourbillon de la prise en charge, on avait oublié de vérifier le statut sérologique de son compagnon. Il avait probablement été dépisté initialement en même temps qu’on l’avait testé pour le VIH… Mais après ? Nous lui avons fait un TROD sur le champ et nous avons pu le rassurer…
SOS rappelle depuis longtemps, que lorsqu’une hépatite virale est découverte dans une famille, il faut dépister tout ceux qui vivent sous le même toit, mais il faut surtout définir si c’est de la responsabilité du médecin traitant ou de l’hépatologue.
Et aujourd’hui, à l’annonce de l’hépatite C, celui qui est le plus apte à gérer la sécurisation de son entourage et de sa famille, c’est le malade non ?
Merci à tout ceux qui nous font confiance.
#dubruitcontrelhepatitec
Pascal Mélin
Chouette