Le plus important c’est la santé c’est ce que disent tous les anciens ! Mais également tous les pays européens. Car si vous ne le savez pas, la santé depuis la création de l’Europe, est restée une question de souveraineté nationale.
Aucun pays n’a souhaité mettre en avant les soins et la santé comme une question qui pourrait être fondatrice d’une unité européenne ! Et pourtant face à une épidémie, la première action qui a été réclamé par chaque pays a été la fermeture des frontières…
Il y a quelques jours, c’était la journée mondiale de la santé ! Elle est passée quasi inaperçue ! Pourtant en cette période de pandémie de COVID-19, la question est intéressante : la santé est-elle individuelle ou collective ?
Chaque état reste souverain pour déterminer l’accès aux soins, les conditions de remboursement. On voit bien que la libre circulation des biens et des personnes oblige l’Europe à donner des Autorisations de Mises sur le Marché (AMM) qui sont maintenant européennes, mais pas toujours honorées dans chaque pays. Pourtant l’épidémie de COVID-19 a fait découvrir une solidarité sanitaire : des patients hospitalisés dans des services de réanimation français ont été transférés dans des services de réanimation allemands pour libérer des places en France. Chaque pays européen a réagi différemment au confinement ou pas, accès aux masques ou pas, fermetures des écoles ou pas etc…
La démonstration est faite qu’il nous faut une Europe sanitaire avec des prises de décisions cohérentes et synchrones, et c’est probablement aux malades et aux soignants de l’exiger !
La semaine prochaine ce sera la semaine européenne de la vaccination, pour nous rappeler que si l’Europe du soin n’est pas faite, il faut commencer par l’Europe de la prévention en harmonisant les stratégies vaccinales…
Mais je suis un doux rêveur…
Un jour, j’ai rêvé qu’on pourrait guérir l’hépatite C, alors laissez-moi continuer de rêver.
Pascal Mélin