Il y en a pour qui septembre c’est l’été indien ou l’ouverture de la chasse, ou bien encore la récolte des champignons.
Pour moi, le 15 octobre, chaque année c’est le début de la campagne de vaccination contre la grippe, c’est mon marronnier !
Chaque année, il faut trouver un moyen original d’en parler !
Toutes infections chez un patient porteur de cirrhose peut lui être fatale, en engendrant une décompensation.
La période hivernale avec ses infections pulmonaires ou ses épisodes de grippes peuvent déstabiliser l’équilibre de toutes les cirrhoses.
Ainsi tout patient porteur d’une cirrhose, quelle qu’en soit la cause, doit recevoir une invitation par la caisse d’assurance maladie à se faire vacciner contre la grippe.
Alors si vous avez reçu cette invitation, aller chercher le vaccin à la pharmacie et rendez vous chez votre infirmière ou votre médecin pour réaliser le vaccin.
On pourrait croire qu’arriver là, la partie est gagnée, et bien non ! pourquoi ?
Parce que tout patient porteur d’une cirrhose est immuno-déprimé et donc plus fragile aux infections mais aussi parce que chez un immuno-déprimé les vaccins sont moins efficaces !
Alors pour protéger un cirrhotique contre la grippe il faut le vacciner mais il faut aussi faire un barrage autour de lui. Ainsi toute la famille et l’entourage doivent se vacciner pour faire un écran entre le virus de la grippe et ce patient cirrhotique, au cas où le vaccin aurait été inefficace. Une personne grippée ne doit pas s’approcher d’un malade cirrhotique !
Aujourd’hui nous devons protéger les cirrhotiques contre la grippe qui a tué l’année dernière plus de 5 000 personnes.
Soyons hépatants et protégeons les cirrhotiques : Le vaccin contre la grippe ce n’est pas demain c’est aujourd’hui.
Pascal Mélin