ATU DE COHORTE POUR LE DACLASTAVIR

C’est une première! L’acceptation dans cette ATU de malades présentant des manifestations extra-hépatiques du VHC n’avait été encore jamais vue.

Le feu vert pour les demandes d’ATU de cohorte en vue d’obtenir le comprimé pélliculé Daclastavir (30mg et 60 mg), développé par le laboratoire Bristol Myers Squibb est prévu pour le lundi 17 mars 2014.

Le site de l’Agence Nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) détaille les indications relatives à l’utilisation du Daclastavir.

« Daclatasvir utilisé dans le cadre d’une ATU de Cohorte, est indiqué pour le traitement de patients adultes atteints d’infection virale C chronique :
Présentant une maladie à un stade avancé (avec fibrose hépatique F3/F4 ou présentant des manifestations extra-hépatiques du VHC) et pour lesquels il n’existe pas d’alternatives thérapeutiques appropriées
ou
Sont sur liste d’attente pour une transplantation hépatique ou rénale
ou
Ont subi une transplantation hépatique et présentent une récurrence de l’infection par le virus de l’hépatite C ».

Pour plus de détails, le site de l’ANSM propose en téléchargement libre des documents tels que le protocole d’utilisation thérapeutique du produit, ou encore sa notice d’utilisation, cliquez ici

DOMINIQUE HAMELIN NOUS A QUITTÉ

Dominique tu n’étais pas pour nous uniquement le président de SOS HEPATITES Pays de Loire, tu étais avant tout un malade, un militant, tu étais de notre famille de la trop grande famille des hépatants, tu étais notre ami. Quand la voix d’un malade s’éteint, on sait qu’il faudra crier plus fort pour être entendu. Mais notre colère et notre peine aujourd’hui nous aiderons à poursuivre les combats que tu avais rejoins.

Je ne te connaissais pas dans ton intimité mais les quelques fois où nous avions pu échanger, j’avais ressenti l’entièreté de ton investissement. Dès les premières heures de SOS HEPATITES, tu participais à l’animation de notre site et aux forums d’échanges. Tes mots étaient justes, tu n’aimais pas toujours parler mais tu participais à nos actions avec tes propres émotions, et toi, tu préférais les images, capter des instants, des bouts de présent. La maladie et le virus avaient pris possession de ta vie et t’avaient obligé à voir le futur et ta vie différemment… Tu avais fini par l’accepter et composer, en cherchant à travers l’expérience des autres à comprendre les événements de ta propre vie.

Les pieds de nez de la vie t’ont fait partir le jour où l’on rendait public les résultats des nouveaux traitements permettant de guérir 99% des malades atteints d’hépatite C. Comble de la provocation, certains osent dire que le problème de l’hépatite C est réglé. Nous sommes là pour dire aujourd’hui que pour certains il est déjà trop tard… Nous voulons maintenant une égalité de chances pour accéder aux traitements et faire disparaitre cette infection virale : UN TRAITEMENT POUR TOUS UNE GUERISON POUR CHACUN, voilà notre nouvelle devise, que tu aurais aimé et partagé avec nous. Je suis sûr que tout de suite, tu aurais imaginé les images. Tu arrivais à ne plus laisser la maladie prendre le dessus. Tu disais que militer était une forme de traitement. Comme l’a dit Gandhi : « Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait trente fois le tour du monde mais celui qui a fait le tour de sa tête…»

Je crois que tu étais un grand voyageur, la maladie t’avait fait voyager à l’intérieur de toi-même, tu la comprenais et l’acceptais en mettant et en exprimant ta colère autrement. Nous te t’entendrons plus. Merci d’avoir été toi et de nous laisser de belles images. Je te fais la promesse Dominique, devant les tiens et tes amis que nous continuerons de crier : « Un traitement pour tous, une guérison pour chacun ».

Pascal Mélin

COLLOQUE HÉPICURE EN VIDÉO

Le 12 février dernier, se tenait le colloque HEPICURE à Paris (à La Bellevilloise). Avec pour objectif la création de projets sur la prise en charge de patients atteints d’hépatite C, ce colloque devrait être réalisé dans plusieurs régions de France.

Ci-dessous, un retour en image du colloque, avec les vidéos (ouverture puis interventions) filmées par l’équipe de Décision santé (decision.com)

Vidéo ouverture:
http://www.dailymotion.com/video/x1cs91m_hepicure-paris-ouverture_news

Vidéo table ronde et interventions:
http://www.dailymotion.com/video/x1csapo_hepicure-paris-table-ronde-1_news

NORMIX, VOUS CONNAISSEZ ?

Début 2014, nous avons tous vu les ATU (autorisation temporaire d’utilisation) prendre le devant de la scène hépatologique avec le sofosbuvir. En ATU, depuis quelques mois seulement, le sofosbuvir a obtenu. C’était au début janvier 2014. Et sa commercialisation à 660 euro le comprimé a été validé par l’obtention d’une AMM (autorisation de mise sur le marché).

Le corps médical et les malades se félicitent de ces progrès qui permettent d’envisager les guérisons pour un plus grand nombre de malade.

Même si les études, les attentes et les demandes ont permis cet accès rapides à une nouvelle molécule, il n’en est pas toujours de même.

Prenons l’exemple du Normix en ATU, en hépatologie depuis plusieurs années maintenant ! À quoi sert cette molécule ?

Le Normix est un antibiotique efficace sur la flore intestinale et a une place prépondérante dans l’encéphalopathie chronique. Une des complications des cirrhoses n’est autre que l’encéphalopathie chronique. La flore intestinale produit de l’ammoniac qui doit être éliminé par le foie. Malheureusement, en cas de cirrhose, l’élimination d’ammoniac est insuffisante et cette dernière s’accumule dans le sang et son accumulation dans le cerveau ralenti son fonctionnement. Le patient est alors en encéphalopathie d’origine hépatique et le traitement de base est de provoquer une diarrhée grâce à l’utilisation de laxatif dont le plus courant est le Duphalac.

Malheureusement, dans certains cas, les laxatifs sont insuffisants et ont demande alors une ATU de Normix qui est un antibiotique qui permet de faire diminuer la quantité de bactérie dans l’intestin. Cela est alors souvent efficace. Le Normix a donc toute sa place dans l’arsenal thérapeutique hépatologique. Mais voilà, il n’y a pas d’enjeu financier autour du Normix ni de lobby… Le Normix reste en ATU depuis trop longtemps alors que plusieurs centaines de malades vivent mieux grâce à son utilisation.

Reconnaitre le Normix et le sortir de son ATU pour être reconnu. Voici une nouvelle bataille pour SOS HEPATITES…

Pascal Mélin

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : LA CPAM ALLERGIQUE AUX AME?


Les Caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) seraient en mal de traitements pour les demandes d’Aide médicale d’Etat. En effet, les demandes d’AME déposées avant le 6 décembre pour la Seine-Saint-Denis, font toutes l’objet d’un refus implicite… Personnel insuffisant? Je-m’en-foutisme? Ou refus explicite de l’administration? Une chose est sûre, il serait temps de traiter ces demandes comme il se doit.

Le Collectif interassociatif sur la santé (CISS) et l’observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) ont diffusé le communiqué ci-dessous, à lire et à partager:


– Communiqué de presse –

Paris, le 21 février 2014

Les CPAM contre l’AME… ?

Le droit
Il est simple, robuste, connu de tous, mais nécessite manifestement un double rappel :

• Les étrangers en situation irrégulière résidant en France depuis plus de trois mois consécutifs peuvent accéder, sous conditions de ressources, à l’aide médicale d’Etat pour la prise en charge des frais que leur état de santé nécessite. Il leur faut en faire la demande auprès des caisses primaires d’assurance maladie qui gèrent le dispositif.

• Par ailleurs, les relations entre les citoyens et les administrations, qui ont fait l’objet de nombreuses lois en France depuis plus de trente ans, reposent sur des règles assez simples : toute demande doit faire l’objet d’un accusé de réception, la demande d’AME comme toute autre demande. Et l’absence de réponse au-delà de deux mois vaut rejet de la demande.

Le travers
Un certain nombre de caisses primaires d’assurance maladie, dont celle de Bobigny, ont diffusé une consigne aux termes de laquelle les demandes d’aide médicale d’Etat parvenues avant une certaine date, le 6 décembre en l’espèce pour la Seine-Saint-Denis, font toutes l’objet d’un refus implicite… alors qu’à l’évidence ce sont des rejets explicites. Pour une raison inavouable, que l’on se refuse à écrire, tellement elle est choquante et qui semble pouvoir s’énoncer comme suit : « On n’a eu ni le temps ni l’envie de traiter votre demande ».

Ladite consigne n’a évidemment pas été notifiée aux organismes sociaux, aux associations d’usagers du système de santé ni aux associations d’aide aux étrangers, et encore moins aux demandeurs eux-mêmes puisqu’on vous le dit « c’est implicite ».

La honte
Il est si facile d’adopter de telles attitudes face à des populations dont les conditions d’existence ne permettent évidemment pas la plus parfaite information sur leurs droits. Pourtant aucune règle du service public ne permet de considérer que, par nature, une catégorie de demandeurs n’a pas à être traitée avec les mêmes égards que les autres… au contraire et c’est tout le sens de l’égalité face aux services publics !

Comment accepter que ne soient pas affectés dans toutes les CPAM les personnels suffisants pour traiter les demandes d’aide médicale d’Etat ? Au moment où se négocie la convention d’objectifs et de gestion entre l’Assurance maladie et l’Etat, la garantie de délai de traitement des demandes d’AME doit y figurer. L’abandon des populations éligibles à l’AME ne peut pas être un choix de gestion. C’est à l’évidence une discrimination.

Le CISS et l’ODSE réclament la levée des consignes décidant du non-traitement de certaines demandes d’aide médicale d’Etat et la prise en compte effective de ces demandes.

Contacts presse :
CISS : Marc Paris – 01 40 56 94 42 – 06 18 13 66 95
Comede : Didier Maille 06 51 33 65 93
Médecins du monde : Emmanuelle Hau / Aurélie Defretin – 01 44 92 14 31 / 13 81 – 06 09 17 35 59

Lien vers le communiqué de presse en ligne

OBLIGATION VACCINALE DES ETUDIANTS DES FILIERES DE SANTE

La direction générale de la santé (DGS) vient de préciser aux agences régionales de santé (ARS), les modalités d’application de l’arrêté du 2 août 2013 qui fixe les nouvelles règles d’immunisation contre l’hépatite B, la diphtérie, le tétanos, et la poliomyélite des élèves des filières de santé.

Dorénavant, les étudiants chroniquement infectés par le virus de l’hépatite B (VHB) n’auront pas accès à certaines formations.

Ci-dessous, un article tiré du site APM internationale qui revient en détail sur le sujet:

APM International

PARIS, 18 février 2014 (APM)

Obligations vaccinales des étudiants des filières santé: les nouvelles règles précisées aux ARS

Les nouvelles règles relatives aux obligations vaccinales des étudiants des filières des professions de santé, qui concernent notamment les preuves de l’immunisation contre le virus de l’hépatite B (VHB), sont détaillées dans une instruction aux directeurs généraux des agences régionales de santé (ARS) publiée jeudi.

L’instruction de la direction générale de la santé (DGS) précise les modalités d’application de l’arrêté du 2 août 2013 qui fixe les nouvelles règles d’immunisation contre l’hépatite B, la diphtérie, le tétanos, et la poliomyélite des élèves et étudiants des professions médicales et pharmaceutiques -médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme et pharmacien- ainsi que des autres professions de santé: aide-soignant, ambulancier, auxiliaire de puériculture, infirmier spécialisé, manipulateur d’électroradiologie médicale, masseur-kinésithérapeute, pédicure-podologue et technicien en analyse biomédicales (cf APM GBQHD001).

Les principales modifications apportées par cet arrêté concernent:

– l’inclusion des sages-femmes parmi les personnes pouvant vacciner
– les dates auxquelles les étudiants doivent apporter la preuve de leur immunisation: au moment de leur inscription ou au plus tard avant l’entrée en stage
– la preuve d’une immunisation contre le VHB par la recherche systématique d’anticorps, alors que les preuves d’une vaccination complète (doses reçues, dates et numéros de lot) suffisent pour le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie et la fièvre typhoïde.

Ces nouvelles recommandations font suite à un avis du Haut conseil de la santé publique (HCSP) qui soulignait qu’une contamination par le VHB peut survenir avant la vaccination ou avant la fin du schéma vaccinal. Par ailleurs, selon le HCSP, le fait d’être vacciné avant 13 ans ne constitue pas une garantie suffisante pour dispenser d’un contrôle sérologique de l’immunisation et de la vérification d’absence d’infection chronique. La réalisation d’un schéma vaccinal complet reste indispensable avant tout contrôle sérologique, sauf circonstances particulières.

La DGS indique que les élèves et étudiants qui ne remplissent pas les conditions d’immunisation ne peuvent effectuer que des stages d’observation ou sans acte à risques.

Elle précise aussi qu’il n’est pas possible de déroger à l’obligation vaccinale contre l’hépatite B pour les élèves et étudiants souhaitant s’engager dans des formations médicales, pharmaceutiques ou paramédicales. Cette obligation se justifie pour protéger les soignants ainsi que les patients, rappelle l’instruction.

Par ailleurs, une contre-indication à la vaccination contre l’hépatite B « correspond de fait à une inaptitude à une orientation vers les professions médicales, pharmaceutiques ou paramédicales », sauf si le poste est « exclusivement administratif ».

Les personnes non répondeuses au vaccin peuvent quant à elles intégrer les filières de formation et sont soumises à une surveillance annuelle des marqueurs sériques du VHB. Les étudiants chroniquement infectés par le VHB n’ont pas accès à ces formations.

L’instruction de la DGS fournit un modèle d’attestation d’immunisation et de vaccination obligatoires. Celui-ci mentionne le calendrier vaccinal selon lequel « il est par ailleurs recommandé d’être immunisé contre la coqueluche, la rougeole, la rubéole, la varicelle et la grippe saisonnière ».

Instruction n°DGS/RI1/RI2/2014/21 du 21 janvier 2014 relative aux modalités d’application de l’arrêté du 2 août 2013 fixant les conditions d’immunisation des personnes mentionnées à l’article L3111-4 du code de la santé publique

vib/ab/APM polsan
redaction@apmnews.com

NEKNOMINATION : LE MINISTERE REAGIT

Le phénomène prend de l’ampleur et les internautes n’hésitent pas à se prêter au jeu

La « neknomination » est un phénomène apparu récemment sous la forme d’un défi lancé par un internaute à ses contacts sur les réseaux sociaux pour les inciter à boire d’un trait un verre d’alcool.

Arrivée en France le 10 février dernier, on comptabilise déjà 5 morts suite à ce défis et le ministère des affaires sociales et de la santé s’alarme.

La vraie réponse en réduction des risques: Break the circle sur les réseaux sociaux c’est la smartnomination (défier ses contacts: dons aux sdf)

Ci-dessous, le lien vers le communiqué du ministère:
http://social-sante.gouv.fr/actualite-presse,42/communiques,2322/le-ministere-des-affaires-sociales,17080.html<

VERS UNE EGALITE DES SOINS FUNERAIRES

Jusqu’ici, le corps d’une personne décédée d’une hépatite virale ou infectée par le VIH ne pouvait prétendre à des soins de conservation, d’hygiène et de présentation, afin d’avoir une apparence apaisée.

Mais, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale de l’administration (Iga) viennent de faire un pas vers l’égalité des soins funéraires en recommandant le retrait des infections virales et du VIH de la liste des maladies qui interdisent la pratique des soins funéraires.

Ci-dessous, un article tiré du site APM international qui revient sur cette bonne nouvelle:

PARIS, 6 février 2014 (APM)
L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale de l’administration (IGA) se déclarent favorable à la levée de l’interdiction des soins funéraires pour les personnes décédées qui sont infectées par le VIH ou les virus d’hépatites, dans un rapport rendu public jeudi.

Dans ce rapport intitulé « Pistes d’évolution de la réglementation des soins de conservation », l’Igas et l’IGA proposent dans le même temps l’arrêt de ce type de soins réalisés à domicile.

Ce rapport a été confié aux deux inspections par les ministères de l’intérieur, du travail et de la santé en raison de la particularité française d’autoriser la réalisation des soins de conservation à domicile. C’était aussi lié à « la récente actualité médiatique, liée à la découverte de pratiques illégales (avec la découverte récente d’un dépôt de sang dans le garage d’un thanatopracteur) et aux revendications de certaines associations de malades, notamment les malades atteints du VIH et des hépatites » (cf APM ECPA6002), indiquent les auteurs.

Dans leurs recommandations, ils proposent « que le VIH et l’hépatite soient retirés de la liste des maladies pour lesquelles la pratique des soins funéraires est interdite ».

L’Igas et l’IGA suivent ainsi le Haut conseil de la santé publique (HCSP) qui a déjà recommandé en janvier 2013 de lever cette interdiction (cf APM VIQAL003). Cette levée avait été demandée dès 2009 par le Conseil national du sida (CNS) (cf APM RLMCU003).

Les auteurs du rapport mettent en avant la « rupture d’égalité » d’accès aux soins.

Cette levée d’interdiction est rendue possible par une autre recommandation des inspecteurs qui est d’interdire désormais la pratique à domicile. Il faut « réserver aux seuls lieux dédiés et équipés la pratique de la thanatopraxie », indiquent-ils.

« Les soins de thanatopraxie sont des actes invasifs présentant des risques biologiques et chimiques, en raison de la nature des produits utilisés et des modalités et conditions de mise en oeuvre. A ces risques pour le thanatopracteur s’ajoutent ceux encourus par les familles lorsque ces actes sont réalisés à domicile, notamment lors de la manipulation du formaldéhyde » qui est « toxique, irritant, cancérigène ».

« La thanatopraxie, à l’exemple du travail d’autopsie […] présente de réels risques biologiques par l’utilisation des instruments, la réalisation des points de suture », par contamination respiratoire par aérosolisation et par exposition au sang. Les auteurs citent le VIH et les hépatites, mais aussi l’infection cutanée de Staphylococcus aureus et la tuberculose.

Ils invoquent le principe de précaution ainsi que le « principe d’unité »: « Alors que le risque est certain, il apparaît difficile d’admettre que la réglementation change pour une même activité dans des lieux différents ».

Les auteurs reconnaissent qu’il pourrait y avoir une rupture d’égalité des citoyens résidant dans des départements dépourvus de structure pour la réalisation des actes de conservation. Ils proposent de donner au préfet, « en lien avec l’ARS [agence régionale de santé] », la responsabilité de prendre des mesures pour ouvrir des chambres mortuaires permettant de recevoir les personnes décédées à domicile, quand il n’y a pas de chambre funéraire.

Mais ils proposent ensuite de « permettre le retour à domicile des corps ayant fait l’objet de soins de conservation ».

Il est suggéré « que soit renforcée la professionnalisation de l’activité de thanatopraxie, notamment par un renforcement de la formation initiale et la mise en place d’une formation continue qui prenne en compte l’évolution des techniques ».

fb/ab/APM polsan
redaction@apmnews.com

COLLOQUE HEPICURE OUVERT A TOUS

Le programme éducationnel des Rencontres Régionales HEPICURE est mis en place sous l’égide d’un comité d’experts afin de créer des échanges et de susciter des projets sur la prise en charge des patients atteints d’hépatite C dans les régions.
Le colloque HEPICURE Ile-de-France se déroulera le Mercredi 12 février à Paris.
Les inscriptions à ce colloque sont gratuites et peuvent se faire en ligne : http://www.pepss.com/gti/0263/GTI_263_DECISION/345/

Rendez-vous à La Bellevilloise, au 19-21 rue Boyer, 75 020 Paris.
Vous pouvez également télécharger une invitation ci-dessous:
Colloque HEPICURE IDF (3)

HEPATITE C : DEPISTER TOUT LE MONDE UNE FOIS AU COURS DE SA VIE

A l’heure où l’on parle de révolution thérapeutique dans le traitement du virus de l’hépatite C, notamment avec l’arrivée de nouveaux traitements réellement efficaces, il est tout de même grand temps de dépister toutes ces ces personnes qui ignorent être contaminées.

Le dépistage de l’hépatite C ne doit pas seulement se cantonner aux personnes exposées. En effet, très souvent, un malade découvrira sa contamination de manière fortuite, dans un centre hospitalier. Alors, des spécialistes tels que Patrick Marcellin ou encore Yazdan Yazdanpanah proposent un dépistage au moins une fois dans nos vie aux alentours des 50 ans.

Pour SOS hépatites, la tranche d’âge retenue doit permettre une réduction des risques des cirrhoses et des cancers.

Ci-dessous, l’article édité par APM international qui revient sur ce concept:
APM International dépister au moins une fois dans sa vie VHC