SOS HEPATITES ET AMSOLID VOLENT AU SECOURS D’UNE GENERATION SACRIFIEE PAR L’HEPATITE B

SOS hépatites ne se contentera plus de dénoncer, maintenant nous agirons, avec nos faibles moyens, mais nous agirons !
Depuis toujours, SOS hépatites réclame la vaccination universelle contre l’hépatite B dans tous les pays et ce, dès la naissance. Lors de l’appel de Madagascar (il y a deux ans), l’état des lieux avait montré que même dans les pays où la vaccination contre l’hépatite B était réalisée, elle intervenait le plus souvent à 6 mois et donc trop tard par rapport à l’exposition des nourrissons et à leurs risques de contamination par leurs mères, si ces dernières étaient infectées…

Madagascar est une île intéressante d’un point de vue épidémiologique. Les conditions socio-économiques se sont dégradées depuis quelques années : 45% de la population a moins de 15 ans et l’on estime à 2,3 millions la proportion de personnes infectées par l’hépatite B sur 22 millions d’habitants. Avec une prévalence variant de 5% à 35% selon les régions. Pourtant, l’existence de dispensaires a permis de maintenir un taux de couverture de la vaccination proche de 90%. Alors qu’en 1992 l’OMS avait demandé que la vaccination contre l’hépatite B puisse se généralisée à Madagascar, en 2012, 20 ans après (et 30 ans après la mise au point du vaccin) l’État malgache a recommandé la vaccination contre l’hépatite B à partir de 6 semaines. Cependant, la gratuité n’est pas de mise. Malheureusement les moyens n’étant pas au rendez vous, bon nombre de nourrissons ne sont pas vaccinés et les adolescents qui vont entrer en sexualité vont mener leur vie d’adulte en jouant à la roulette russe avec l’hépatite B ; de plus, les jeunes femmes qui se contamineront et déclareront une maladie chronique contamineront probablement leurs enfants. Voilà comment est né le projet « Vaccination VHB pour Madagascar ». SOS Hépatites a levé des fonds propres pour acheter 500 TRODs VHB et 500 vaccins, mais, ,e connaissant pas suffisamment l’île , nous nous sommes associés à AMSOLID (amitié solidarité). Cette association est le résultat d’une rencontre pédagogique entre le collège 67 hectares de TANA et le collège Emilie Carles d’Ancerville dans la Meuse. L’aventure a débuté depuis plus de dix ans par des échanges entre enseignants et élèves, puis l’envoie par container de matériel pédagogique et informatique. Le collège 67 hectares ne comprenait pas d’infirmerie pour ses 1500 élèves.

C’est grâce aux bénévoles d’amsolid nord que des fonds ont été récupérés et qu’une infirmerie a pu voir le jour, après la réfection des sanitaires pour les rendre utilisables. Sans le savoir, AMSOLID œuvrait déjà la lutte pour l’hygiène et la limitation des risques d’hépatite A au sein d’un collège à Madagascar. Pendant ce temps, sos hépatites voulait prouver que les TRODs avaient leur place dans la lutte contre l’hépatite B dans les pays sous-développés en permettant d’unir dans un espace temporel dépistage et vaccination.
Nous voulions réaliser, chez des pré- adolescents, avant la mise en place de leur sexualité, un dépistage du VHB par le TROD une première vaccination pédiatrique. On pouvait ainsi imaginer que l’on pourrait évaluer le nombre d’enfants contaminés précocement et surement exposés à une transmission mère /enfant et ce, dans un collège situé dans une zone particulièrement défavorisée de TANA.
AMSOLID est une association bicéphale avec une représentation nord, en France et une équipe dans le SUD à Madagascar. Après une convention avec SOS hépatites, nous nous sommes consacrés à la recherche de budgets pendant que nous formions les futurs militants qui allaient utiliser des TRODs une fois sur place. L’institut pasteur et l’ARS (Agence régionale de santé) avaient été contacté, ainsi que de nombreux partenaires dont le ministère de la santé et le ministère de l’éducation qui, tous deux, avaient validé et ratifié ce projet. Les TRODs étaient livrés, les vaccins aussi! L’action pouvait alors démarrer… Mais, devant le faible nombre de vaccins, nous décidions alors de recentrer notre action et de ne faire un test qu’aux filles .Car en cas de tests négatifs, elles seront alors accompagnées vers une vaccination immédiate avec l’assurance de pouvoir ainsi protéger également les futurs bébés qu’elles porteront. Dans cette décision il n’y avait pas là de volonté de sexisme mais simplement d’optimisation et de recherche d’efficacité maximale. L’ensemble des élèves garçons et filles ont accès aux informations en espérant ainsi une mobilisation locale par les professeurs et les élèves.
Avec 0,3 % de la population infecté par le VIH, Madagascar se situe dans la fourchette basse des pays africains. Pour autant, de nombreuses actions sont menées via les ONG. On retrouve même en plein centre ville un monument à la mémoire des personnes morte du SIDA ….

… Mais qui parle des 10 à 20 % de la population infectées par le virus de l’hépatite B et des milliers de morts silencieux… je rêve d’une stèle à leur mémoire…

Pascal Mélin

MADAGASCAR : PASCAL MELIN UN HEPATANT EN VOYAGE POUR VACCINER

Aussitôt parti, aussitôt en action!
Le président de SOS hépatites, Pascal Mélin s’est envolé dimanche dernier pour Madagascar afin d’y mener une campagne de vaccination contre l’hépatite B, qui touche 5 à 25% des adolescents.
Ainsi, 500 collégiennes vont pouvoir se faire vacciner; On espère que ce projet réussira à s’étendre sur d’autres contrées.

Ci-dessous,un lien vers un article du quotidien L’Express de Madagascar qui parle de cette action.

Lien Pascal Mélin à madagascar: La vaccination des jeunes filles

HEPATITE : PETITION POR L’ACCES A LA TRITHERAPIE EN ROUMANIE

Il existe des inégalités face à l’accès au soins en matière de thérapie. Ainsi, dans un soucis d’homogénéité, l’ELPA (European Livers Patients Association) a lancé une pétition pour l’accès à la trithérapie en Roumanie. Alors qu’en France, nous sommes en passe d’accéder à la quadrithérapie et à de nouveaux traitements, certains pays, eux, n’ont même pas accès à la trithérapie, à l’instar de nombreux États européens tel la Roumanie.

Vous pouvez également signer la pétition en suivant le lien ci-dessous; Parce qu’il n’y a pas d’État en droit d’être soigner plus qu’un autre!

Pétition

MEDICAMENTS PEGASYS FALSIFIE : LA VIGILANCE EST DE MISE

Introduire de fausses seringues destinées à soigner des malades n’est-il pas abject ? Il semblerait que pour certains non!

Alors que nos confrères malades allemands pensaient diminuer leurs charges virales à l’aide de PEGASYS 180µg/0.5ml, solution injectable en seringue pré-remplie (peginterféron alfa-2a), ils s’injectaient en réalité une dose de glucose coupée à l’eau et aux fibres de celluloses ; Mais comment cela a-t-il pu arriver?

D’après le laboratoire Roche, les grossistes sont en mesure de déconditionner et reconditionner les produits sans qu’il n’y ait de vérifications. Ce serait durant une étape de reconditionnement du produit que les seringues falsifiées en provenance de Roumanie et de Bulgarie auraient été introduites. L’obligation d’avoir une notice dans la langue du pays où sont délivrés les produits à alors sauvé le drame : Un importateur allemand réalisant des notices s’est rendu compte de la supercherie en voyant les seringues et a aussitôt alerté les autorités.
Alors que nous nous réjouissions dans un article précédent de la volonté des députés européens à mettre en place de nouvelles mesures pour lutter contre les hépatites, nous apprenons que les médicaments qui pourraient contribuer à cette lutte peuvent être dangereux !
Un acte aussi odieux devrait être condamné. Bien que l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ait rassuré l’ensemble des professionnels de santé sur l’absence du lot concerné sur notre territoire, elle appel quand même à la vigilance.

Nous sommes quand même choqués et soutenons les malades d’Allemagne.

Ci-dessous la lettre de l’ANSM, avec photos des produits véritable et falsifié.

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LES EURODEPUTES VEULENT INTENSIFIER LA LUTTE CONTRE L’HEPATITE

« L’hépatite constitue une priorité dans plusieurs initiatives politiques. Mais peu de mesures sont mises en place », estime l’eurodéputé britannique Stephen Hughes du groupe des Socialistes & Démocrates (S&D). Comme bon nombre de députés européens, il considère que les hépatites doivent être mieux prises en compte. Les eurodéputés viennent donc de lancer un guide de mise en œuvre de la lutte et de la prévention de l’hépatite virale.

Ainsi, sur le site français d’actualités et de débats européens Euractiv, un article dédié à cette initiative y est consacré, voici le lien ci-dessous:

Les eurodéputés veulent intensifier la lutte contre l’hépatite

Pourvu qu’ils continuent dans cette lancée!

LE VACCIN DE L’HEPATITE B EST PROTECTEUR AU MOINS 30 ANS !

C’est ce qu’ont démontré le Dr Bruce et son équipe dans l’abstract 187 présenté à l’AASLD.
Aux USA c’est l’État d’Alaska qui a toujours été le plus touché par l’épidémie d’hépatite B, c’est donc là que dès les années 1980, de grandes campagnes de vaccination contre le VHB ont été mises en place et suivies.
Ainsi, en 1981, 1578 personnes âgées de plus de 6 mois, réparties sur 16 villages, particulièrement exposés ont bénéficié d’un schéma à 3 injections vaccinales ; Le taux d’anticorps protecteur a été suivi par prise de sang :
A 5ans, le nombre de personnes avec un taux d’anticorps protecteur était de 81% pour être à 74% à 7 ans et devenir 66% à 15 ans puis 60% à 22 ans.
Au bout de 22 ans, une dose de booster a été administrée aux personnes ayant moins de 10 unités d’anticorps anti BS protecteurs.
Une réévaluation de 435 patients de 13 des 16 villages a été réalisée à la date anniversaire des 30 ans dans le cadre de l’enquête VAX DEMO 30. Trois groupes ont été constitués :

Groupes1 : 63 patients (soit 14%) ont reçus le booster
Groupe 2 : 129 patients (30%) avaient des anticorps suffisant à 22 ans
Groupe 3 : 243 patients (56%) n’ont pas été testé

Les résultats retrouvaient des anticorps protecteurs dans respectivement chacun des groupes. Dans les groupes 2 et 3 les patients à moins de 10 UI ont reçu une dose de booster. Au final plus de 90 des patients sont protégés efficacement contre l’hépatite B
La vaccination est efficace et durable, il faut simplement organiser et recommander le suivi vaccinal ; Encore une justification de l’utilisation des TRODs pour permettre enfin une vaccination universelle contre l’hépatite B.

Pascal Mélin

LE PARADOXE DE L’HEPATITE B

Lors de l’accouchement si le bébé se contamine en naissant d’une mère porteuse du virus, le risque de passage à la chronicité est de 90% alors qu’en cas de contamination à l’âge adulte il est de moins de 10% (si vous n’êtes pas vacciné).
Mais la question que l’on nous pose régulièrement est : Mais que se passe-t-il entre les deux ?
Pour y répondre, il faut reprendre des travaux publiés en 1993, vous noterez au passage que de tels travaux ne seraient plus éthiques car on ne peut imaginer suivre des enfants nés de mères atteintes d’hépatite B sans les vacciner. Cette équipe a repris tous les cas d’hépatite B aigüe pédiatrique pris en charge et a suivi les enfants en fonction de l’âge au moment de leur contamination; Ils confirment alors que le taux de passage à la chronicité à la naissance est bien de 90% puis de 80% à 6 mois pour atteindre les 50% avant l’âge de 1 an. Passé 5ans, les résultats sont identiques aux chiffres retrouvés chez les adultes avec 5 à 10% de passage à la chronicité. On peut retenir plusieurs leçons d’une telle étude. Premièrement à la naissance, le système immunitaire n’est pas opérationnel pour lutter contre une hépatite B et celui-ci mettra plusieurs années à devenir mature. Il est donc préférable de vacciner les nourrissons et c’est sans doute la deuxième leçon à retenir.

Pascal Mélin

SEXUALITE ET HEPATITE C : TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR

Depuis plusieurs années, les malades dénonçaient que l’hépatite C altérait leurs libidos et leurs sexualités. SOS hépatites demandait la réalisation d’un travail sociologique pour faire un état des lieux et faire le point entre l’action de l’infection et les facteurs psychogènes.

Un coup de chapeau à l’équipe du Dr Vergniol qui a présenté les résultats de leur travaux au congrès de l’AASLD .
On savait déjà que les traitements et la greffe altéraient la sexualité des patients mais qu’en est-il pour les personnes simplement infectées?
De 2011 à 2013, ce sont 209 patients qui ont été enquêtés et comparés à 969 donneurs de sang. Les enquêtes utilisaient pour les hommes l’IIEF (International Index of Erectile Function) et pour les femmes le FSFI (Female Sexual Function Index). Seulement 10 patients ont refusé de répondre. Les deux groupes n’étaient malheureusement pas identiques. Les patients atteints d’hépatite C étaient en moyenne plus âgés, plus hyper tendus et plus diabétiques et étaient plus souvent au chômage. Malgré cela, cette enquête démontre une sexualité moins fréquente et de moins bonne qualité. Nous espérons que d’autres enquêtes et travaux vont suivre car la santé sexuelle est un champ primordial de la santé trop cachée et sous-estimée… Pourtant, nous appelons de tout nos vœux à la poursuite de tels travaux avec en particulier des suivis de santé sexuelle avant, pendant et après traitement, en comparant les patients guéris et non guéris, avant l’annonce des résultats virologiques pour évaluer la part du virus de l’hépatite C dans ces troubles.
A quand la même enquête pour évaluer la santé sexuelle des personnes vivant avec une hépatite B ?
On notera comme clin d’œil que cette enquête a montré l’absence de corrélation entre la santé sexuelle et l’élasticité… Nous parlons du foie bien sûr! Par contre, ce que les femmes de SOS hépatites dénoncent depuis des années, a été prouvé, à savoir que lorsqu’on est atteinte d’une hépatite C, il existe plus souvent des problèmes de sécheresse vaginale. Médecins et malades doivent apprendre à parler et évaluer la santé sexuelle au quotidien.
SOS hépatites souhaite que les malades et les associations soient partie prenante dans ce travail de réflexion et d’évaluation sur les futures études.
Sexualité et maladies chroniques : Il faut aider le malade à prendre la parole!

Pascal Mélin

LES MALADIES DU FOIE RENTRENT DANS LE TOP 10 DES MALADIES LES PLUS MORTELLES AU MONDE

Actuellement, se tient à Washington le congrès américain d’hépatologie (AASLD). Nous allons tenter de vous faire partager annonces et réactions en tout genre.

Il est très difficile de faire sortir les hépatites du silence épidémiologique. En voici deux exemples : Quand une personne décède d’un cancer du foie induit par l’hépatite B, son décès est répertorié dans la rubrique cancer ; Lorsqu’un patient co-infecté VIH-VHC décède des complications de son hépatite C alors que la maladie VIH est contrôlée, il est comptabilisé dans les morts du VIH.

Des épidémiologistes mondiaux ont repris les données collectées sur les causes mondiales de décès entre 1990 et 2010. Ils ont ainsi analysé les causes de décès par cirrhose et cancer du foie attribuable à l’alcool, l’hépatite B ou l’hépatite C.
En 2010 ont relevait ainsi 750 000 décès par cancer et 1,03 millions par cirrhose. L’hépatite B est responsable de 45% des cancers alors que 30% des cirrhoses sont dues à l’hépatite C. Ces chiffres sont respectivement de 26 et 28 %.
Bien sûr, il existe des disparités nationales et l’alcool est responsable de plus de mortalités dans les pays riches alors que les pays pauvres ou en voie de développement sont soumis à l’épidémie d’hépatite B. En 2010 avec 1.75 millions de mort par an, les maladies du foie s’invitent dans le top 10 des fléaux mondiaux : Elles sont classées en 9ème position. Les hépatites virales sont à elle seules responsables de 1,3 millions de morts. Ce qui les élèvent au même niveau que SIDA, tuberculose et malaria.
Il est inadmissible qu’il faille passer par cette comptabilité morbide pour que l’on tienne compte de cette épidémie que nous dénonçons dans un silence assourdissant depuis 20 ans.

Mais il y a pire ! Si l’on s’en réfère à l’abstract 23 présenté par l’équipe de Cowie à l’AASLD, dans un schéma qui résume la progression des décès de 1990 à 2010, on peut découvrir que l’épidémie de décès liés à l’hépatite B évolue dans la même proportion que l’alcool ou l’hépatite C et devance le SIDA dans les causes de mortalité dans certaines régions ! Mais qu’avez-vous fait du vaccin de l’hépatite B ?
Alors que celui-ci existe depuis 30 ans, nous n’avons même pas été capables de faire régresser l’épidémie mondiale ! Il y a une non-assistance internationale, un sacrifice viral inacceptable. Nous sommes capables de trouver des fonds pour permettre un accès du plus grand nombre au dépistage et aux traitements du VIH, grâce à une solidarité internationale; Mais nous ne sommes pas capables de trouver les fonds et d’organiser 3 injections de vaccin par personne !

Mais comment avons-nous fait pour éradiquer la variole en vaccinant la planète? Il est urgent de réveiller les consciences: Au 21ème siècle, chaque mort de l’hépatite B est inacceptable et pouvait être évité !

Pascal Mélin

EN DIRECT DE WASHINGTON : LE CONGRES DE L’AASLD

Le Grand Pari à lieu à Washington avec le congrès de l’AASLD.
Les molécules, les essais et recherches sont sous les feux de la rampe et les spécialistes tissent les perspectives de demain.
Sur la toile, Philippe Sogni et son équipe nous informent des essentiels sur l’eJournal d’Edimark.

Évidemment, nous reviendrons sur les perspectives à notre Forum. Mais en attendant, vous pouvez visiter-le site:

la-virologie-de-l-hepatite-c-un-metier-d-avenir

Bonne lecture!

VACCINATION CONTRE L’HÉPATITE B : DÎTES-LE EN CHANSON…

La fondation mondiale de lutte contre l’hépatite B tente par tous les moyens de défendre le dépistage et la vaccination contre l’hépatite B.
Tous les moyens sont bons et à ce titre, on retrouve de façon un peu farfelue une nouvelle chanson commandée à un trio pour le moins surprenant : « Les Vaccine Girls ». La chanson est en anglais, « Little Hep », mais vaut le détour et surtout les explications qui suivent…

À quand un groupe français qui porterait en chanson la défense des vaccins ?

Pascal Mélin

GUIDE SUR LES HÉPATITES

– Informations clés sur les hépatites virales.
– Savoir s’en protéger.
– Savoir y faire face.