15 MAI JOURNÉE DE DÉPISTAGE

Communiqué de Presse
Le 14 mai 2018
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HÉPATITE C : UNE JOURNÉE DE DÉPISTAGE POUR OUVRIR LA VOIE

À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre les hépatites, SOS Hépatites interpelle les responsables politiques et sanitaires et leur demande de montrer l’exemple : le combat pour l’éradication de l’hépatite C passe par l’engagement de tous !

Paris, le 14 mai 2018 – À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre les hépatites, l’association de patients SOS Hépatites organise ce 15 mai, une opération de dépistage du virus de l’hépatite C devant le ministère de la Santé. Dans son véhicule spécialement équipé, l’association propose ainsi à la Ministre, au Directeur général de la Santé, à la sous-direction santé des populations et prévention des maladies chroniques et aux nombreux experts présents pour l’occasion de réaliser un dépistage par test rapide d’orientation diagnostique (TROD).

Par cette action symbolique, SOS Hépatites entend inviter les responsables sanitaires à mettre leurs actes en conformité avec leurs paroles : puisque nous appelons à une intensification du dépistage du virus dans la perspective de l’éradication de l’hépatite C à l’horizon 2025, commençons tous par montrer l’exemple !

Dépister pour guérir… et ne plus contaminer

Pour SOS Hépatites, le dépistage ciblé auprès des populations dites à risques (transfusés, injecteurs et anciens injecteurs de drogues, etc.) ne suffira pas. Ce dépistage est certes utile, mais il a montré ses limites. Il reste aujourd’hui en France, environ 75 000 porteurs chroniques du virus de l’hépatite C, qui ne savent pas qu’ils sont contaminés et une grande partie d’entre eux ne fait probablement pas partie de ces publics dits « à risques ».

Identifier ces porteurs chroniques est un enjeu important en termes de santé publique. D’une part, pour les empêcher de contaminer à leur tour d’autres personnes, d’autre part, pour leur permettre d’accéder aux soins avant que leur maladie ne s’aggrave : l’hépatite C est une maladie chronique responsable à terme de cirrhoses et de cancers du foie parfois mortels, mais dont on guérit facilement si l’on est traité à temps ! Les traitements actuels sont en effet efficaces à plus de 95%, et ils sont très bien tolérés. Le dépistage, une question de bon sens et un acte citoyen

Le combat pour l’éradication de l’hépatite C ne se gagnera que par la mobilisation de tous. C’est pourquoi SOS Hépatites profite de cette journée du 15 mai, pour appeler l’ensemble de la population à pratiquer sans attendre un dépistage du virus de l’hépatite C. Une simple prise de sang suffit. Le test est soit gratuit, soit remboursé à 100 % par l’Assurance maladie et il peut notamment être réalisé :

– à l’occasion d’une des nombreuses actions de dépistage organisées en France tout au long du mois de mai (voir le programme) ;
– dans un laboratoire d’analyse médicale, sur prescription du médecin traitant ;
– anonymement, dans un Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CEGIDD), présent dans plus de 350 villes en France.

Aujourd’hui, le dépistage de l’hépatite C est un acte de bon sens : il permet de vérifier que l’on n’est pas porteur du virus et dans le cas contraire, de s’en débarrasser. Mais c’est aussi un acte citoyen : c’est grâce lui que la France pourra éradiquer cette maladie qui est associée à 3600 décès par an.

Les attentes de SOS Hépatites pour le 15 mai 2018

Nous attendons impatiemment les annonces de Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé.

SOS Hépatites souhaite :

– un accès aux prescriptions des traitements de l’hépatite C pour les addictologues et les médecins généralistes sous conditions ;
– l’accès et la reconnaissance des TROD hépatite B ;
– la déclaration de l’éradication de l’hépatite C grande cause nationale pour 2019 ;
– l’éradication de la co-infection VIH-VHC pour 2020 ;
– le dépistage universel pour une éradication avant 2025, avec de vrais moyens et une stratégie établie avec les associations de patients ;
– la prise en compte de l’épidémie de NASH dans le plan hépatites ;
– un plan cancer du foie et une égalité d’accès aux différents soins sur le territoire.

En savoir plus :
SOS Hépatites : Selly Sickout direction@soshepatites.org ǀ 01 43 67 26 40

Contact presse :
Frédérique Impennati  fimpennati@impennatiandco.com ǀ06 81 00 55 86

 

JOURNÉE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LES HÉPATITES VIRALES 2018

Depuis plusieurs années la France organise la Journée Nationale de lutte contre les Hépatites (JNH) et une rencontre a lieu au ministère des Solidarités et de la Santé courant mai.
En 2017, la Journée Nationale du 20 juin n’a pas été célébrée au ministère pour raison d’élections.
On se souvient des annonces politiques qui y ont été faites : 
  • Annonce de la création des plans
  • Et plus récemment de l’accès universel aux nouveaux traitements antiviraux par action directe contre l’hépatite C.
En 2018, La JNH est le 15 mai et nous sommes invités au ministère.
La journée s’articulera autour de trois grands thèmes :
  1. Un état des lieux du dépistage et de la prise en charge des hépatites virales B et C
  2. Les parcours spécifiques des publics les plus vulnérables (usagers de drogues, personnes détenues et migrants)
  3. La pathologie chronique du foie et les comorbidités liées à l’alcool et au syndrome cardio-hépato-métabolique

Quelle sera l’annonce politique cette année ? Madame Buzyn dévoilera-t-elle la stratégie d’élargissement des prescripteurs de traitement ?

En tout cas nous y serons pour vous rapporter les paroles !

QUE FAUT-IL ATTENDRE DU 15 MAI ?

Le 15 mai sera la Journée Nationale de lutte contre les Hépatites virales et à cette occasion, un colloque se tiendra au sein même du Ministère de la Santé.

L’ouverture de ce colloque sera faite par madame Agnès Buzyn, Ministre de la Santé et des Solidarités.

À cette occasion, il est habituel de faire des annonces, mais quelles seront-elles cette année ?

Le philosophe a dit : « Si tu ne veux pas être déçu, n’attends rien ! »

Mais que pouvons attendre comme annonce après l’accès au traitement universel de l’hépatite C et la vaccination obligatoire pour les nourrissons (y compris l’hépatite B) ?

Certains diront : mais que veulent-ils de plus à SOS hépatites !

La réponse est simple : on veut tout ! le beurre, l’argent du beurre et… bref, on veut tout !

On veut :

  • la présentation du Livre Blanc sur le traitement de l’hépatite C en CAARUD et en CSAPA… Pour mieux accompagner notre campagne nationale vers l’éradication de l’hépatite C ;
  • le dépistage universel pour une éradication avant 2025, avec des vrais moyens et une stratégie établie avec les associations de patients ;
  • un accès aux prescriptions des traitements de l’hépatite C pour les addictologues et les médecins généralistes sous conditions ;
  • l’accès et la reconnaissance des TROD VHB ;
  • la prise en compte de l’épidémie de NASH dans le plan hépatites ;
  • un plan cancer du foie et une égalité d’accès aux différents soins sur le territoire ;
  • l’éradication de la co-infection pour 2020 ;
  • que l’éradication de l’hépatite C soit déclarée grande cause nationale pour 2019.

On veut tout ça et même plus encore…

Alors Madame la Ministre, qu’allez-vous nous annoncer ?

Nous serons là pour vous écouter, mais au fait êtes-vous dépistée ? Si oui, « je le dis , je le fais et je l’affiche ! »

Pascal Mélin

L’HÉPATANTE N° 29 AVRIL 2018

ÉDITO :  AVRIL, ON CONTINUE LES ACTIONS
Comme le dit le poète, rien n’est jamais acquis. On a des tests fiables, des traitements efficaces, accessibles pour tous, des bilans non-invasifs possibles et un engagement du gouvernement pour éradiquer l’hépatite C de France, avant 2025.
On a donc tout pour être satisfait et SOS Hépatites pourrait disparaître ? On a hésité, il y a 15 ans, la majorité des membres de notre conseil d’administration étaient en échec de traitement pour leur hépatite C. Aujourd’hui en 2018, tous les membres du conseil d’administration sont guéris, mais il reste les cirrhoses, les NASH, les cancers, l’hépatite B et Delta. Tous peuvent tirer un bénéfice à la révolution de l’hépatite C. Concernant l’hépatite B et Delta, les scientifiques explorent différentes pistes. Que retenons-nous sur l’état de la recherche menée ? Aujourd’hui, plusieurs molécules sont en cours de développement.  Alors nous, nous choisissons de continuer de faire, comme hier pour demain !
Nous voulons finir le travail et maintenant, ce sont les malades eux-mêmes qui appellent au dépistage et à la guérison, « car en 2018, ce n’est plus l’hépatite C qu’on doit transmettre, mais sa guérison ». Notre campagne nationale 2018 est en route et nous allons faire du bruit. C’est ce que nous avons commencé de faire lors du congrès européen d’hépatologie (EASL) à Paris et c’est ce que nous poursuivrons le 15 mai, lors de la Journée nationale au ministère de la Santé. Nous devons faire parler de l’éradication de l’hépatite C, pour mieux faire entendre les autres maladies du foie.
Cette année, SOS Hépatites ne sera pas à Cannes, mais notre festival sera au ministère de la santé et nous monterons les marches du dépistage universel !

Pascal Mélin, Président et co-fondateur de SOS hépatites Fédération

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75 000 PERSONNES À SAUVER EN LES DEPISTANT POUR GUERIR…

C’est le chiffre des estimations 75 000 personnes ne se savent pas porteuses du virus de l’hépatite C. SOS Hépatites part en campagne pour aller à leur rencontre. La parole des guéris est probablement le meilleur argument pour convaincre d’aller se faire dépister.

Depuis plusieurs années le Dr Denis Ouzan est actif à Nice et fait une campagne d’information et d’incitation au dépistage.

La campagne de sensibilisation au dépistage des hépatites et du VIH réalisée par le RHECCA en collaboration avec le COREVIH PACAEST. Elle vient de débuter pour une durée de trois semaines (arrières de bus, tramway panneaux Decaux).

Voici le témoignage d’une Niçoise il n’y a rien à ajouter et nous reproduisons donc son témoignage et son interview intégralement. Si vous voulez en savoir plus aller regarder sur le site de leur campagne. Bravo !

Toutes les informations de la campagne : Site du Réseau hépatite06.fr et Facebook stop aux hépatites B et C et au VIH (témoignage Claudine G…).

Pascal Mélin

ANSM : SUIVEZ LA DISPONIBILITE PREVISIONNELLE DES VACCINS

Dans le cadre de la Semaine européenne de la vaccination (du 23 au 29 avril 2018), l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) met à disposition sur son site un nouvel outil en ligne permettant de suivre l’état de disponibilité prévisionnelle des 8 vaccins utilisés pour couvrir les 11 valences obligatoires chez l’enfant de moins de deux ans :

• Vaccins hexavalent DTP, Coqueluche, Hépatite B, Haemophilus influenzae de type b : HEXYON, INFANRIX HEXA, VAXELIS
• Vaccins ROR : M-M-RVAXPRO, PRIORIX
• Vaccin antipneumococcique 13 valences : PREVENAR 13
• Vaccins antiméningococcique de sérogroupe C : MENJUGATE, NEISVAC

Cet outil est présenté sous la forme d’un tableau que l’ANSM s’engage à actualiser chaque début de mois.
Les prévisions de disponibilité sont données pour le mois en cours.

Tableau – Couverture prévisionnelle des besoins en vaccins au niveau national
pour le mois en cours (d’après ANSM, 20 avril 2018)

Pour aller plus loin

L’ANSM et les vaccins

ANSM, Situation des approvisionnements

Source, Vidal 26 avril

 

 

JNH 2018…

Le 15 mai prochain sera la Journée Nationale de lutte contre les Hépatites virales (JNH). À cette occasion, SOS Hépatites à travers ses différentes équipes réalisera des actions de terrain disséminées sur l’ensemble du territoire français y compris dans les DROM-TOM. À retrouver dans la rubrique action en région

Il n’y a pas eu de JNH 2017 pour cause d’élection présidentielle, c’est donc la première fois, que le gouvernement du président Macron s’exprimera sur la question des hépatites virales via la voix d’Agnès Buzyn. On attend des annonces importantes, le dépistage universel pourquoi pas ? L’annonce de l’ouverture des prescriptions aux addictologues et aux médecins généralistes.

La JNH 2018 sera comme le propose son programme un moment intéressant pour que les acteurs de santé réfléchissent ensemble sur les personnes les plus difficiles à amener aux soins et à la guérison.
On devrait pouvoir aussi prendre connaissance du livre blanc commandité par le ministère sur le thème « Prise en charge de l’hépatite C en CSAPA et en CAARUD ».

SOS Hépatites relaiera ses attentes via un communiqué de presse la veille du 15 juillet, celui-ci sera disponible sur notre site également.

Mais, le 15 mai sera aussi un temps d’action, mais chut ! Ce sera une surprise le 15 mai, suivez nous sur notre site, notre page Facebook ou bien encore sur tweeter.

LE MOUSTIQUE TIGRE : LE NOUVEL AMIS DES VIRUS…

Son nom fait peur, mais ce pauvre moustique ne ressemble vraiment pas à un tigre ! On aurait pu l’appeler moustique pyjama ou moustique zèbre. L’alerte de surveillance du moustique tigre reprend pourtant au premier mai.

Nous y sommes donc, toute personne qui découvre un moustique tigre doit le signaler immédiatement.

Le moustique tigre a été retrouvé dans 42 départements de France métropolitaine, soit deux fois plus qu’il y a deux ans.

Le moustique tigre peut transmettre les virus du chikungunya, le virus Zika et aussi le virus de la dengue. Actuellement, une épidémie est en cours à l’Île de la Réunion

Ce moustique est apparu depuis plusieurs années dans le Var, mais notre climat semble lui plaire et il colonise progressivement la France. Le risque est bien sûr qu’il pique quelqu’un porteur de Zika, de chikungunya ou de dengue (lors d’un retour d’une zone infestée, la personne étant alors en phase d’incubation) et qu’il puisse alors devenir le vecteur et le transmettre à d’autres personnes.

C’est ainsi que l’on a recensé en 2014, chez des personnes qui n’avait pas quitté l’hexagone 11 cas de dengue dans le var, 7 cas autochtones de dengue en 2015, dans le Gard et 17 cas de chikungunya dans le var en 2017. On peut donc dire que maintenant ces maladies sont en métropole et qu’il va falloir apprendre à les reconnaître, pour les surveiller et les déclarer. Mais, le problème numéro un est bien sûr, la présence de son vecteur à savoir le moustique tigre en France.

Pour limiter sa propagation, il faut éviter les étendues d’eaux stagnantes ou les larves se développent, arrosoirs, coupelles d’eau dans les jardins, marais etc… Mais, saviez-vous que la surface d’eau stagnante a augmenté de 50 % en un siècle sur la planète ?

Comment ? La réponse est simple via les pneus usés laissés à l’air libre et qui se remplissent d’eau !

Avez-vous déjà essayé de vidé un pneu ? Impossible !

Alors imaginé que des bateaux complets ont transportés des pneus usagés de l’Europe vers les Amériques ! Et voilà, comment le moustique tigre voyage, après le lion dans le moteur, voici le tigre dans les bateaux.

Les moustiques aussi ont leurs migrants

 

NOTRE EASL 2018

L’EASL 2018 s’est tenu à Paris et pour cette occasion, SOS Hépatites a annoncé le lancement de sa campagne 2018. Car pour nous, l’éradication de l’hépatite C de la France c’est maintenant, ce n’est pas en 2030 ! Nous venons de vivre 20 ans ou l’appel au dépistage était porté par les médecins.

Aujourd’hui à travers notre action « Parole de guéris », se sont les malades guéris qui invitent monsieur et madame tout le monde à se dépister du virus de l’hépatite C. Vous pouvez retrouver notre vidéo parole de guéri sur notre chaine YouTube.

Notre deuxième action, c’était la construction de l’arche des contaminations. Tous les hépatologues présents au congrès devaient passer dessous. Notre message était simple un compteur présent sur notre arche affichait en temps réel, le nombre de nouvelles contaminations depuis le début du congrès, une toute les 20 secondes soit plus de 20 000 contaminations pendant l’EASL. L’épidémie d’hépatite C recule dans les pays riches, alors quelle galope dans les pays en voie de développement.

 

 

 

 

 

 

Notre troisième action a consisté en une conférence de presse. SOS hépatites a osé présenter l’ensemble de ses actions dans ses différentes régions, pour l’année 2018. Vous pouvez retrouver notre communiqué de presse ici.

Quand c’est les malades qui le disent, c’est que l’éradication est en marche !

EASL 2018, CE QU’ON A RETENU…

Des milliers de communications, mais en voici quelques-unes qui nous semblent les plus marquantes et hépatantes. Il y a encore quelques années, c’est le génotype du virus qui dictait la durée du traitement. Avec l’arrivée des traitements pan-génotypique (actif sur tous les types de fibrose), c’est maintenant la fibrose (cirrhose ou non) qui définit la durée.
Les traitements associant Glécaprévir/pibrentasvir ont montré leurs efficacités à plus de 95 % dans les études avec 12 semaines de traitement, en cas de cirrhose et 8 semaines dans les autres cas. On attendait les résultats des études dans la vraie vie, c’est ce qui a été présenté par D’Ambrosio pour la cohorte italienne et par Berg, pour la cohorte allemande. La tolérance est conforme aux résultats des études et la guérison virologique est obtenue dans plus de 98 % des cas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De la même façon l’association grazoprévir/elbasvir utilisée pendant 12 semaines peut être ramenée à 8 semaines, pour les génotypes 1b sans cirrhose, étude rapportée par Abergel et pour le génotype 4 sans cirrhose, rapportée par l’étude Asselah.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La course aux traitements de plus en plus courts est en marche, prochaine étape la barre des 6 semaines ? Mais pour nous, il faut maintenir des taux de guérisons à plus de 97 %.
Il y a eu cette vision particulière du Brexit, si au fil des années, on compare la consommation moyenne d’alcool et les morts par problème, hépatiques, on obtient alors l’explication du Brexit. Les anglais consomment de plus en plus d’alcool et meurent donc de plus de maladie hépatique, alors que les français boivent de moins en moins et donc décèdent moins de complications hépatiques. Nous arrivons à l’équilibre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La NASH aussi a eu son lot de bonnes nouvelles… Alors que l’épidémie fait rage aux USA et devient de plus en plus importante en Europe, on découvre des molécules prometteuses. La NASH est de mieux en mieux comprise et même si son traitement de référence est l’amaigrissement et la reprise d’activité physique, il est urgent d’avoir des traitements efficaces, ceux-ci arrivent prochainement…
La chirurgie bariatrique a confirmé son efficacité pour réduire la NASH. Mais, la molécule prometteuse c’est le NGM 282. Cette étude rapportée par Harrison comptait 22 patients avec une biopsie initiale, ainsi qu’à 12 semaines de traitement. Deux patients sur trois avaient une amélioration significative. Il s’agissait d’une étude de phase 2, on attend une étude de phase 3 de plus grande envergure.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Schémas sont issues de la lettre de l’hépato gastro-entérologue nous les en remercions.

SEMAINE DE LA VACCINATION 2018

Durant 12e édition de le Semaine européenne de la vaccination,
SOS hépatites vous a présenté, chaque jour, un témoignage de patient et des informations sur une hépatite


Lundi 23 avril 2018, nous avons parlé de :

HÉPATITE A… LA GOUTTE DE TROP…
Cette histoire est arrivée il y a quelques années, mais elle est le témoin de la gravité potentielle de l’hépatite A.

Un homme de 62 ans est suivi pour une cirrhose grave. Celle-ci est due à une hémochromatose arrosée. Jolie façon de dire que ce patient avait consommé de l’alcool sur une hémochromatose.

Ce jeune grand-père accueille pour les vacances scolaires son petit-fils de 6 ans, qui habite loin. A son arrivée, ce dernier était grognon, dormait mal et mangeait peu.

Quelques semaines plus tard, l’état de santé du grand-père se dégrade, il tombe dans le coma et doit être hospitalisé d’urgence.

Une fois les examens faits, le diagnostic retenu est celui d’un coma hépatique, par dégradation de l’état de son foie. On a alors découvert qu’il s’agissait d’une hépatite A aigüe, qui est le plus souvent bénigne, mais qui dans le cas présent était la responsable de l’aggravation de son état…

Une recherche épidémiologique fut alors mise en place, on a découvert que c’était le petit-fils qui avait présenté une hépatite A aigüe et avait donc contaminé son grand-père. La santé du patient s’aggravant, on prit la décision de le transférer dans un grand centre d’hépatologie, avec un service de réanimation spécialisée. Son état continua de s’aggraver et la décision fut prise de le greffer du foie en priorité nationale.

Aujourd’hui, le grand-père et le petit-fils vont bien. Mais au-delà de cette histoire, il faut réfléchir à cette expérience. Depuis plusieurs années, on sait qu’une hépatite aigüe (quelle qu’en soit sa cause) peut être la goutte d’eau de trop, qui fait déborder le vase de la cirrhose.

C’est pour cela, que les recommandations nationales préconisent la vaccination contre l’hépatite A en cas de cirrhose, si le patient n’est pas protégé.

Comment peut-on, acquérir de cette protection ? Soit en ayant déjà fait une hépatite A au préalable, soit en étant vacciné.

Si ce patient atteint de cirrhose avait été vacciné, il aurait pu accueillir son petit-fils, sans que ces vacances tournent au drame.

 

HÉPATITE A, LE VACCIN…
Si vous cherchez des informations sur le virus de l’hépatite A et son vaccin,

C’est sur le site de SOS Hépatites et le site Vaccination Info Service que vous pourrez les trouver :

Informations hépatite A – SOS Hépatites

Hépatite A réduire le risque de contamination -SOS Hépatites

Hépatite A – Vaccination Info Service

Mais, le mieux pour expliquer l’hépatite A, c’est d’évoquer deux épidémies :

La première nous vient du Canada :

Des lots de fraises congelées de la marque Montana, commercialisés par les marchés Adonis ont provoqué chez des consommateurs des cas d’hépatite A. Ces fraises étaient en provenance d’Egypte. Le virus de l’hépatite A est transmis par l’émission de selles d’une personne contaminée. Sa transmission est donc le plus souvent en lien avec des problèmes d’hygiène. C’est donc pendant la cueillette en Égypte que des personnes en phase aigüe d’hépatite A ont contaminé leurs mains lors de l’émission de selles. Mais par défaut d’hygiène des mains qui n’ont pas été lavées de façon correctes et suffisantes, les virus de l’hépatite A ont été déposés sur les fraises lors de la cueillette.

La deuxième est française :

Depuis plus d’un an, une épidémie d’hépatite A survient chez les HSH et cela a été rapporté dans l’agglomération de Rouen. Les personnes HSH, comme beaucoup de jeunes gens ne sont pas protégé contre l’hépatite A.

Au sein d’une communauté gay, si un patient présente une hépatite A aigüe, il est alors vecteur de contamination par ses pratiques sexuelles.

Sur le site Gayvicking, on peut retrouver une très bonne interview du Dr Stephane Erouart de l’ARS de Normandie et également spécialiste de maladies infectieuses, 05/12/2017.

L’analyse de l’épidémie est claire et correctement expliquée. On comprend bien pourquoi cette épidémie a engendré une campagne de vaccination dans les communautés gays…

Voilà aujourd’hui, nous vous avons aidé à mieux connaître l’hépatite A et peut être à vous convaincre de vacciner vos enfants.

Quant aux adultes, il est important de se dépister pour savoir si on a été en contact avec le virus de l’hépatite A.

En tout cas, il est important de se faire dépister, pour envisager la vaccination avant de voyager dans des pays de forte endémie pour l’hépatite A.

 


Mardi 24 avril 2018, nous avons parlé de :

J’AURAIS BIEN AIMÉ ȆTRE VACCINÉ…

Je voudrais que mon histoire soit lue et serve à convaincre et rassurer tous ceux qui se posent des questions concernant le vaccin de l’hépatite B.

J’ai une trentaine d’années, je suis journaliste et je pensais faire partie des gens bien informés concernant la santé et l’hépatite B. Je n’ai pas la prétention d’être un tombeur, mais j’ai profité de la vie et ai eu plusieurs relations et histoires d’amour. Je savais que l’hépatite B était une maladie sexuellement transmissible. On m’avait déjà proposé la vaccination contre l’hépatite B, mais je n’avais pas le temps et je ne me sentais pas concerné. Un jour, je me sentais fatigué avec des douleurs diffuses, je ne mangeais plus et mon sommeil était de mauvaise qualité. Je finis par consulter un médecin, qui me fit alors un bilan complet et la découverte biologique fut cinglante. Un an auparavant, je n’avais pas d’hépatite B et maintenant, j’étais porteur de l’Antigène HBs. À quel stade étais-je ? En hépatite aigüe pour laquelle, je devais attendre la guérison qui arrive dans plus de 90 % des cas ou bien, pas de bol, je suis déjà entré en hépatite chronique ? Le médecin m’a dit que je devais attendre et refaire un contrôle. Trois mois plus tard, la réponse tombait : j’étais bien en hépatite chronique. Et de plus, l’évaluation de la maladie confirmait des dégâts rapidement progressifs. Après concertation entre plusieurs médecins, je débutais un traitement.

Cette période fut difficile, j’étais à la fois heureux de me battre avec mon traitement et incapable d’aborder une fille, en glissant dans la conversation « Êtes-vous vaccinée contre l’hépatite B ? ». J’avais l’impression que ma vie sentimentale était fichue, qu’il allait falloir m’adapter, draguer uniquement des infirmières, des médecins ou des pompières pour qui la question du vaccin ne se posait plus…

Aujourd’hui, je suis guéri et je repense à cela avec le sourire. Mais, j’aimerais que mon histoire serve, pour que les gens n’hésitent pas un instant à se vacciner.

Mr X

 

HÉPATITE B, LA MALADIE DES RECORDS

L’hépatite B est la maladie infectieuse chronique la plus fréquente sur la planète, avec 370 millions de personnes contaminées

L’hépatite B est la deuxième cause induisant un cancer, après le tabac

L’hépatite B est responsable de 1 million de décès par an, à cause du cancer

L’hépatite B est 100 fois plus transmissible que le VIH et 10 fois plus que le VHC

On n’a aucune raison d’avoir peur de l’hépatite B, si on est vacciné

L’hépatite B est la principale maladie sexuellement transmissible au monde

L’hépatite B est la maladie infectieuse la plus transmise de la mère au bébé, au moment de l’accouchement

Plus d’un milliard de personnes ont déjà contracté l’hépatite B et en sont guéris spontanément.

L’hépatite est une maladie qui pourrait disparaître de la planète, si on voulait avoir une politique mondiale et cohérente de vaccination.

L’hépatite B, Si vous ne voulez plus qu’on vous en parle, VACCINEZ-VOUS !

Si vous cherchez des informations sur le virus de l’hépatite B et son vaccin,

C’est sur le site de SOS Hépatites et le site Vaccination Info Service que vous pourrez les trouver :

Informations hépatite B – SOS Hépatites

Hépatite B réduire le risque de contamination -SOS Hépatites

Hépatite B – Vaccination Info Service

 


Mercredi 25 avril 2018, nous avons parlé de :

ÉPIDÉMIE D’HÉPATITE C : POURRA-T-ON SE PASSER DE VACCIN ?

C’est une bonne question, non ? Mais, rappelons quelques points importants :

1/ Dans l’histoire des maladies, le vaccin a sauvé plus de vies, que n’importe quel autre médicament !

2/ Les maladies qui ont disparu de la planète (comme la variole) l’ont été grâce à un vaccin !

L’hépatite C, avec ses 71 millions de personnes infectées est paradoxale. En effet, aujourd’hui, il existe des traitements simples, qui permettent de guérir dans plus de 97 % des cas. Mais après guérison, il n’y a pas d’immunité protectrice, c’est-à-dire, que l’on peut se recontaminer ! On parle de la possibilité d’éradiquer l’hépatite C de certains pays, voir de la planète pour 2030 !

OUI, C’EST POSSIBLE !

Pour la première fois, on pourrait obtenir une éradication sans passer par un vaccin… Mais, il faudra alors mettre en place une politique de RDRR : Réductions Des Risques à la Recontamination. Et les trois axes essentiels sont :

– la sécurité transfusionnelle à l’échelon planétaire
– l’accès à du matériel à usage unique et sécurisé
– l’accompagnement des usagers de drogue.

IL N’EXISTE PAS DE VACCIN CONTRE L’HÉPATITE C

Cela a encore été rappelé lors du dernier congrès d’hépatologie européen, qui s’est tenu à Paris il y a quelques jours. Le virus est en « tenue de camouflage », c’est pour cela, qu’il passe inaperçu et qu’il n’est aujourd’hui pas possible de mettre un vaccin au point. Il faudra sans doute encore attendre quelques années. Alors pourra-t-on éradiquer l’hépatite C seulement avec la puissance des traitements, ou aurons-nous besoin d’un vaccin ? Ce qui est sans aucun doute pour moi, c’est que nous allons éradiquer l’hépatite C de toute façon.

 

HÉPATITE C : HEUREUSEMENT QUE J’AI FAIT VACCINER MA FEMME…

Quand un malade est porteur d’une hépatite C, il est recommandé de dépister tous les gens vivants sous le même toit.

Alors que je recevais un malade pour la prise en charge de son hépatite C, et lui prodiguais donc les recommandations en vigueur et lui demandais d’aller voir son médecin de famille, pour que tous les membres puissent être dépistés, il me fit cette réponse surprenante : « Le dépistage de l’hépatite C pour ma femme est inutile, car je l’ai fait vacciner ! »

Ma première réaction de féministe, c’est qu’on fait peut-être vacciner son chien, mais pas sa femme.

Ma deuxième stupéfaction bien sûr, c’est qu’il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C, mais, c’est pourtant ce que pense un Français sur trois !

J’ai eu beaucoup de mal à convaincre ce patient, que le vaccin n’existait pas, ce qui prouve bien que les informations concernant le foie et les virus des hépatites sont encore nulles ou insuffisantes dans la population générale, mais aussi dans celle des malades.

Heureusement, on a inventé la Semaine européenne de la vaccination… Espérons que le niveau de connaissances s’améliorera…

En tout cas, on y croit et on y participe activement…

 


Jeudi 26 avril 2018, nous avons parlé de :

 

JE NE SAVAIS PAS…

Delta, je ne savais même pas que c’était une hépatite, pour moi, c’était une compagnie d’aviation !

J’ai pris une sacrée baffe dans la figure. Pendant 20 ans, on m’a dit que j’avais une hépatite B endormie et du jour au lendemain, un spécialiste me dit qu’en fait, j’ai une hépatite Delta, mais qu’elle a déjà fait beaucoup de dégâts. Mais on m’a toujours dit qu’elle dormait !

Impossible de trouver de l’info correcte. Est-ce mon hépatite B qui s’est transformée ? Après des semaines de recherche, je comprends qu’en fait l’hépatite Delta est une co-infection hépatite B et hépatite Delta. Le Delta est un parasite de la B.

Comme le coucou, il lui vole son nid, comme il lui manque des enzymes pour se multiplier, il va utiliser les enzymes de l’hépatite B, CQFD. C’est pour cela que l’on pense que la B est endormi, mais il n’en est rien !

En fait, 1 % des malades qui pensent avoir une hépatite B, on en fait une B+D et tout est plus grave et il n’y a pas franchement de traitement efficace.

Donc seul le dépistage, par simple prise de sang permet de savoir.

Alors, si vous avez une hépatite B, EXIGEZ LE TEST !

 

Y A-T-IL UN VACCIN CONTRE L’HÉPATITE DELTA

                                 OUI OU NON ?

La réponse est simple, c’est ni oui ni non !

Si vous avez bien compris le témoignage précédent, il suffit d’être protégé contre le virus de l’hépatite B, pour ne pas pouvoir attraper une hépatite Delta.

Le virus delta rentre dans le corps en même temps que le virus B ou bien, si une personne est porteuse au préalable de l’hépatite B.

En cas de co-infection VHB-VHD, tout est plus grave, il y a plus de passage à la chronicité et on va plus vite à la cirrhose.

Donc il n’y a pas de vaccin contre le Delta. En revanche le vaccin contre l’hépatite B protège en fait contre 2 virus, le B et le D.

Et bien sûr, c’est un vaccin qui protège d’un cancer

Et oui, l’hépatite delta ne représente que 2000 personnes en France…

Et oui, il est difficile de trouver de l’information

Et oui, les médecins connaissent mal le VHD

Et oui, on connaît mal les centres experts

Et oui, il n’y a pas de traitement efficace

OUI, nous sommes sur le pont et nous avons la volonté d’accompagner au mieux tous les malades

Si vous cherchez des informations sur le virus de l’hépatite B et son vaccin,

C’est sur le site de SOS Hépatites et le site Vaccination Info Service que vous pourrez les trouver :

Informations hépatite B – SOS Hépatites

Hépatite B réduire le risque de contamination -SOS Hépatites

Hépatite B – Vaccination Info Service

 


Vendredi 27 avril 2018, nous avons parlé de :

IL FAUT PENSER À L’HÉPATITE E…

Simon a 25 ans, il est suivi au CSAPA depuis plus de 5 ans, il est maintenant stabilisé par un traitement de substitution (du Subutex), mais cette fois, la consultation n’est pas comme les autres.

Il a perdu 5 kg, lui qui n’était pas si gros, il a présenté des vomissements avec des douleurs abdominales et musculaires. Son tableau ressemble à celui d’une hépatite aiguë. Je sais qu’il a été vacciné contre la B, mais je lui redemande une sérologie B/C/VIH et un dosage de transaminases. Les transaminases reviennent à plus de 10X les valeurs normales. Mais les sérologies hépatite C, VIH sont négatives et il est protégé contre l’hépatite B.

Je me dis qu’il s’agit probablement d’une hépatite C aiguë et que la sérologie n’a pas eu le temps de se positiver. Je revois Simon en consultation, pour faire une recherche de virus directe de l’hépatite C et lui demande, s’il a eu des prises de risque qui aurait pu l’amener à se contaminer. Simon jure que non et il se déclare vexé que je puisse imaginer qu’il ait pu reprendre de la drogue. Je lui explique la situation et mon incompréhension de son état hépatique.

Après plusieurs bilans, on arrive enfin au diagnostic d’hépatite E aiguë. Et on retrouve le mode de contamination probable. Simon est allé en vacances en Corse et il a dégusté la charcuterie locale et en particulier du saucisson de porc (figatelli), qui bien que délicieux n’a pas une cuisson suffisante pour tuer le virus de l’hépatite E, qui est transmis par les porcs.

Quelle belle leçon pour moi : une hépatite aiguë chez un usager de drogues n’est pas forcément une hépatite C et n’est pas synonyme de reprise de produits.

Les réponses sont à trouver avec le patient et non contre lui.

 

HÉPATITE E ET LE VACCIN ?

Drôle de virus que l’hépatite E !

Encore inconnu il y a 10 ans, mais déjà fortement suspecté, il ressemble au virus de l’hépatite A dans ses modes de transmission (oro fécal).
On lui connaît 4 génotypes numérotés de 1 à 4.

L’hépatite E est devenue la principale cause d’hépatite aigüe dans les pays en voie de développement. On estime à 20 millions le nombre de nouvelles infections, chaque année, dont 3,4 millions de cas symptomatiques, responsables de 70 000 morts (dont 3 000 nouveau-nés). En effet, c’est chez les femmes enceintes et autour de l’accouchement qu’elle est la plus mortelle.

Il s’agit d’une hépatite aigüe qui régresse spontanément de 4 à 6 semaines. On sait aujourd’hui que le porc peut-être un réservoir de ce virus.

Les modes de contamination sont donc les suivants :

1. transmission due à l’ingestion de produits alimentaires dérivés d’animaux infectés ou consommation d’eau contaminée.

2. la transfusion sanguine de produits infectés (cas rapportés)

3. la transmission verticale d’une mère à son fœtus.

Le virus de l’hépatite E a été source d’une mise au point, lors du dernier congrès européen à Paris. Il est clairement établi que l’hépatite E est une zoonose (maladie animale), dont le réservoir est le porc et qu’elle peut être transmise à l’homme. Le virus de l’hépatite E peut-être inactivé par une cuisson à 70 degrés, pendant 2 à 5 minutes.

Y a-t-il un vaccin ? OUI !

Il s’appelle HEV 239 et est commercialisé sous le nom de Hecolin. Il a été mis au point par la Chine et le laboratoire Xiamen Innovax Biotech. Il faut réaliser 3 injections à 0/1/6 mois. La Chine recommande la vaccination entre 16 et 65 ans, chez les fermiers dans les élevages d’animaux, personnel de l’alimentation, étudiants, militaires, femmes jeunes et voyageurs. L’OMS quant à elle, estime encore les données insuffisantes, pour émettre des recommandations.

Il est urgent que des vaccins contre l’hépatite E soient disponibles dans les pays riches et pour les voyageurs.

Si vous cherchez des informations sur le virus de l’hépatite E et son vaccin,

C’est sur le site de SOS Hépatites, de l’OMS et de Mes vaccins. net que vous pourrez les trouver :

Informations hépatite E – SOS Hépatites

Hépatite E réduire le risque de contamination -SOS Hépatites

Profil d’innocuité d’un vaccin recombinant contre l’hépatite E

Hecolin

1er MAI LE TRAVAIL COMMENCE… MAI : LE MOIS DU DÉPISTAGE EN CSAPA…

SOS Hépatites a proposé depuis 2004, de faire du mois de mai le mois du dépistage en CSAPA, mais pourquoi ?

Le dépistage ne peut s’inscrire sur une journée, ni une semaine et il est illusoire d’imaginer le maintenir sur une année.

Un patient suivi en CSAPA vient consulter le plus souvent au moins une fois par mois, car le rythme des renouvellements des traitements de substitution se fait tous les quinze jours ou tous les 28 jours.

Il reste certes des patients qui ne sont plus suivis qu’occasionnellement par l’équipe. Mais, on peut raisonnablement dire que 80 % de la file active consulte au moins une fois par mois…

Le mois de mai, comme mois du dépistage a été retenu dans de nombreux pays actuellement.

Le mois de mai, c’est aussi le mois ou le gouvernement réalise la Journée Nationale de lutte contre les Hépatites virales.

Cette année, elle se tiendra le 15 mai au Ministère de la Santé – Programme.

Les comorbidités seront largement traitées, mais aussi les stratégies pour aller au-devant des publics vulnérables, mais nous pourrons également connaître les dernières données épidémiologiques.

Pour nous, le point le plus important, c’est l’ouverture de la journée par Agnès Buzin, Ministre de la Santé.

Que va-t-elle annoncer ?

Les vaccinations ? C’est fait.

Le traitement universel ? C’est fait aussi !

Renforcer le dispositif de lutte contre les hépatites virales ? On aimerait !

Améliorer la surveillance épidémiologique ? On adorerait !

Annoncer le dépistage universel ? OUI !!!

Et l’accès aux traitements prescrit plus largement que par les hépatologues, infectiologues et internistes ?

Ira-t-on vers les recommandations de l’AFEF, qui souhaiterait élargir aux addictologues et médecins généralistes ?

2018 est pour SOS hépatites, l’année du dépistage renforcé et universel et celui de l’accès à la guérison.

Nos actions se multiplient et s’intensifient, mais nous sommes fébriles en attendant cette Journée du 15 mai, pour laquelle à Paris comme en province, nous allons multiplier les actions.

Nous continuons de porter le mois de mai comme le mois du dépistage en CSAPA.

Pascal Mélin