DANS LE CORPS DU MONDE…

DANS LE CORPS Dans le corps du monde d’Eve Ensler dans la collection 10/18 pour 15,80 euros (paru le 18/09/2014).

Vous ne connaissez pas Eve Ensler ? Et si je vous dis  « Les monologues du vagin »,  vous connaissez peut-être ?

Des abus sexuels de son père, elle a gardé la violence de son engagement pour le combat de milliers de femmes à travers le monde.

Véritable anthropo-sociologue de la sexualité féminine et de ses organes elle a sillonné le monde en questionnant la condition féminine, la fonction de reproduction et celle de la sexualité. De tous ces entretiens elle en a tiré « Les monologues du vagin » qui sont devenus une pièce de théâtre vue par des millions de spectateurs, leur arrachant tantôt des larmes tantôt des pleurs, à voir pour un fort moment d’émotion en couple.

«  Dans le corps du monde  », ce livre est une autobiographie de son adolescence à son cancer de l’utérus. Son parcours l’a porté de la célèbre Mayo clinique aux États-Unis à l’hôpital de Panzy avec le Dr Mukwege, chirurgien gynécologue surnommé l’homme qui répare les femmes. Suite aux guerres du Congo et aux sévices portés aux femmes et à leur organes génitaux il a développé un hôpital autour de cette reconstruction chirurgicale et psychologique, ce qui lui a valu de nombreuses reconnaissances internationales.

Dans son livre on y découvre aussi que l’auteur a utilisé le cannabis pour traverser sa maladie parlant de « sa mère chimique » puis quelques pages plus loin, elle dénonce :

« Je sais maintenant que c’était une solution illusoire. Les drogues et l’alcool m’ont sauvé la vie avant de commencer à la détruire. »

Que dire encore de cette phrase :

« La véritable question ce n’est pas : vas-tu mourir ? La question c’est : quelle part de toi  doit mourir afin que ton nouveau « moi » puisse vivre et s’épanouir dans un monde nouveau plein d’amour. »

Eve Ensler est à n’en pas douter une hépatante qui défend des causes communes aux nôtres. Un livre à mettre dans la bibliothèque hépatante.

Pascal Mélin

Partager l'article

18150

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *