LE GUIDE ANTI-NASH

LE GUIDE ANTI-NASH

Questions/réponses sur la maladie du foie gras
C’est une pandémie silencieuse, une catastrophe sanitaire annoncée. Dans le monde, près de 1,5 milliard de personnes sont concernées par la maladie du foie gras. En France, elles sont déjà 8 millions ; parmi elles, plus de 200 000 souffrent d’une forme grave de la maladie, au stade de cirrhose ou de précirrhose. Et la tendance s’aggrave d’année en année.
Liée à la malbouffe, à la sédentarité et au surpoids, la maladie du foie gras se caractérise par une accumulation de graisse dans le foie. Elle peut passer inaperçue pendant des années, avant de prendre une forme inflammatoire, la NASH, et détruire peu à peu le foie, pour donner naissance à une cirrhose ou un cancer.
Qui est concerné par la maladie du foie gras ? Comment la dépister ? Peut-on prévenir ses complications ? Quel est le lien entre la NASH et le diabète ? Existe-t-il des traitements ? Faut-il suivre un régime ? Y-a-t-il des aliments interdits ?
Le Guide anti-NASH, publié le 8 juin à l’occasion de la journée mondiale contre la NASH, répond à toutes ces questions que se posent les malades. Cet ouvrage collectif, initié par l’association de défense des malades SOS hépatites et maladies du foie, ne néglige aucun volet de la maladie. Les malades et tous ceux qui ne veulent pas l’être y trouveront des réponses accessibles et concrètes sur le suivi médical, la vie quotidienne, l’alimentation, l’état de la recherche… 
SOS hépatites et maladies du foie, qui lutte depuis 1996 contre les maladies chroniques du foie, a conçu ce livre comme un véritable guide pratique, mais aussi comme un outil de sensibilisation. La maladie du foie gras est une maladie largement évitable, à condition que chacun agisse à son niveau : les autorités sanitaires, les soignants, mais aussi chacun d’entre nous. Ensemble, nous pouvons désamorcer la bombe NASH !

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Avec le soutien de l’association européenne des malades du foie


Contacts Presse :
Pascal MELINPrésident de la Fédération SOS Hépatites & Maladies du foie, pascal.melin@soshepatites.org, 07 85 62 91 69
Selly SICKOUTDirectrice de la Fédération SOS Hépatites & Maladies du foiedirection@soshepatites.org06 74 86 44 48
Thomas LAURENCEAUCoordinateur éditorial, thomas.laurenceau@soshepatites.org

NASHLETTER N°9 – FÉVRIER 2022

ÉDITO :                                                              

Le diabète et la NASH, c’est un peu Bonnie and Clyde, le célèbre gang Barrow ! Quand on trouve le premier, le deuxième n’est jamais très loin, et à eux deux, ils peuvent faire des dégâts considérables…
Le mieux placé pour nous parler de ce couple infernal, c’est sans aucun doute le Pr Petit du CHU de Dijon qui est diabétologue certes, mais sans doute un des plus hépatocentrés d’entre eux, en particulier lorsqu’il s’agit de parler stéatose et NASH chez le patient diabétique, là, il est intarissable !
Même si le lien n’est plus à démontrer, l’enjeu de santé publique est important, il faut trouver le plus rapidement possible les personnes diabétiques au stade de fibrose sévère, car ce sont eux les plus en danger.
Voici donc des messages importants pour les malades, les diabétologues, les hépatologues, mais aussi les médecins généralistes, car le dépistage repose sur eux, et le FIB 4 est probablement la première étape simple, gratuite, et d’accès libre.
Mais encore… À quel âge faut-il dépister ? Et comment ? Le retour sur l’AASLD apporte des pistes intéressantes.
Oui, cette NASHLETTER c’est du lourd et ce ne sont pas les sumos, ces athlètes de haut niveau qui diront le contraire ! Cela peut faire sourire, car ils répondent bel et bien aux critères d’obésité, ce sont pourtant des sportifs à part entière avec un entrainement à faire frémir et qui ne sont touchés ni par le diabète ni par la stéatose ! Incroyable, non ?
Et pour finir, en dessert, vos questions et nos réponses, mais vous pouvez savourer l’ensemble sans modération, il n’y a pas de sucres cachés, la NASHLETTER n’est pas une préparation industrielle ultra transformée, mais plutôt un produit artisanal travaillé avec passion par des gens qui aiment leur job. 

Pascal Mélin, Président de Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie
#associationessentielle

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PHC 2018, EQUILIBRE ET BAROMETRE

Le 11ème congrès PHC (Paris Hepatology Conference) 2018 vient de s’achever.

En à peine plus de dix ans, ce congrès, placé sous la présidence du Pr Patrick Marcellin, est devenu un rendez-vous incontournable sur la scène internationale pour débattre des dernières nouveautés hépatologiques.

Cette année plus de 1 000 spécialistes, originaires de tous les pays, se sont donnés rendez-vous à Paris.

La 11ème édition était celle du retour à l’équilibre. Les années précédentes étaient marquées par l’omniprésence de l’hépatite C. Mais en 2018, on a autant parlé de l’hépatite C que de l’hépatite B et même de la NASH. Bravo !

Le 15 janvier, SOS Hépatites a participé à l’émission Priorité Santé sur RFI, ce qui nous a permis d’échanger avec nos amis africains.

Puis il y a eu la conférence de presse du PHC, l’occasion pour SOS Hépatites, dès le début de l’année, de communiquer sur des actions 2018 et sur nos partenariats :

  • La première action s’articule avec Culture Angels, c’est la poursuite de la campagne « Savoir C guérir » qui vise à intensifier le dépistage des trois virus, VHB, VHC et VIH, porté par la dynamique autour de l’hépatite C.
  • La deuxième action est le baromètre de la guérison développé avec le laboratoire Gilead. Il consiste, grâce aux chiffres de vente, à connaître le nombre de patients guéris. Le baromètre est disponible sur le site de la campagne « Savoir C guérir ». En 2017, ce sont plus de 18 000 malades qui ont été guéris, soit un patient toutes les 30 minutes. Pourrons-nous passer le cap des 20 000 guérisons en 2018 ? Pour 2018, ce chiffre sera actualisé chaque mois.

Paris tenu ! Paris au PHC !

Pascal Mélin

JOYEUX NOËL…

Noël c’est l’anagramme de Léon, Léon c’est le cri du dindon, le dindon c’est le cousin de l’oie, l’oie c’est l’emblème du foie gras, et le foie gras c’est Noël .

Le foie gras c’est l’exemple type de la stéatose hépatique (la NASH, stéatose hépatite non alcoolique).

En Grec, le foie se dit Hépar. Il était considéré comme l’organe des humeurs, il y avait la bile noire et la bile jaune, d’où l’expression « se faire de la bile ». On en a gardé le mot colére qui a la même racine que cholédoque ou encore que le choléra (maladie ou les gens vomissent). Les Grecs faisait des hépatoscopies avant les combats, ils sacrifiaient un animal et regardaient son foie pour connaitre l’issue de la bataille.

En latin, le mot foie vient de « ficus » (la figue) et de « ficatum » qui signifie foie gras d’un animal nourri de figues.

Au fur et à mesure de l’évolution de la langue ficatum devint ficitum, fidigo, fidicum puis firie enfin feie et finalement foie ! Le foie est le seul organe dont le nom est issu de son statut d’organe malade, ficatum c’est à dire foie gras d’un animal nourri de figues.

Cette histoire est cocasse et mérite d’être racontée autour du foie gras de Noël, en se souvenant que la surcharge pondérale est un pourvoyeur de foie gras et donc de cirrhose. Les NASH et l’obésité sont devenues la première cause de cirrhoses aux USA…

Je vous souhaite tout de même des fêtes de fin d’années hépatantes !

Pascal Mélin

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