C’est pour les 48 prochaines heures à Lyon !
Créé en 2002 et nommé fonds mondial de lutte contre le SIDA, il a en fait pour mission de lutter contre le SIDA, la tuberculose et la malaria, qui sont trois grands fléaux, puis quelques années plus tard, l’OMS a rajouté l’hépatite B et C qui avait été initialement oubliées !
Les fonds sont collectés auprès des pays riches pour permettre de mettre en place la prévention et les soins dans les pays pauvres.
Le sixième cycle se déroulera de 2021 à 2023 et il nécessite au moins 14 milliards de dollars.
Le président Macron a appelé de ses vœux les pays du nord à augmenter leurs dons. L’Allemagne l’Angleterre et le Canada ont déjà annoncé une contribution en augmentation de 15%. Les associations françaises espèrent que le président Macron annoncera une augmentation de 25% pour donner l’exemple. Quand aux USA on pense que le président Trump va se faire tirer l’oreille et qu’il pourrait être rebaptisé « Oncle Picsou ».
Depuis la création de ce fond, 27 millions de vies ont pu être sauvées et l’épidémie semble contrôlable. Ce sont 60% des personnes infectées dans le monde qui peuvent accéder à la trithérapie, en particulier les femmes enceintes.
Le Cameroun en est un exemple car le gouvernement est loin de pouvoir assurer la prévention, lutter contre l’homophobie en distribuant préservatifs et traitements aux MSM (men who have sexe with men).
Ce fonds mondial est la preuve de la possibilité de mettre en place des solidarités nord/sud.
A notre échelle nationale, le développement des premiers états généraux de lutte contre l’hépatite B est l’ébauche d’une solidarité nord/sud.
Les hépatites virales attendent aussi une place reconnue dans ce fonds mondial.
Pascal Mélin