JEUDI 22 NOVEMBRE
Hépatite C et accès aux soins en 2019 ?
Le parcours de soins des malades atteints d’hépatite C n’a cessé d’évoluer avec les nouveaux traitements et les modes d’évaluation de la fibrose hépatique.
Depuis les années 90 et en moins de 30 ans notre système de soins a dû se développer pour faire face à l’épidémie d’hépatite C…
Il s’est structuré autour de la sécurité du patient, de son éducation et de son autonomisation. Mais aujourd’hui notre système de santé fait face au projet d’élimination de l’hépatite C, il doit s’adapter en nous permettant de trouver les derniers patients.
De « l’éducation thérapeutique » au « Dépister pour guérir » (Test To Cure) il y a beaucoup de chemin.
Mais aujourd’hui, l’accès aux soins doit il se réduire au dépistage ? Et au dépistage de quoi ? D’un virus, de la fibrose ou d’un comportement ?
Doit-on encore accepter le terme de « publics vulnérables » ? Le parcours de soins en 2019 doit-il rester centré autour des services d’hépatologie ? Ou peut-il se décliner sur les lieux de vie des patients, en médecine générale, en centre d’addictologie ou bien encore en prison ?
La réflexion et la construction du parcours de soins appartient autant aux institutions sanitaires, qu’aux médecins, qu’aux malades et aux représentants politiques.
Qu’avons-nous à dire et à revendiquer ? C’est ce que traiteront Frédéric CHAFFRAIX de SOS hépatites Alsace-Lorraine et coordonnateur du SELHVA et le Dr Jean-François CANNARD responsable de l’hôpital de jour en addictologie au CHRU de Dijon, qui lui amènera la répartie.