La rumeur court depuis quelques temps, le nombre de patients sous traitement anti VHC serait en diminution. Il semblerait de plus que la rumeur puisse être confirmée par les grossistes pharmaceutiques.
Pourtant les traitements n’ont jamais été aussi puissants qu’en 2015 où presque 100% des patients peuvent être guéris de leur infection virale chronique. Alors comment expliquer un tel résultat ?
Y a-t-il un relâchement du dépistage en France ?
Les patients ont-ils peur des nouveaux traitements ?
Le coût des médicaments est-il un frein médical à la prescription ?
Ou bien faut-il y voir là un effet de la mise en place du recours au RCP des centres de référence ?
Ou bien y a-t-il d’autres explications ?
Lorsqu’on discute aux quatre coins de l’hexagone avec les différents médecins intervenants, on s’aperçoit vite que la mise en place des RCP a pour le moins été mal accompagnée et que la pédagogie semble incertaine. De nombreux médecins qui traitaient plusieurs patients par an voient la présentation des dossiers en RCP comme un frein à l’accès au traitement et sont prêts à jeter l’éponge et ne plus prendre en charge les malades atteints d’hépatite C mais à les diriger directement sur les centres experts en CHU.
Nous ne pouvons pas accepter de voir le nombre de lieux de prise en charge diminuer et les malades être de plus en plus déplacés.
L’épidémie d’hépatite C peut être contenue et l’infection éradiquée mais pour mener ce combat tous les intervenants doivent être sur le pont.
Et si nous les malades mettions en place un observatoire sur les difficultés à l’accès aux nouveaux traitements ? Seriez-vous partants ?
Pascal Mélin
Belle idée… Mais je crois que c’est aussi le rôle de SOS.
Pourquoi pas des registres pour consigner des témoignages d’hépatants, les recouper, et les faire valoir auprès de la DGS et des instances concernées?
Bises,
Marine