Noël c’est l’anagramme de Léon, Léon c’est le cri du dindon, le dindon c’est le cousin de l’oie, l’oie c’est l’emblème du foie gras, et le foie gras c’est Noël .
Le foie gras c’est l’exemple type de la stéatose hépatique (la NASH, stéatose hépatite non alcoolique).
En Grec, le foie se dit Hépar. Il était considéré comme l’organe des humeurs, il y avait la bile noire et la bile jaune, d’où l’expression « se faire de la bile ». On en a gardé le mot colére qui a la même racine que cholédoque ou encore que le choléra (maladie ou les gens vomissent). Les Grecs faisait des hépatoscopies avant les combats, ils sacrifiaient un animal et regardaient son foie pour connaitre l’issue de la bataille.
En latin, le mot foie vient de « ficus » (la figue) et de « ficatum » qui signifie foie gras d’un animal nourri de figues.
Au fur et à mesure de l’évolution de la langue ficatum devint ficitum, fidigo, fidicum puis firie enfin feie et finalement foie ! Le foie est le seul organe dont le nom est issu de son statut d’organe malade, ficatum c’est à dire foie gras d’un animal nourri de figues.
Cette histoire est cocasse et mérite d’être racontée autour du foie gras de Noël, en se souvenant que la surcharge pondérale est un pourvoyeur de foie gras et donc de cirrhose. Les NASH et l’obésité sont devenues la première cause de cirrhoses aux USA…
Je vous souhaite tout de même des fêtes de fin d’années hépatantes !
Pascal Mélin
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