C’était le 11 novembre dernier que SOS fêtait ses 18 ans : qui aurait pu dire, en ce onze novembre 1996 ce que nous serions aujourd’hui en 2014.
Le 11 novembre 2014, ça ne vous dit rien ? Mais oui, bien sûr c’est le centenaire de la grande guerre ! Permettez-moi de crier mon étonnement, à l’heure où il n’a jamais été aussi dur de maintenir un monde en paix et de construire l’Europe sur les reste de nos divisions, comment ose-t-on célébrer une entrée en guerre, c’est absurde et c’est contre le cours de l’histoire. Moi j’ai honte de fêter le centenaire d’une entrée en guerre, on devrait se taire, s’excuser face à l’humanité et le seul centenaire que je reconnaitrai sera celui de 2018, qui lui, sera un symbole de paix et d’union.
Alors de grâce pour les 4 ans à venir ne fêtez plus le 11 novembre que par le souvenir de la création de SOS hépatites et laissons-nous une minute de recueillement sur la tombe de l’hépatant inconnu et méfions-nous de la possible fibrose sévère de notre mémoire.
Moi je me souviens de ce 11 novembre, de cette soirée crêpes ou à quelques-uns, malades, médecins, ou infirmières, on a osé rêver un autre monde. Quelques mois plus tard nous avions notre premier local à Saint Dizier, rue du Docteur Mougeot, avec une grande affiche « SOS Hépatites » sur la vitrine.
Puis ce fut la fédération et comme tout enfant qui grandit le départ vers la capitale.
Mais SOS Hépatites vient d’avoir un beau cadeau d’anniversaire, pour ses 18 ans, car je viens d’apprendre le 12 novembre que nos anciens locaux allaient être repris par l’équipe du CAARUD de Chaumont (Haute-Marne) qui assurera une permanence à Saint Dizier tous les lundis, mercredis et vendredis. Merci à toute l’équipe du CAARUD – le phare de Chaumont de faire encore souffler un vent hépatant dans ces locaux.
Pascal Mélin