C’est un des scoops du congrès mondial de cancérologie qui se tient actuellement à Chicago : l’ASCO 2019.
Ce congrès, où des milliers de cancérologues de tous les pays se croisent, est véritablement La Mecque du cancer. Les journalistes sont à l’affût des dernières annonces et des nouveautés prometteuses.
Mais moi, je voudrais commencer par rendre hommage au comité d’organisation. En effet, habituellement on met sous les feux de la rampe en plénière les études positives, c’est-à-dire les études qui démontrent un progrès, les nouveaux traitements sont plus efficaces que les anciens ! Les études négatives sont celles où les nouveautés ou les combinaisons thérapeutiques ne font pas mieux que les anciennes. Elles sont alors dites négatives et sont habituellement difficiles à mettre en avant dans les congrès.
Mais là pour la première fois l’ASCO 2019 a ouvert en plénière avec la divulgation d’une étude à grande échelle qui s’avère négative ! Mais Bravo de l’avoir fait et d’avoir coordonné différents pays, c’est la preuve que la réussite n’est pas que dans l’amélioration de la survie !
Autre sujet : les nanoparticules vous connaissez ! Il s’agit d’une technique française présentée et expérimentée par l’institut Curie. Un chirurgien injecte des nanoparticules dans des tumeurs ORL et lorsque la tumeur est irradiée, les nanoparticules démultiplient la dose de rayon par 1,5 ce qui permet soit d’augmenter l’efficacité soit de diminuer les doses initiales.
Des essais viennent d’être débutés pour le cancer du foie car il ne faut pas oublier que la radiothérapie stéréotaxique du cancer du foie est une des armes à notre disposition. Son amélioration est toujours la bienvenue.
Des bonnes nouvelles à suivre…
Pascal Mélin