Tout le monde se souvient de la « révolution sofosbuvir ».
Ce nouvel antiviral qui par sa puissance et sa tolérance a bouleversé la prise en charge des malades porteurs d’hépatite C.
Aujourd’hui, c’est une deuxième vie qui s’offre au sofosbuvir. Il serait efficace pour traiter les infections dues au virus Zika.
Nous en avions parlé dans nos colonnes. Il y a deux ans, l’épidémie de virus Zika, a fait trembler la planète avec ses risques chez les femmes enceintes. À cette époque, l’alarme avait été lancée par une épidémie de bébé mis au monde avec des malformations neurologiques.
À l’époque, peu de traitements semblaient efficaces et le vaccin était non disponible, alors l’épidémie avait été gérée par des mesures d’isolement, de décontamination et de démoustication, puisque ce virus est principalement transmis par les piqûres de moustiques.
Ces mesures ont permis de contenir la maladie, mais les chercheurs ont continué leur travail, en cherchant d’autres parades. Le vaccin a été mis au point, mais comme toujours, son rôle ne pouvait être que préventif. Il n’y avait pas de traitement pour les femmes enceintes déjà contaminées.
Aujourd’hui, l’une de ces nouvelles parades pourrait être le sofosbuvir !
Alors, on dit bravo !
On espère juste avec un clin d’œil et plein de tendresse que le prix du médicament ne sera pas un obstacle dans cette nouvelle vie, surtout que le virus Zika touche des pays en développement.
Pascal Mélin