Ce n’est pas de la science-fiction mais la formidable découverte de l’équipe de Guillaume Bourque de la prestigieuse équipe de l’université Mc Gill à Montréal.
L’étude a porté sur les cellules souches pluripotentes. Il s’agit de ces cellules capables de se diviser et de donner naissance à des cellules de différentes fonctions, qui sont retrouvées chez les embryons.
L’équipe avait remarqué que dans le génome des embryons on pouvait mettre en évidence le gène HERV-H.
Il s’agit en fait d’un rétro virus ancestral, qui aurait pu intégrer le génome humain, où plutôt des futures cellules humaines il y a 40 millions d’années.
Plus impressionnant encore : la cellule souche embryonnaire, lorsqu’elle exprime le gène HERV-H, a la capacité de se transformer en de nombreux tissus, mais si l’on bloque l’expression de ce gène elles ne deviendront que des fibroblastes non spécifiques qui composent le tissu conjonctif.
L’évolution doit peut être beaucoup plus aux virus et aux recombinaisons qu’ils ont pu engendrer, que ce que nous imaginions jusqu’alors ??
À quand des tee-shirts “ I LOVE MY VIRUS ” ?
Pascal Mélin