Voilà un témoignage que je voudrais partager avec vous ! Il y a quelques semaines j’ai rencontré, lors d’un congrès, un travailleur social qui m’a dit ceci : « Il y a 15 ans, je vous ai entendu parler de l’hépatite B, j’étais alors opposé au vaccin de l’hépatite B, vous m’avez convaincu ! J’ai vacciné mes enfants, aujourd’hui, je voulais vous remercier. »
Oui, les travailleurs sociaux sont encore régulièrement contre la vaccination de l’hépatite B et ils choisissent de ne pas vacciner leurs propres enfants. Nous les rencontrons régulièrement, nous leur présentons l’épidémie d’hépatite B et les risques encourus.
Pendant des années, nous semons, tels des évangélistes nous portons la bonne parole, notre parole, la parole de la connaissance. La vaccination est une action collective pour un bénéfice individuel ou pensez-vous que c’est une action individuelle pour un bénéfice collectif ?
Cette simple rencontre qui m’a dit que ce que j’avais semé avait poussé. Cette simple phrase est pour moi un remerciement pour l’engagement de tous les militants de SOS Hépatites. Aujourd’hui, nous devons semer encore et toujours, nous devons semer sans savoir si cela poussera. Mais nous sommes des semeurs, transformer la graine en plante et surtout remettre en avant le cycle de la reproduction.
Les « merci » sont rares dans le milieu des maladies du foie mais aujourd’hui grâce à la campagne bruyante contre l’hépatite C, c’est bien la communauté des malades guéris qui peut faire du bruit pour favoriser le dépistage.
#DUBRUITCONTRELHEPATITEC
Pascal Mélin