Sur 170 millions de personnes infectées par le VHC au monde, 15 % le sont par un génotype 4.
Cette infection n’est pas des plus simples à guérir actuellement.
Un nouvel antiviral le Ravidasvir est un inhibiteur de la NS5A pan-génotypique. Cette nouvelle molécule pourrait être la réponse à de nombreuses situations bloquées.
Le génotype 4 est particulièrement fréquent en Afrique et au Moyen-Orient. Ainsi, en Egypte plus de 90 % des malades porteurs du VHC sont infectés par un génotype 4.
C’est donc en Afrique que le Ravidasvir a été testé sur 300 patients en association avec du sofosbuvir pendant 12 semaines.
Pour les personnes n’ayant jamais reçu de traitement antirétroviral : les taux de guérison étaient de 100 % pour les personnes non-cirrhotiques et de 93 % pour les personnes cirrhotiques.
Pour les patients en échec d’un premier traitement :
Les taux de guérison étaient de 95 % pour les personnes non-cirrhotiques et de 86 % pour les patients cirrhotiques qui sont les plus difficiles à traiter. Le taux de guérison était de 100 % avec 16 semaines de traitement.
Voici un nouveau traitement qui laisse donc apercevoir la guérison pour tous les malades infectés par un génotype 4.
La tolérance de ce nouveau traitement était tout à fait correcte en dehors d’un épisode de bradycardie qui a disparu à l’arrêt du traitement et de 13 % de maux de crâne et quelques douleurs abdominales.
Un vrai progrès pour les égyptiens dans la lutte contre l’hépatite C.