Il faut vraiment créer la média-vigilance.
On sait que les personnes porteuses du virus de l’hépatite C vivent une véritable stigmatisation.
Mais en 2018, à l’heure où nous mettons en place une campagne nationale comme « Savoir C Guérir », couplée au développement du baromètre de l’éradication, pour suivre l’évolution du nombre de patients guéris, et grâce à l’engagement politique et sanitaire du traitement universel, la télévision véhicule des propos inacceptables !
Je découvre ce film il y a 2 jours, à 11 h du matin, en faisant ma visite auprès des patients hospitalisés, le téléfilm « Face au doute – La greffe », 6ter au scénario monstrueux.
Une fillette victime d’un accident a besoin d’une greffe de rein et donc d’un don d’un de ses proches. Déjà là, ce n’est pas cohérent mais bon…
La petite Chloé est élevée par sa mère, qui a refait sa vie avec un homme qui n’est pas le père biologique de Chloé. Seule la maman peut donner un rein, mais elle s’y refuse.
Pourquoi ? Parce qu’elle a une hépatite C ! Le couple se rend chez le médecin qui bien sûr, annonce que l’origine ne peut être qu’une contamination sexuelle. Le couple explose, la maman avoue avoir eu une expérience extra-conjugale !!!
Là, je dis STOP, il y en a marre !!!
Je suis sorti de la chambre du patient en lui conseillant vivement de regarder la chaîne pour enfant GULLI, car il y a moins de conneries sur les hépatites virales !!! Enfin, j’espère.
Dur, dur de rester hépatant.
Pascal Mélin
Pourquoi ne pas porter plainte systématiquement ?
ce serait une idée mais est ce la ou nous devons mettre notre energie
Si on ne met pas d’énergie dans la maitrise de l’image d’une maladie stigmatisante, autant ne pas mettre d’énergie du tout dans la lutte publique contre cette maladie
Il y a encore des personnes naives qui pensent qu en République démocratique de France , les médias et la justice sont indépendants !