FORUM NATIONAL 2025

Cette année 2025 le Forum national de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie a lieu sur la journée du jeudi 20 novembre et est 100 % virtuel !

Nous travaillerons la première partie de la journée sur les hépatites virales, la seconde partie sur l’hépatite métabolique et sur le cancer du foie.

Le fil rouge est le cancer du foie.

En effet, que l’on souffre d’une hépatite virale, de MASH, d’obésité, d’une addiction ou de diabète ce que l’on craint le plus lorsque le foie est malade, c’est le cancer du foie.

Alors que l’on pensait avoir gagné la bataille de l’hépatite C, ses complications tardives comme le cancer sont toujours là !

Comment le connaitre et le reconnaitre ? Comment ne pas en avoir peur mais anticiper son éventuelle apparition pour mieux le combattre ? Comment surveiller les mécanismes de cancérisation ? Quels sont les traitements ? Comment en bénéficier ?

Voilà une partie des sujets qui seront abordés lors de ce Forum 2025 : toujours pour parler de la vraie vie des patients !

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PROGRAMME PDF

Hépatites virales, élimination 2030 

9h-10h30 Que fait la France pour parvenir à l’élimination le plus tôt possible ?
Dr Anaïs VALLET PICHARDHépatologue, Hôpital Cochin, Paris, Présidente de la Fédération nationale des Pôles et des Réseaux Hépatites virales, FPRH
Dr Isabelle ROSAHépatologue, CHI Créteil, Présidente de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie, SNFGE
Dr André-Jean RÉMYHépatologue, CH Perpignan, Président de l’Association Nationale des Hépato-gastroentérologues des Hôpitaux généraux, ANGH
Pr Yazdan YAZDANPANAHHépatologue et Infectiologue, Directeur de l’Agence Nationale de Recherches sur le Sida, les hépatites virales et les Maladies Infectieuses Emergentes, ANRS-MIE 
Pascal MÉLINPrésident de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie

10h30-10h50 Pause et mise en avant des partenaires et soutiens du Forum national 2025

10h50-12h Vers l’élimination, quid des déserts médicaux, des déserts de praticiens et de l’aller-vers ?
Hakim BOUCHKIRAInfirmier coordonnateur, Équipe mobile Hépatites, CH Perpignan
Joachim LEVY, Directeur Nouvelle Aube, Président de Vers Marseille Sans Sida et Sans Hépatites, Marseille
Dr Xavier AKNINEMédecin généraliste Paris – Référent MG Addictions – Fédération Addiction 
Frédéric CHAFFRAIXVice-président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie, responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace, SELHVA

MASH, autres maladies du foie et cancer, actions pour 2030 

12h-14h Déjeuner et mise en avant des partenaires et soutiens du Forum national 2025

14h-14h40 Désamorcer la bombe MASH !
Pascal MÉLINPrésident de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie
Thomas LAURENCEAU, Membre de l’équipe Juin sans sucres ajoutés, SOS hépatites & maladies du foie

14h40-15h Pause et mise en avant des partenaires et soutiens du Forum national 2025

15h-16h Le diagnostic et la prise en charge de la MASLD, et l’importance du dépistage du CHC chez tous les patients à haut risque !
Dr Thomas MOUILLOTHépatologue, CHRU Dijon
Dr Marianne LATOURNERIEHépatologue, CHRU Dijon
Pascal MÉLINPrésident de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie

16h-16h15 Conclusions et fin du Forum National SOS hépatites 2025

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 APPEL À E-POSTERS FORUM NATIONAL 2025 ! 
Nous sommes heureux de vous annoncer que notre appel à posters est de retour dans le cadre de notre Forum 2025, les 20 et 21 novembre, qui est 100 % virtuel !
Les posters seront mis en avant sur notre site internet, https://soshepatites.org/forum-national-2025/, mais, nouveauté, également à différents moments clés du Forum virtuel !
Pour qui : associations de patients, structures sociales et médico-sociales, chercheurs en sciences humaines, sociales, médicales et autres acteurs de santé.
Sur quoi : des sujets spécifiques sur les maladies du foie ou sur des sujets transversaux ; des communications relatives à l’accompagnement, l’éducation en santé, l’éducation thérapeutique, la prise en soin préventive et multidisciplinaire.
Date limite : vous pouvez soumettre vos résumés jusqu’au 31 octobre 2025 minuit à contact@soshepatites.org
Règles : 400 mots maximum (Introduction, Méthode, Résultats, Discussion), liste des auteurs, mots clés en français, police Calibri, taille 12.
Merci pour vos travaux, au plaisir de vous lire ! Et pour vous inspirer, n’hésitez pas à regarder les posters présentés les années précédentes : Forum national 2023 et Forum national 2024.


Avec le soutien institutionnel de l’Agence Nationale de Recherches sur le Sida, les hépatites virales et les Maladies Infectieuses Emergentes, l’ANRS-MIE et du Ministère de la santé et de l’accès aux soins, Direction générale de la santé, DGS.

Avec le soutien institutionnel de AbbVie, Echosens, Gilead, GSK, Madrigal et de Novo Nordisk.

MASHLETTER N°46 – OCTOBRE 2025

ÉDITO :                                                              

Évaluer pour évoluer.
La stéatose est vue comme une pathologie, ce qui est faux !
Le foie est un organe de stockage énergétique, il est là pour faire le plein d’énergie et la redistribuer en cas de besoin, c’est notre batterie rechargeable, sauf qu’aujourd’hui on le recharge trop et trop souvent !
Le foie est un organe commun à tous les mammifères qui permet de régulariser l’énergie en fonction des variations saisonnières, car l’accès à la nourriture n’est pas homogène sur l’année sauf pour l’être humain.
Oui mais voilà en 2025, même si on parle de précarité alimentaire, de nombreuses personnes sont en suralimentation. La malbouffe en est une forme, et la stéatose qui était jusque-là physiologique, peut se transformer en hépatite métabolique, en MASH, voire en cirrhose.
Il est donc fondamental d’évaluer cette stéatose pour qu’elle ne devienne pas pathologique. Nous voilà donc dans une surveillance dynamique qui nécessite des outils simples que l’on peut répéter. Le CAP en est un, mais qu’est-ce que c’est ? La MASHLETTER vous l’explique.
Alors vous comprendrez mieux le combat de Mathilde pour que sa stéatose reste bienveillante et ne se transforme pas. On a tendance à toujours attendre le médicament miracle, comme les analogues de la GLP1, mais en matière de MASH, l’adage  « aide-toi, le ciel t’aidera » reste de mise avec l’activité physique, mais aussi l’alimentation.
Il faut comprendre la stéatose et c’est ce que nous vous proposons en reprenant son histoire par le bout de la biopsie.
Et à l’heure où les donuts surgissent à tous les coins de rue, quoi de mieux qu’une BD pour comprendre les méfaits du sucre ?

Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie

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JUIN SANS SUCRES AJOUTÉS

Les inscriptions 2025 sont d’ores et déjà ouvertes sur le site dédié ! https://juinsanssucresajoutes.org


ÉDITION 2025

  • Communication du 15 juillet 2025

Et voilà, nous y sommes ! La fin du défi Juin Sans Sucres Ajoutés 2025, temps fort pour les remerciements !
Merci d’avoir été si nombreux et nombreuses : merci pour vos questions, vos partages, vos recettes, vos échanges, vos astuces – merci pour cet engagement motivant et cette énergie encourageante !
Prenez soin de vous, très bel été et à l’année prochaine ? 

  • Communication du 30 juin 2025

Aujourd’hui, c’est le dernier jour du juin, ce que signifie que l’édition 2025 du défi Juin Sans Sucres Ajoutés est presque terminée. Du fond du cœur, merci pour votre participation. On vous demande un dernier effort – le questionnaire final vous attend !
Ce mercredi 2 juillet de 20h30 à 21h30, aura lieu le dernier Live de cette édition 2025 du défi qui portera sur nos expériences pendant ce défi Juin Sans Sucres Ajoutés 2025 : bloquez vos agendas et préparez vos questions !

  • Communication du 19 juin 2025

Le 1er juin, vous vous êtes peut-être dit : « Et c’est parti ! Ce n’est pas si compliqué que ça de ne pas consommer de sucres ajoutés pendant un mois. » Mais, on le sait bien ce n’est pas facile de changer une habitude et c’est normal ! 
N’oubliez pas, rebondissez et « révisez votre objectif à la hausse ou à la baisse si besoin ».
Le plus important comme Pascal Mélin, président de notre association, le dit : « On ne lâche rien, on continue !« 
Hier, nous aussi nous avons dû rebondir : malgré nos efforts, les problèmes techniques ont été en partie plus forts que nous, et nous n’avons pas réussi à être en direct avec vous sur Facebook comme annoncé. Merci à toutes les personnes qui nous ont rejoint sur Zoom, et merci à vous tous pour votre compréhension !
Et bien sûr, un grand merci à nos invités : pour leur patience, leur présence et pour toutes les informations très intéressantes et utiles partagées avec nous !
Merci à Anne LEMAIRE (diététicienne, Maison médicale, Saint-Martin-sur-Oust, Morbihan) qui nous a expliqué le vocabulaire des sucres.
Merci à Stéphanie CAUNEAU et Hélène DURAND (Centre Hospitalier Départemental Vendée site La Roche-sur-Yon) qui font le défi dès le début et qui organisent des actions de sensibilisation dans leur hôpital.
Merci à Christine LAURENT (infirmière ASALEE à la Souterraine, La Creuse, en charge du projet « On n’est pas en sucre ») qui a présenté son métier et son projet.
Ensemble, on a revu comment lire une étiquette en général, une étiquette de biscuits industriels, on a parlé du Nutri-Score, du contrôle de sa consommation de sucres ajoutés, de l’importance de l’activité physique adaptée… et de plein d’autres choses !
Un merci particulier à notre équipe : Mathilde, merci et bravo pour la modération, Pascal, merci et bravo pour tes partages !
Merci aux participants qui ont pu nous rejoindre, qui nous ont envoyé leurs questions pertinentes.
N’attendez plus et regardez le replay ! 

  • Communication du 4 juin 2025

L’aventure Juin Sans Sucres Ajoutés 2025 a commencé le dimanche 1er juin, sans contraintes inutiles et toujours dans la bonne humeur et le partage !
Le questionnaire initial du défi est déjà disponible : https://juinsanssucresajoutes.org/questionnaire-initial/ ! Plus de 300 personnes ont déjà répondu au premier questionnaire, ET VOUS ?

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – #JUINSANSSUCRESAJOUTÉS / 02/06/2025 | PDF

« C’est reparti pour un tour ! » Dimanche 1er juin, les organisateurs du défi collectif “Juin sans sucres ajoutés” ont donné le coup d’envoi de la troisième édition de ce challenge visant à prendre conscience de son rapport avec le sucre. Pendant un mois, les participants vont tenter de se régaler des seuls sucres naturellement présents dans les aliments, et d’éliminer autant que possible les sucres ajoutés, souvent cachés, dont l’excès peut être à l’origine de nombreuses pathologies chroniques.
Renseignements et inscriptions sur https://juinsanssucresajoutes.org/

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – #JUINSANSSUCRESAJOUTÉS / 12/05/2025 | PDF

Réduire sa consommation n’est pas toujours facile (62 % des participants disent avoir ressenti, à un moment ou un autre, une sensation de “manque” de sucre), mais l’effet de groupe aide à surmonter les moments les plus délicats. « C’est quand même plus facile quand on n’est pas seul », confirme une participante.
SOS hépatites et ses partenaires – associations de patients et de professionnels de santé, chercheurs en santé – invitent donc toutes les personnes qui s’interrogent sur leur alimentation à expérimenter à leur tour les bénéfices d’une réduction de leur consommation de sucres ajoutés. Chacun le fera à sa manière, avec plus ou moins de rigueur, l’essentiel étant, pour les organisateurs, de le faire « sans se prendre la tête et dans la bonne humeur ».
Pour celles et ceux qui souhaitent participer à cette aventure collective, joyeuse et d’utilité publique, il est possible de s’inscrire dès maintenant sur le site du défi : https://juinsanssucresajoutes.org.
Pour en savoir plus : Dossier de presse.

PRINCIPAUX RÉSULTATS DE L’ÉDITION 2024 | PDF

Pour l’édition 2024, 3 600 personnes environ se sont inscrites au défi (le dossier de presse sera prochainement disponible). Parmi elles, on dénombre environ 1 600 “sympathisants”, souhaitant juste participer, et 2 000 personnes ayant accepté de recevoir les questionnaires de SOS hépatites & maladies du foie (1750 “engagés” et 250 “ambassadeurs”). Les réponses ont été recueillies, anonymisées et traitées via la plateforme Skezia, logiciel de l’éditeur Skezi adapté aux données de santé.

ÉDITION 2024 : MERCI POUR VOTRE PARTICIPATION !

  • Communication du 16 juillet 2024

Du fond du cœur, merci beaucoup pour votre participation, merci pour votre confiance et bienveillance.
Vous étiez plus de 470 l’année dernière et 3500 cette année à participer à notre défi ! 
Grâce à vos réponses aux enquêtes partagées (plus de 1950 au premier questionnaire et plus de 750 au deuxième questionnaire), nous allons à présent précieusement analyser vos retours, vécus, difficultés et facilités pour pouvoir proposer des conseils efficaces pour la santé de toutes et tous, ainsi que pour rendre l’édition 2025 du défi même plus intéressante et utile pour chacun et chacune !
Le défi #JuinSansSucresAjoutés 2024 est terminé et notre groupe Facebook JUIN SANS SUCRES AJOUTÉS 2024 se met en veille ce lundi 15 juillet à 23h59.
Continuez de nous suivre et partageons nos réflexions sur :
notre page Facebook ;
– le groupe Facebook MASH ou Hépatite métabolique ; 
– la page Mon combat contre la Stéatose Hépatique.
Prenez soin de vous, très bel été et à l’année prochaine ? 😉

  • Communication du 8 juillet 2024

L’édition 2024 du défi Juin Sans Sucres Ajoutés est terminée.
Du fond du cœur, merci pour votre participation. Plus de 3 500 personnes se sont inscrites à l’édition 2024 du défi Juin Sans Sucres Ajoutés (plus de 470 en 2023). Merci beaucoup à toutes les personnes qui nous ont suivis, merci à tous nos partenaires – l’Association nationale des hépatogastroentérologues des hôpitaux généraux (ANGH), l’Association européenne des malades du foie (ELPA, European liver patients’ association) – à nos soutiens – la Fédération nationale des pôles de référence et réseaux hépatites (FPRH), la Fédération Addiction et, bien sûr, à notre équipe Juin Sans Sucres Ajoutés. Plus de 1 900 personnes ont renseigné notre premier questionnaire en 2024 (plus de 370 en 2023) !
Le questionnaire final est disponible ! Déjà plus de 600 réponses. La règle reste la même : à remplir UNE SEULE FOIS ! Aidez-nous à friser les 1 900 réponses au questionnaire final. Votre soutien est précieux pour documenter le déroulé du défi, les réalités liées à la conscience et à la réduction de la consommation de sucres ajoutés. Nous sommes impatients de lire vos réponses ! Et voici le lien pour répondre à l’enquête : Questionnaire Final. Merci !
Aussi, on vous rappelle que les replays des Lives précédents sont aussi disponibles
– pour regarder le Live du 5 juin dans lequel Christian et Kevin partagent leur parcours du combattant vers une vie plus saine et moins sucrée, cliquez ici ;
– pour regarder le Live du 18 juin dans lequel Dorothée Bravard parle de pâtisserie sans sucres ajoutés, le Dr Camille Barrault parle d’addictologie et d’hépatologie, et Thomas Bernhard parle d’activité physique adaptée, cliquez ici ;
– pour regarder le Live du 3 juillet dans lequel Mélissa Petitjean parle de son projet détox sucre et Philippe Raclet parle de nos futures actions interassociatives innovantes dans l’intérêt des usagers du système de tout âge et des personnes vivant avec une maladie chronique, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur le défi 2024 : https://juinsanssucresajoutes.org

  • Communication du 5 juin 2024

Plus de 2000 personnes se sont déjà inscrites à notre défi ! Merci !
L’aventure Juin Sans Sucres Ajoutés 2024 a commencé le samedi 1er juin, sans contraintes inutiles et toujours dans la bonne humeur et le partage ! Et sachez : si, pour une raison ou une autre, vous n’avez pas pu commencer le 1er juin, rien ne vous interdit de prendre le train en marche lorsque vous le pourrez !
Le premier questionnaire du défi à remplir est disponible ! Pour en savoir plus et le remplir, c’est ici.
Vous avez des questions ?
Le premier Live Facebook du défi se tiendra ce mercredi 5 juin de 20h30 à 21h30 « Jour 5 du défi, des témoignages vibrants, vos questions, nos échanges ». Il sera enregistré et par la suite disponible en replay.
Merci et à très vite !

  • Communication du 15 mai 2024

« Juin Sans Sucres Ajoutés », un défi collectif pour prendre conscience de sa consommation de sucres et mieux la contrôler : c’est parti pour la deuxième édition !
SOS hépatites & maladies du foie annonce le renouvellement de l’initiative en 2024, avec le soutien de l’Association nationale des hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux ANGH et de l’association européenne des malades du foie ELPA. Plusieurs niveaux de participation sont possibles : êtes-vous “Sympathisant” ? “Engagé” ? Voire “Ambassadeur” ? Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes sur le site dédié https://juinsanssucresajoutes.org.
Découvrez le communiqué de presse de lancement du 15 mai 2024 ici.

RÉSULTATS À 6 MOIS – #JUINSANSSUCRESAJOUTÉS / 15/03/2024 | PDF

Le vendredi 15 mars, nous avons commencé la journée par la communication orale aux Journées Francophones d’Hépato-gastroentérologie et d’Oncologie Digestive, JFHOD 2024, « Juin sans sucres ajoutés » : évaluer son rapport au sucre pendant un mois, c’est le défi proposé par SOS hépatites et maladies du foie.
Consultez le programme ici (notre communication est sur la page 81).
Et nous avons enchaîné avec l’intervention à la Journée sur les hépatites virales et les maladies du foie organisée par la Fédération Addiction à Paris.
Consultez le replay ici (l’intervention de Pascal Mélin, le président de notre réseau, sur le syndrome métabolique et l’alimentation est à partir de 01:54:06 : le foie chargé en graisse, les causes de la cirrhose dans le monde, la chirurgie bariatrique et l’alcool, les liaisons dangereuses entre l’hépatite métabolique et les addictions, et ce n’est pas tout !)

REPLAY ATELIER 1, FORUM NATIONAL SOS HÉPATITES 2023 : « LE SUCRE, UN NOUVEAU COMBAT À MENER ! » / 24/11/2023

Dans le cadre de la 24ème édition de notre Forum National qui a eu lieu à Nancy, nous avons présenté le défi lors de l’atelier « Le sucre, un nouveau combat à mener ! ». 
Pour découvrir le replay, cliquez ici.
Pour découvrir le diaporama, cliquez ici.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – #JUINSANSSUCRESAJOUTÉS / 03/10/2023 | PDF

Le 3 octobre, nous avons présenté les résultats de la première édition du #JuinSansSucresAjoutés – merci à toutes et à tous d’avoir participé à la conférence de presse !
L’analyse des 203 réponses au questionnaire final soumis aux participants est éloquente :

– 88 % des participants ont réduit leur consommation de sucre durant le mois de juin, dont 47 % « totalement » ou « beaucoup ».
62 % ont néanmoins ressenti des sensations de manque, et 39 % considèrent qu’ils avaient un véritable problème d’addiction au sucre.
Pour autant, de nombreux effets bénéfiques sont également notés. Les plus importants sont la diminution des fringales, pour 45 % des participants, et la perte de poids pour 30 %.
Enfin la moitié des répondants font part de leur volonté de continuer à poursuivre le challenge au-delà du mois officiel, et l’autre moitié assure qu’elle continuera de façon moins stricte, ou qu’elle fera désormais plus attention à ce qu’elle mange. Soit 100 % de personnes motivées pour continuer, d’une manière ou d’une autre, à consommer moins de sucres ajoutés !
Pour en découvrir plus, téléchargez le Dossier de Presse.

JUIN SANS SUCRES AJOUTÉS : CALENDRIER DE COMMUNICATION / 16/05/2023 | PDF

L’opération “Juin sans sucres ajoutés” est organisée par la fédération SOS hépatites & maladies du foie, association agréée d’usagers du système de santé. Elle est ouverte à toute personne majeure souhaitant y participer.
Elle est à la fois un défi individuel pour chaque participant et une expérimentation collective sur la consommation de sucres ajoutés.
Ces derniers sont largement impliqués dans la survenue de l’obésité, du diabète et des maladies cardio-vasculaires, mais aussi de la NASH, maladie chronique du foie en forte progression en France et dans le monde.
Du 3 mars à 23 mai 2023 : recrutement des volontaires “Juin sans sucres ajoutés : challenge personnel, expérience collective”.
16 mai 2023 : appel actif à s’inscrire au défi et partage des outils.

Lien INSCRIPTION – JUIN SANS SUCRES AJOUTÉS 2023 (google.com)
Affiche A3
Bannière 1080 x 608 pixels
Marque-Page 4,0 x 17,4 cm
Règles du jeu
Mémo sucré
N’hésitez pas à nous suivre sur le groupe Facebook « Juin sans sucres ajoutés 2023 »

22 mai 2023 : Live Facebook. Replay.
Fin mai 2023 : les volontaires recevront le premier questionnaire à remplir, les invitant à faire un état des lieux de leur consommation de sucres et de leurs motivations.
1er juin 2023 : lancement de l’opération “Juin sans sucres ajoutés challenge personnel, expérience collective”.
1er juin 2023 : communiqué de presse pour annoncer la sortie du livre Le Guide anti-NASH publié le 8 juin à l’occasion de la Journée mondiale contre la forme grave de la maladie du foie gras, l’hépatite métabolique ou la NASH (Non Alcoholic Steatohepatitis). Cet ouvrage collectif, initié par l’association de défense des malades SOS hépatites et maladies du foie, aborde tous les aspects de la maladie.
8 juin 2023 : fin des inscriptions, il est possible de répondre au premier questionnaire jusqu’à 23h59, mais vous êtes déjà tout.es inscrit.es !
8 juin 2023 : Journée mondiale contre la NASH et commande du livre Le Guide anti-NASH.
12 juin 2023 : Live Facebook. Replay.
Courant juin 2023 : animation du collectif “Juin sans sucres ajoutés 2023” (point sur le déroulement du défi, appel à témoignages sur leurs réussites et leurs difficultés, etc.).
30 juin 2023 : fin de l’opération “Juin sans sucres ajoutés challenge personnel, expérience collective”.
Début juillet 2023 : un questionnaire de bilan sera proposé au collectif des participants.
3 juillet : Live Facebook. Replay.
Fin 2023, ou début 2024 : échanges sur les effets les plus durables de l’opération.
L’ensemble des réponses aux questionnaires sera exploité de manière totalement anonyme pour tirer les leçons collectives de l’expérimentation.
Pour toute demande d’information contactez l’équipe #JuinSansSucresAjoutés : juinsanssucresajoutes@soshepatites.org, 0 800 004 372.

SONDAGE N°1 #JUINSANSSUCRESAJOUTÉS /23/03/2023

Participez à notre sondage : ÊTES-VOUS PRÊT POUR CE DÉFI ?

#JuinSansSucresAjoutés – un projet signé SOS Hépatites / 22/03/2023

On vous explique tout
Cette idée de mettre en place un mois pour améliorer son alimentation est venue progressivement avec l’implication de plus en plus importante de SOS Hépatites sur les maladies du foie autres que les hépatites virales, comme la stéatose et la NASH.
On y pensait, on en parlait… Le projet germait tout doucement, le succès des mois sans tabac ou sans alcool ont sans doute aussi, inspirés cette idée.
Hypertension, diabète, maladies cardiovasculaires, stéatose hépatique, NASH, le point commun entre toutes ces pathologies c’est le surpoids et l’obésité.
Et une des principales raisons du surpoids et de l’obésité reste la malbouffe.
La malbouffe, c’est trop de graisses, trop de sel, trop de sucres !
Déjà, l’année dernière avec notre quiz, nous avions pu réaliser l’impact de la malbouffe sur les habitudes alimentaires et les prises de poids (voir les résultats du quiz ICI). La malbouffe est caractérisée par une nourriture faite de calories vides, c’est à dire de sucres ajoutés, de sels et de graisses saturées.
Alors, gros dilemme, qu’allait-on proposer ? Un mois allégé en graisses ? Un mois sans sel ? Sans sucres ?
C’est le sucre qui nous semblait d’emblée le plus intéressant, et Sugarland, a vraiment été l’élément déclencheur ! 
Le pitch de Sugarland : tester une alimentation riche en sucres en consommant pourtant une nourriture qui est considérée saine et équilibrée. Le résultat est édifiant ! Le protagoniste, jeune et en bonne santé, après quelques mois de ce régime, prend du poids et voit ses bilans sanguins se dégrader.
Ça sera donc un mois sans sucre, c’était devenu une évidence !
Petit bémol : sans sucres ajoutés. 

Pourquoi sans sucres ajoutés ?
L’organisme a besoin de glucides, alors il n’est en aucun cas question de supprimer les sucres, ceux que l’on trouve dans les fruits, dans les légumes ou le lait. Le sucre ou glucose est nécessaire à la santé et il ne faut pas s’en priver.
Ce challenge vise uniquement les sucres ajoutés, à savoir l’ensemble des sucres rajoutés aux aliments et aux boissons, par le fabricant au cours du procédé industriel, par le cuisinier ou même par le consommateur, c’est-à-dire nous.

Pourquoi en juin ?
La période qui précède les vacances d’été est souvent le moment où l’on a envie de perdre quelques kilos, c’est une bonne motivation pour tenter un tel défi. Et c’est en juin, qu’a lieu la Journée mondiale de la NASH.

Pourquoi participer ?
– parce que, malade ou pas, de NASH, de diabète, de maladies cardiovasculaires, ou juste en surpoids, c’est une façon de prendre pleinement conscience des sucres que l’on consomme, 
– parce que c’est une expérimentation collective initiée par des militants.
Certains vont juste supprimer le sucre dans le café, d’autres vont arrêter les sodas, les pâtisseries ou les glaces, les plus acharnés iront traquer le sucre sur toutes les étiquettes.
L’idée de ce mois sans sucres ajoutés est de prendre conscience de la quantité de sucre que l’on consomme chaque jour et d’essayer de réduire les aliments sucrés comme gâteaux, boissons sucrées, plats industriels et même les produits salés dits ultra-transformés, qui sont souvent, de manière paradoxale, très riches en sucres.

Pourquoi s’inscrire à ce défi ?
Effectivement, tout comme le mois sans tabac ou sans alcool, chacun peut tenter un tel défi sans pour autant se signaler.
Si nous vous demandons de le faire, c’est que nous avons prévu une participation de votre part afin d’en tirer des conclusions et de vous les rapporter ensuite.
Votre participation consisterait à répondre à un petit questionnaire que l’on vous communiquera avant, pendant et à la fin du défi. 
Libre à vous de ne pas accepter, mais il nous a semblé primordial de pouvoir évaluer vos réelles difficultés et vos impressions sur cette action.

Départ en juin
Trois mois pour se préparer, 3 mois pour vous exprimer sur le groupe. Le 1er juin, nous aurons échangé ensemble, nous aurons sans doute anticipé ce que nous allons supprimer ou réduire dans notre alimentation afin de réduire nos consommations de sucres.
Durant tout le mois, nous avons prévu d’organiser des live Facebook où vous pourrez poser vos questions ou parler de vos difficultés. Nous mettrons à disposition de nos partenaires de la nutrition, du diabète, du collectif des obèses, etc. des espaces pour s’exprimer durant tout le mois.
Nous envisageons également un ciné-débat ou plusieurs, à partir du film Sugarland, les villes ne sont pas encore définies. 

Voilà, vous savez tout, alors maintenant, comment nous rejoindre ?
Plusieurs façons de le faire :

  1. Sur le groupe Facebook créé pour anticiper l’action, nous vous invitons à le rejoindre. Son nom : Juin sans sucres ajoutés, à rejoindre ICINous allons régulièrement d’ici le mois de juin vous informer, vous donner des trucs et astuces pour déjouer tous les pièges qui nous font consommer trop de sucres. Tout le monde peut participer, c’est un défi collectif !
  2. Directement ICI.
  3. Pour toute question vous pouvez nous adresser un email juinsanssucresajoutes@soshepatites.org.

N’hésitez pas à en parler, plus nombreux on sera et plus l’action portera des fruits (sans sucres ajoutés).
La pression sociale avec cet évènement peut vraiment aider à changer les choses !
On n’a pas la prétention de bousculer les fourberies des industriels de l’agroalimentaire mais on peut essayer de faire bouger les lignes.
Voir le compte à rebours ICI !

JOURNÉE MONDIALE DE L’OBÉSITÉ /03/03/2023

Découvrez le Communiqué de presse.

JUIN SANS SUCRES AJOUTÉS … C’EST DANS LES TUYAUX ! 27/02/2023

L’OMS prévoit que la moitié de la population mondiale sera en surpoids ou obèse d’ici 2030…
SOS Hépatites & Maladies du foie a décidé cette année d’initier un mois sans sucres ajoutés.
Ce sera en juin, le mois de lutte contre l’hépatite métabolique ou NASH, le mois aussi où on a tous envie de perdre quelques kilos avant l’été pour retrouver son « body summer ».
L’idée est de prendre conscience du sucre que l’on consomme, parfois même sans s’en douter et d’essayer de voir lesquels on pourrait supprimer. Ceux qui relèveront le défi, se sentiront-ils mieux ?
Nous n’avons pas la prétention d’en faire un évènement mondial. Au départ, il s’agissait d’un simple défi entre amis. Au vu de l’intérêt suscité autour de nous par l’expérience, nous avons décidé de l’ouvrir à un plus grand nombre de participants, pour en faire une véritable enquête citoyenne de grande ampleur avec tous ceux qui auront envie de faire le #JuinSansSucresAjoutés.
D’ici là, SOS Hépatites & Maladies du foie prépare ses canaux de communication : chaque mois dans la NASHLETTER, groupe Facebook NASH ou Hépatite métabolique, et autres pour vous informer, partager des trucs et astuces pour limiter les apports en sucres ajoutés.
Alors, et vous ? Votre mois de juin, vous le prendrez comment en 2023 ? Avec ou sans sucres ajoutés ?
D’ores et déjà, le hashtag est né, ce sera : #JuinSansSucresAjoutés

MASHLETTER N°45 – SEPTEMBRE 2025

ÉDITO :                                                              

Quel est le point commun entre une femme phobique de l’eau, un lézard et une série Netflix ?
La réponse : la MASHLETTER numéro 45 !
Regrouper des informations qui semblent n’avoir aucun lien entre elles et les rendre cohérentes avec le regard de la MASH, c’est l’objectif de la MASHLETTER et c’est pourquoi vous êtes plus de 4000 à la lire, merci.
La MASHLETTER devrait être lue dans tous les services de cardiologie et par tous les malades porteurs d’une maladie cardiovasculaire, pourquoi ?
Parce que la mortalité des patients porteurs d’une maladie métabolique du foie est essentiellement cardiaque. La prise en charge de la MASH devrait être intégrative et holistique, il faut repenser les parcours de soins.
Les nouveaux médicaments arrivent mais il est toujours intéressant de voir d’où ils viennent et comment l’homme s’inspire de la nature. Il lui faudra aussi s’intéresser au comportement de notre organisme face au réchauffement climatique.
Trouver de nouveaux modèles pour accéder à une nutrition adaptée mais pas n’importe comment, et sûrement pas en banalisant la grossophobie est l’enjeu de la décennie.
Tout cela est complexe et difficile, les questions que vous nous soumettez chaque mois en sont la preuve.
Du témoignage en passant par l’anecdote jusqu’à l’actualité scientifique, voilà la raison d’être de la MASHLETTER.

Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie

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MASHLETTER N°44 – JUILLET/AOÛT 2025

ÉDITO :                                                              

On ne va quand même pas faire des biopsies hépatiques à tout le monde !

La stéatose et la MASH sont en train de devenir la première cause de consultation hépatologique. Il est donc urgent de trouver des marqueurs non invasifs permettant d’évaluer les dégâts sur le foie sans passer par la biopsie.

Ce n’est pas uniquement justifié par le nombre, c’est aussi une demande des patients. La biopsie est un examen du siècle dernier qui rend encore service quand on ne peut faire autrement, mais les malades aimeraient bien s’en passer.
Les scores sont nombreux, aucun n’est parfait, ils ont chacun leurs limites. À partir d’un comparatif présenté à l’EASL 2025 sur des patients atteints de stéatose, nous vous proposons de faire le point pour vous y retrouver.

Il est inadmissible en 2025 que l’accès aux médicaments nécessite encore des études avec biopsies, avant et après traitement, mais la recherche avance sur des examens non invasifs.

Bonne nouvelle quand même, désormais on peut accéder aux traitements à partir des tests non invasifs. C’est le cas pour le resmetirom aux États-Unis qui peut être prescrit sur un simple test non invasif. Ce médicament n’est toujours pas accessible en France, les malades l’attendent avec impatience, en particulier ceux atteints de cirrhose, car une étude présentée récemment montre la possibilité du resmetirom à être efficace même à ce stade. Il est donc urgent d’y avoir accès.

À tous ceux qui voulaient réduire la stéatose ou la MASH à des problèmes de malbouffe et de sédentarité, rappelons que leurs causes sont multifactorielles. Vous verrez ainsi que la pollution a sa part de responsabilité ! Voici une nouvelle jusque-là inconnue dans cette équation déjà complexe.

En attendant nous donnons la parole aux patients avec notre nouvelle rubrique « un truc de malade » car les expériences des uns sont peut-être les solutions des autres. Aujourd’hui, découvrez le tour de France de Marta.

Enfin, en ces mois d’été, vous êtes-vous posé la question de comment marcher ou comment se rafraîchir pour améliorer votre santé ?

Cette nouvelle édition de la MASHLETTER vous amènera forcément à vous poser de nouvelles questions, mais nous vous apportons aussi des réponses.

Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie

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L’AME : UN ENJEU DE SANTÉ PUBLIQUE POUR TOUS-TES !

L’Aide Médicale de l’État : un enjeu de santé publique pour tous-tes !

En France, l’accès aux soins, de toute personne précaire, y compris des personnes étrangères en situation irrégulière est un enjeu fondamental de santé publique et de justice sociale. L’Aide Médicale de l’État (AME), contribue à garantir cet accès minimal et joue un rôle essentiel pour soigner des personnes malades, qui vivent dans une grande précarité, atteintes de pathologies variées dont les maladies infectieuses comme le VIH, la tuberculose ou les hépatites virales, des troubles psychiatriques mais aussi un large panel de pathologies communes.

Qu’est-ce que l’Aide Médicale de l’État ?
C’est un dispositif qui permet la prise en charge des soins médicaux, de suivi de grossesse et d’hospitalisation, et des médicaments des personnes pouvant justifier de trois mois de présence en situation irrégulière sur le territoire, y compris les enfants. Le panier de soins pris en charge est plus restreint que celui pour les assurés-es sociaux-ales. Les soins remboursés le sont à 100 % dans la limite des tarifs de l’Assurance maladie. Les conditions de ressources pour y avoir accès sont les mêmes que pour la complémentaire santé solidaire (CSS, anciennement CMU-C), à savoir moins de 862 euros mensuels pour une personne seule et de 1 292 euros mensuels pour un couple (applicable au 1er avril 2025).

L’AME permet d’assurer l’accès aux soins, de prévenir l’acquisition et la propagation de maladies, et de promouvoir la dignité humaine pour des personnes cumulant des vulnérabilités. Pourtant, ce dispositif essentiel subit aujourd’hui des attaques répétées dans le cadre de politiques migratoires restrictives, mettant en péril l’accès aux soins pour des centaines de milliers de personnes (439 006 personnes à la moitié de l’année 20231).

Face à ces défis, nous, soignants-es, associations et organisations des secteurs de la santé et de la défense des droits humains, réaffirmons notre engagement à défendre ce droit et à plaider pour le renforcement de l’AME. Plus qu’une mesure humanitaire, l’AME est une réponse sanitaire rationnelle et indispensable pour protéger la santé de toutes et tous, prévenir les pathologies évitables et alléger les charges pesant sur notre système de santé.

Nos revendications :
Concernant l’AME :

  • Intégrer l’AME au régime général de l’Assurance maladie sur critère de résidence habituelle. En attendant, (au minimum) renforcer l’AME en assouplissant ses conditions d’octroi (en levant tous les freins : panier de soins, dématérialisation, délais de carence, plafond de revenus) et en garantissant une prise en charge sur l’ensemble du territoire, y compris à Mayotte.

Concernant la prise en charge des frais de santé par l’assurance maladie :

  • Supprimer le délai de carence de trois mois pour l’accès aux soins et à l’ouverture des droits à l’Assurance maladie pour les personnes primo-arrivantes en situation régulière.
Concernant les PASS :
  • Réformer le budget des PASS pour tenir compte de l’augmentation des besoins : actuellement le budget des PASS est plafonné, quelle que soit l’augmentation de la file active et les soins prodigués.
Concernant l’accès à la santé de manière générale :
  • Proposer un bilan de santé pour les personnes migrantes primo-arrivantes intégrant le repérage de la souffrance psychique et élargi aux questions sociales telles que l’accès au logement, à l’éducation, et aux droits administratifs.
  • Mettre en place des dispositifs de santé, indépendants des structures de contrôle, ciblant les personnes migrantes, pour rattraper les retards aux dépistages et solutionner les difficultés de prise en soin, en ayant recours aux services d’interprétariat professionnel et à la médiation en santé.
  • Utiliser la médiation en santé et l’interprétariat professionnel en santé comme outils d’amélioration de l’accès aux droits, à la prévention et aux soins des personnes éloignées des systèmes de prévention et de soins.
  • Attribuer une carte vitale à toutes et à tous, y compris aux bénéficiaires de l’AME, pour faciliter la télétransmission des informations et lutter contre les refus et le renoncement aux soins.
  • Sanctuariser la tutelle du ministère de la Santé sur les questions relatives à la santé des personnes étrangères, sans ingérence du ministère de l’Intérieur.

IL FAUDRA ENCORE COMBIEN D’ARDISSONNERIES ?

Communiqué de presse
Montreuil, 24 juillet 2025
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IL FAUDRA ENCORE COMBIEN D’ARDISSONNERIES ?

Il faudra encore combien d’Ardissonneries pour qu’on réagisse ?

Le 28 juillet, c’est la Journée mondiale de lutte contre les hépatites virales et l’actualité nous rappelle son importance avec le décès de Thierry Ardisson des suites d’un cancer du foie pour avoir guéri trop tard de son virus de l’hépatite C.

Oui, aujourd’hui on guérit de l’hépatite C dans plus de 97 %, mais pas de la fibrose. Ainsi, en cas de fibrose sévère et de cirrhose la guérison du virus de l’hépatite C n’évite pas l’apparition d’un éventuel cancer du foie. Dépisté et pris en charge à temps il est guérissable mais à un stade avancé la maladie est mortelle.

En 40 ans, en France on est passé de 400 000 personnes infectées à 60 000 (1 Français sur 1 000 reste infecté), mais 20 % des personnes traitées l’ont été à un stade de cirrhose et le risque de cancer reste une épée de Damoclès !

La France est en panne dans son plan de lutte contre l’hépatite C, il faut redynamiser le dépistage afin d’éviter les complications de la cirrhose. C’est maintenant qu’il faut agir si l’on veut respecter l’objectif de l’OMS d’éliminer les hépatites virales pour 2030 [1].

Si l’on poursuit la stratégie actuelle, c’est un échec certain !

Je ne veux plus devoir annoncer à une personne qu’elle est porteuse d’un cancer du foie. Madame L. est une professionnelle de santé, elle a 59 ans, elle s’est contaminée en se piquant avec l’aiguille d’un malade pendant ses jeunes années de formation, c’est là qu’elle a contracté une hépatite C. Elle est guérie de son virus depuis 12 ans mais la cirrhose est là, et la semaine dernière j’ai dû lui annoncer l’apparition d’un cancer du foie : une nouvelle bataille commence !

Dans les pays riches comme la France au-delà des virus, c’est contre la fibrose hépatique, la cirrhose et les maladies du foie en général qu’il faut se mobiliser.

SOS hépatites & maladies du foie interpelle urgemment les pouvoirs publics pour ne pas abandonner les malades du foie.

Le 28 juillet, jour de chassé-croisé, on ne peut pas se satisfaire d’un spot radio d’incitation au dépistage [2], nous attendons un engagement fort sans quoi nous risquons de voir apparaitre une nouvelle vague d’hépatite C et l’explosion des cancers du foie. Cest l’affaire de tous et c’est l’affaire d’aujourd’hui, arrêtons les « Ardissonneries » !

Dr Pascal Mélin, président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie


Contacts :
➤ Dr Pascal Mélinprésident de la fédération SOS hépatites & maladies du foie : pascal.melin@soshepatites.org / 07 85 62 91 69.
➤ Selly Sickoutdirectrice de la fédération SOS hépatites & maladies du foie : direction@soshepatites.org / 06 74 86 44 48.


[1] Organisation Mondiale de la Santé, OMS, World Health Organization. Global hepatitis report 2017. Geneva: WHO; 2017. 83 p. https://www.who.int/publications/i/item/9789241565455
[2] Spot radio d’incitation au dépistage SOS hépatites & maladies du foie 2025 : https://soshepatites.org/28-juillet-journee-mondiale-de-lutte-contre-les-hepatites-virales/

L’ENCÉPHALOPATHIE HÉPATIQUE

L’encéphalopathie hépatique est une complication grave de la cirrhose, les symptômes sont parfois minimes avec un ralentissement psychique, parfois sévères pouvant aller jusqu’au coma. C’est pourquoi il est important de la détecter au plus tôt.

Débusquons-la ! Pensons-y !

JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LES HÉPATITES VIRALES

28 juillet, Journée mondiale de lutte contre les hépatites virales

Dans le monde, les hépatites virales sont la principale cause de cancer du foie.

Ce sont des tueuses internationales en pleine croissance qui sont responsables de 1,3 million de décès chaque année, principalement dus à la cirrhose et au cancer du foie. Cela représente 3 500 décès par jour, soit autant que la tuberculose. Les hépatites B, C, et la coïnfection hépatite B et D se propagent silencieusement, avec 8 000 nouvelles infections par jour.

Dans les pays riches comme la France au-delà des virus, c’est contre la fibrose hépatique, la cirrhose et les maladies du foie en général qu’il faut se mobiliser.

Les agresseurs du foie pouvant causés la cirrhose et le cancer du foie sont : l’alcool, les virus, les désordres métaboliques, les médicaments, les champignons, les maladies auto-immunes et génétiques. Les autres facteurs de risque sont : la sédentarité, le manque d’activité physique adaptée, le tabagisme, les aflatoxines (toxines de moisissures), les expositions environnementales et professionnelles (arsenic, chlorure de vinyle, etc.).

Je m’informe et j’agis !

Oui mon foie, je t’aime !

Écoutez notre spot spécial diffusé sur Radio VINCI Autoroutes 107.7 à l’occasion de la Journée mondiale contre les hépatites virales 2025 !

MASHLETTER N°43 – JUIN 2025

ÉDITO :                                                              

Cette MASHLETTER de début d’été est la vôtre, c’est « Juin Sans Sucres Ajoutés » qui nous l’a inspirée ! Nous l’avons cuisinée à partir des échanges identifiés sur nos réseaux ou des mails reçus.

Informer, expliquer, rendre les conclusions des congrès médicaux accessibles, n’est pas suffisant. Grâce au défi de « Juin Sans Sucres Ajoutés », nous avons découvert vos questions qui sont la preuve de la difficulté à rendre les choses compréhensibles.

Appréhender la MASH, c’est probablement comprendre l’effet des sucres sur notre organisme, car ils ne sont pas innocents, ils ont même un rôle indéniable dans cette pathologie.

Les questions ont été assaisonnées, revisitées, pour y apporter des réponses simples et claires. Merci à tous les participants, malades ou non, aux professionnels, aux médecins généralistes et spécialistes qui ont accepté d’y répondre.
Nous espérons que les réponses vous feront gagner en compétences.

Vos questions aujourd’hui nous oblige à des réponses demain. Le progrès médical n’a aucune valeur s’il n’est pas partagé avec les patients, et c’est le sens de notre engagement.

Rendez-vous le 1er juin 2026 pour un nouveau défi !

Pascal Mélin, Président de la Fédération SOS hépatites & maladies du foie

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LE DROIT AU SÉJOUR POUR RAISONS MÉDICALES EST UN DISPOSITIF ESSENTIEL À PRÉSERVER

En France, les études montrent que l’absence de droit au séjour ou de statut administratif stable est un facteur associé à un moins bon suivi et à une dégradation de l’état de santé des personnes migrantes atteintes de maladies chroniques.

Les militants-es de la lutte contre le VIH/sida, en lien avec des militants-es de la santé publique, des juristes et des professionnels-les de santé ou des associations de défense des droits des personnes étrangères, se sont mobilisés-es dès les années quatre-vingt-dix pour défendre les droits fondamentaux et l’accès aux soins des personnes étrangères malades. Ils-elles ont obtenu que le droit au séjour pour raisons médicales et la protection contre l’éloignement des étrangers-ères souffrant d’une affection grave, sans accès aux soins dans leur pays d’origine, soient inscrits dans la loi.

Depuis leur mise en place, nos organisations accompagnent des personnes malades pour qu’elles puissent bénéficier de ces droits avec un bénéfice palpable sur la stabilisation dans les parcours de soins et l’amélioration de l’état de santé des personnes concernées. Pour autant, ce droit de solliciter un titre de séjour pour raisons médicales subit, depuis les années deux mille, les assauts des multiples réformes s’inscrivant dans le cadre de politiques migratoires de plus en plus restrictives et ne tenant le plus souvent pas compte de la fragilité des personnes malades.

En janvier 2024, la loi asile-immigration a supprimé la protection contre l’éloignement des personnes gravement malades.

Les restrictions contre le droit au séjour pour raisons médicales votées par le Parlement ont quant à elles été censurées in extremis par le Conseil constitutionnel, pour des raisons de forme.

Face aux récentes attaques gouvernementales et parlementaires, nos organisations souhaitent réaffirmer leur engagement en faveur du maintien et de la protection du droit au séjour pour les personnes étrangères malades et sont mobilisées pour défendre leurs droits.

Nos revendications :

  • La garantie légale et effective d’un droit au séjour et la protection contre l’expulsion du territoire pour les personnes gravement malades n’ayant pas accès effectivement, pour quelque motif que ce soit, aux soins dans leurs pays d’origine.
  • La réintégration du dispositif de l’évaluation médicale au sein des services du ministère de la Santé, sans ingérence du ministère de l’Intérieur.
  • Dans l’attente de l’effectivité du point précédent, le respect de l’arrêté du ministère de la Santé du 5 janvier 2017 par les médecins de l’OFII et la publication de la base d’information sur les pays d’origine (BISPO) et toutes autres sources sur laquelle ils-elles s’appuient pour évaluer les dossiers des requérants-es.
  • Le respect par les préfectures des conditions légales de dépôt d’une demande de titre de séjour pour raisons médicales et la remise d’une attestation de prolongation d’instruction (API) dès le dépôt de la demande de titre de séjour.
  • La garantie d’une instruction rapide des demandes de titres de séjour pour raisons médicales dans le respect du secret médical et de l’indépendance des médecins.
  • La suppression et, au minimum, la diminution des taxes dont doivent s’acquitter les personnes étrangères pour la délivrance d’un titre de séjour pour raisons médicales.
  • La possibilité de réaliser toute démarche de demande de titre de séjour par un canal non dématérialisé, sans condition préalable.

Télécharger notre position « Droit au séjour pour raisons médicales : un dispositif essentiel à préserver »

JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA MALADIE DU FOIE GRAS 2025

Communiqué de presse,
Montreuil, le 10 juin 2025
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Les malades se mobilisent contre l’indifférence

« Face à l’indifférence coupable des industriels de l’agroalimentaire, mais aussi des autorités sanitaires, nous continuerons à alerter, encore et toujours, jusqu’à ce qu’on nous entende. »

Ce jeudi 12 juin, l’association de défense des patients SOS hépatites & maladies du foie s’associe une nouvelle fois à la Journée mondiale contre la maladie du foie gras (Fatty Liver Day).

Cette journée de sensibilisation, organisée depuis 2018 à l’initiative du Global Liver Institute, vise à alerter le monde médical et le grand public sur l’importance de l’enjeu en matière de santé publique. En France, plus de 8 millions de personnes présentent un excès de graisse dans le foie et, parmi elles, 1 million développent une véritable maladie, la MASH ou hépatite métabolique, susceptible d’évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie.

« En France, rappelle SOS hépatites, la maladie tue déjà 7 000 personnes par an[1], soit deux fois plus que les accidents de la route, alors qu’elle est parfaitement évitable. Elle affecte des personnes de plus en plus jeunes, et frappe le plus souvent les personnes défavorisées, plus touchées par la malbouffe. »

Contre cette maladie, qui menace en particulier les personnes en surpoids ou obèses et les diabétiques de type 2, mais aussi des personnes de poids normal dont l’activité physique et l’alimentation ne sont pas adaptées, il n’existe à l’heure actuelle aucun médicament spécifique. Mais on peut la prévenir efficacement, ou enrayer sa progression lorsqu’elle est déjà déclarée, en modifiant son comportement alimentaire et en luttant contre la sédentarité.

“Juin sans sucres ajoutés”, un défi collectif pour dire non à la maladie
C’est dans cet esprit que, pour la troisième année consécutive, SOS hépatites & maladies du foie organise le défi collectif “Juin sans sucres ajoutés”. L’excès de sucres ajoutés est en effet l’un des premiers responsables de la maladie du foie gras, notamment par l’intermédiaire des aliments ultra-transformés. Les milliers de participants qui ont déjà rejoint le défi en témoignent : prendre conscience de sa consommation de sucres ajoutés, pendant quelques jours ou quelques semaines, est un premier pas pour modifier durablement sa consommation.

“Juin sans sucres ajoutés” est une initiative citoyenne qui bénéficie du soutien de France assos santé et d’autres associations de patients. Le défi est aussi relayé par de nombreux professionnels de santé, et compte parmi ses partenaires la Société française d’hépatologie (AFEF) et l’association nationale des hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux (ANGH).

Le défi est ouvert à tous, malades et non-malades, et peut bien sûr être rejoint en cours de mois. Les inscriptions restent ouvertes sur le site https://juinsanssucresajoutes.org.

Contacts :

Selly Sickout, directrice de la fédération SOS hépatites & maladies du foie : direction@soshepatites.org / 06 74 86 44 48.

Dr Pascal Mélin, président de la fédération SOS hépatites & maladies du foie : pascal.melin@soshepatites.org / 07 85 62 91 69.


Pour en savoir plus : 134 questions-réponses sur la MASH, éditions Doin, 2025.
Un ouvrage rédigé par des militants de SOS hépatites, et préfacé par le Pr Didier Samuel.


[1] Source : Fondation pour l’innovation en cardiométabolisme et nutrition, IHU ICAN.