COMMUNIQUÉ DE PRESSE – NOUVELLE IDENTITÉ POUR l’ANRS

A l’occasion de ces 25 ans, l’ Agence nationale de recherche sur le Sida et les hépatites virales (ANRS) souhaite affirmer la spécificité de son agence: un modèle de partenariat entre le Nord et le Sud.

Trois ans après notre demande, à la Conférence de Presse des « Rencontres Mieux vivre avec l’hépatite C » de 2010, co-organisées avec AIDES, le directeur de l’ANRS Jean-François Delfraissy, apporte une réponse favorable à notre demande.

L’ANRS devient donc : ANRS FRENSH (France Recherche Nord&Sud Sida-HIV et Hépatites).

Ci-dessous, le lien du communiqué:
http://web-engage.augure.com/pub/link/290222/03422000087377961386340825545-inserm.fr.html

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : UN AVIS FAVORABLE POUR LE SOFOSBUVIR DE GILEAD

Communiqué de presse

06 décembre 2013

 

UN AVIS FAVORABLE POUR LE SOFOSBUVIR DE GILEAD

 

Le Comité européen des médicaments à usage humain (CHMP) et le comité scientifique de l’agence des médicaments européens (EMA) émettent un avis favorable à la demande d’autorisation de sovaldi™ (Sofosbuvir comprimés de 400mg) développée par Gilead sciences dans le traitement de l’hépatite C chronique.

Communique – CHMP – AVIS FAVORABLE A LA DEMANDE DAUTORISATION DE SOVALDIT-221113

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : LES ASSOCIATIONS DE PREVENTION/REDUCTION DES RISQUES EN ESPACE FESTIF LEVENT LA VOIX

Communiqué de presse

06 décembre 2013

 

LES ASSOCIATIONS DE PREVENTION/REDUCTION DES RISQUES EN ESPACE FESTIF LEVENT LA VOIX

 

Répressions, contrôles d’identités à répétitions et fouilles des véhicules aux abords des free partys (fêtes de musiques électroniques dépourvues de restrictions des scènes clubs légales). C’est ce que dénoncent les associations de réduction des risques spécialisées dans les milieux festifs.

Ainsi, elles exigent du gouvernement qu’il mette un terme à la gestion désastreuse de ces évènements.

Pour plus d’info, voici-le lien du communiqué:

http://www.technoplus.org/t,1/2701/les-association-sanitaires-en-espace-festif-condamnent-la-repression-envers-les-free-parties

LE DESTIN DES SOINS FUNERAIRES SUR LES PERSONNES SEROPOSITIVES ENTRE LES MAINS D’UN RAPPORT

C’est le rapport conjointement rédigé par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale de l’administration (IGA) qui permettra au gouvernement de trancher sur la question de la levée de l’interdiction de pratiques de soins funéraires sur les défunts séropositifs.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site d’APM international

POUR ÊTRE CRU PAR LES ENFANTS…

Quand vous n’avez que quelques minutes et que vous faites de l’information à des enfants vous essayez de rendre votre message percutant et surtout vous faites en sorte qu’il soit retenu ; il faut que ça imprime ! C’est ce que nous avons tenté de faire lors de cette action à Madagascar. Cette synthèse photographique en est le condensé…

Vous avez tout compris ? C’est ok ?

Vous ferrez attention ? Tendez le doigt pour le TROD

L’hépatite B est la maladie sexuellement transmissible la plus répandue et la plus meurtrière, mais vous en serez protégé.

La présentation se terminait toujours dans des éclats de rire. Nous avions pu vérifier à nouveau le vieil adage : pour être cru, il faut parfois être cru !

Pascal Mélin

DECEMBRE : LE TIERCE GAGNANT DES JOURNEE MONDIALES

Cette année encore, nous allons vivre le tiercé des journées mondiales. Le premier décembre sera comme chaque année, la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Mais qui a déjà remarqué le pied de nez du calendrier de journées mondiales ?

Le deux décembre est la journée internationale de l’abolition de l’esclavage et le trois décembre la journée internationale des personnes handicapées. Vous ne trouvez pas ces trois journées cohérentes: vivre avec un virus est une forme moderne d’esclavage et un handicap de société avant d’être un handicap de vie et de personne. Ces trois journées sont un tiercé gagnant: elles ne devraient pas être dissociées et leur communication devrait être coordonnée. Malheureusement, on parlera beaucoup du SIDA le premier décembre et le handicap ainsi que l’esclavage seront oubliés!

Et les autres virus dans tout cela ? 20 à 30% des personnes vivant avec le VIH vivent aussi avec une hépatite virale B, C ou D. Ces co-infections sont responsables de problèmes supplémentaires et d’espérances de vie moindre. Alors, pour le premier décembre, n’oublions pas tout ce qu’il y a autour du SIDA car c’est en ayant la vue la plus large possible que nous verrons le mieux l’avenir.

Pascal Mélin

TATOUAGES : NE NOUS TROMPONS PAS DE CIBLES

Quels desseins pour les tatouages en France ? À partir de janvier, les amateurs de tatouages devront faire le chemin inverse de la télévision : nous passerons de la couleur au noir et blanc !

En fait en janvier prochain, la décision a été prise d’interdire l’utilisation des tatouages en couleurs qui sont de plus en plus prisés. En effet, sous couvert du principe de précaution, on évoque que les différents pigments utilisés pourraient être allergisants, voire même cancérigènes. Aucune étude sérieuse et fiable ne permet d’avoir des arguments fiables. Par contre l’épouvantail du principe de précaution est hissé !

Le problème est pourtant important puisque les estimations montrent qu’une personne sur cinq soit 20% de la population est concernée et a déjà eu recours aux tatouages professionnels ou artisanaux.

Mais le problème ne se trouve pas au niveau des couleurs mais des risques infectieux. On ne rappellera jamais suffisamment que les conditions de tatouage nécessitent des conditions d’hygiènes chirurgicales. Il n’est pas rare d’avoir des infections bactériennes ou bien exceptionnellement la transmission d’une hépatite virale car le matériel n’est pas toujours à usage unique. Il est urgent de donner un cadre légal au tatouage car aujourd’hui n’importe qui peut se déclarer tatoueur du jour au lendemain et travailler dans n’importe quelles conditions. Nous ne nous opposons pas aux tatoueurs, nous demandons leurs professionnalisations, leurs reconnaissances et l’affichage clair des règles d’asepsie utilisées. Il n’est pas rare de voir que certains récupèrent les encres de pigments couteux qui étaient dans le pistolet pour les utiliser. Oui mais voilà, il y a eu un contact avec les fluides biologiques et donc un risque potentiel. La règle devrait être l’usage unique. Et pour limiter la diffusion, SOS Hépatites rappelle que toute personne porteuse d’une hépatite virale devrait le signaler avant de pouvoir bénéficier de soins, il en va de même pour les tatouages. Mais dire les choses n’est-ce pas s’exposer à la discrimination ?

Pascal Mélin

ET MAINTENANT LE GARDASIL…

Ils sont devenus fous! Après l’hépatite B, voilà maintenant que l’on s’en prend au vaccin contre le papillomavirus et le gardasil de chez Sanofi pasteur.

Hier, la presse c’est jeté sur l’affaire dramatique de cette jeune femme qui, après sa vaccination, a présenté des troubles neurologiques de type inflammatoire qui pourraient évoquer une sclérose en plaque. Dans la foulée, deux autres plaintes ont été déposé. Mais les deux événements sont-ils en lien ?

Le principe de causalité en médecine est difficile à prouver. A quel moment un évènement A pourrait-il provoquer un évènement B ? La réponse est : Quand dans deux populations identiques, la comparaison entre le non-événement A et l’évènement A provoque des taux d’évènements B significativement différents. Et là, cela devient délicat, comme pour l’hépatite B! Le suivi d’une population pendant un temps donné permettra de découvrir, vaccination ou non, le même nombre de nouveaux cas de sclérose en plaque. Voilà pour la dynamique de groupe.
Cependant, à l’échelon individuel, cela est plus difficile. Si l’on vous répond : « le vaccin est responsable mais pas coupable (tiens je l’ai déjà entendu celle-là !), cela vous serait arrivé de toute façon », ce discours n’est pas entendable…

Plusieurs points sont donc à mettre en lumière :
Premièrement, la probité du laboratoire Sanofi pasteur qui, fort de l’expérience du vaccin contre l’hépatite B, avait durant ces phases de tests et de lancement, vérifié l’innocuité du gardasil. De plus, afin d’être transparents, ils ont avoué avoir 150 de signalement de pharmacovigilance mais sans dossier de causalité évident.
Deuxièmement, tout vaccin amène forcément une modification immunitaire ; c’est d’ailleurs son rôle. Tous les vaccins peuvent donc être incriminés dans des processus de révélations de maladies auto-immunes ou inflammatoires. C’est pour cela que le vaccin reste un acte médical qui doit être réalisé en dehors de périodes infectieuses et après analyse du rapport bénéfice/risque, dans le cadre d une consultation médicale.
Troisièmement, nous oublions trop souvent que le principe de vaccination est un acte collectif pour un bénéfice collectif et non en premier lieu une protection individuelle. Au cours du dernier siècle, les vaccins ont sauvé plus de vie que tout autre invention médicale même les antibiotiques. D’où l’adage : mieux vaut prévenir que guérir !
Nous nous félicitions de la reprise de la vaccination contre l’hépatite B chez les nourrissons mais voici encore une nouvelle mise en cause surmédiatisée et probablement pas de façon équitable. Mais, le principe de protection collective pour nous en France est le suivant : Le papillomavirus est très répendu, c’est probablement l’infection sexuellement transmissible la plus courante. On sait aujourd’hui que ce virus est très souvent retrouvé dans les cancers ORL et dans les cancers du rectum. Ce qui a amené des pays comme le canada à entreprendre une vaccination systématique des garçons et des filles adolescents, avant leurs premiers rapports sexuels.

En France, timidement, nous n’avons que conseiller aux filles de se faire vacciner avec l’accord des parents avant leurs sexualités. Plusieurs centaines de femmes meurent chaque année d’un cancer du col de l’utérus ou de l’utérus, dû initialement au papillomavirus… Toutes les études de projection montrent que si les jeunes filles se vaccinaient à plus de 90 % et que toutes les femmes bénéficiaient régulièrement d’un frottis de dépistage en moins de 10 ans, il n y aurait plus de morts liées à ce cancer. Pourquoi refuser un vaccin qui protège d’un cancer ?

Ils sont devenus fous, mais à SOS hépatites, on a l’habitude et on garde l’asile …

Pascal Mélin

L’ESPOIR INDIEN…

L’Initiative for Medicines, Access, & Knowledge (I-MAK) est une équipe d’avocats et de scientifiques qui prônent l’accès à des médicaments moins onéreux en s’assurant que le système de brevets fonctionne.
En contestant, en Inde, la demande de brevet de Gilead Science pour le sofosbuvir, des millions de malades pourraient alors bénéficier de traitements génériques, de fabricants indiens, à prix plus accessibles.

Ci-dessous, le lien permettant de lire le communiqué:

Des défenseurs d’un traitement contestent un brevet pour un nouveau médicament contre l’hépatite C

NOUS APPRENONS DE NOS ERREURS…

Les faibles moyens de notre micro projet TROD et vaccination hépatite B à Madagascar nous ont amené à induire des difficultés de compréhension et de représentation.
En effet, pour être le plus efficient possible, nous avions choisi de vacciner les filles de 6ème, 5ème et 4ème du collège 67 hectares pour permettre la protection d’une adolescente avant son entrée en sexualité, mais aussi pour protéger les enfants qu’elles porteraient dans quelques années.
Mais voilà, ce point de vue risque d’être contre productif. Après avoir échangé avec les représentants locaux, ils nous ont raconté l’histoire suivante :
La difficulté de faire appliquer une vaccination obligatoire et générale à Madagascar est telle, que le tétanos néo-natal existe encore par manque de protection des mères et par des conditions d’hygiène parfois insuffisantes. Pour réduire ce risque, le rappel systématique et la vaccination au cours de la grossesse contre le tétanos ont été rendus obligatoire. Oui mais voila, qu’en a compris la population ? Les hommes ne se vaccinent plus contre le tétanos, croyant que la transmission ne se fait que par les femmes ! Quelle erreur !
Au vue de cette histoire, il était licite de s’inquiéter de l’interprétation que notre projet allait engendrer. Ne croirait-on pas que nous vaccinions les femmes uniquement parce que se sont elles qui sont contagieuses et pourvoyeuses d’infection et de transmission ?
Nous nous sommes empressés de répéter, d’expliquer, d’insister, mais le risque est là et nous devons être vigilant à ne pas induire de croyances contre-productives… C’est promis, nous y réfléchirons au débriefing de cette action. Si c’était à refaire, probablement que nous vaccinerions moins de classes mais en vaccinant garçons et filles, nous avons voulu trop bien faire.

Le mieux est l’ennemi du bien et BIEN s’écrit avec un B…

Pascal Mélin

MON CHER CONFRÈRE, VOUS M’AVEZ MIS EN COLERE…

Monsieur et cher confrère, vous ne me connaissez pas, nous n’avons jamais été présentés et pourtant votre comportement m’a mis en colère.

Votre fille est scolarisée au collège 67 hectares d’Antananarivo… Vous avez donc été informé, comme tous les parents, qu’Amsolid et SOS Hépatites mettaient en place un projet visant à dépister et vacciner les jeunes filles contre l’hépatite B. Les enfants ont été informés de ce programme. Ils ont reçu des cours et des informations dans ce sens et tous les parents ont donc dû signer une autorisation de réalisation de TROD et de vaccination. Malheureusement, vous avez cru bon de ne pas signer cette autorisation et de plus vous avez contacté la directrice du collège pour lui dire : « Madame, en tant que médecin malgache je sais que le vaccin contre l’hépatite B est dangereux et à ce titre l’Etat français a suspendu son utilisation, je m’oppose donc à la vaccination de ma fille ».

Monsieur et cher confrère, sachez que seule la France il y a 20 ans a émis un doute sur l’innocuité du vaccin contre l’hépatite B en avançant le principe de précaution à l’époque.

En France, l’épidémie d’hépatite B ne touche que 0,3% de la population. À ce jour, les différentes études indépendantes ont prouvé qu’il n’y avait aucun risque avec le vaccin contre l’hépatite B. Et depuis, la vaccination a repris avec l’arrivée du vaccin hexavalent. Permettez-moi de vous dire que dans un pays comme Madagascar où plus de 8% de la population est infectée, il est alors absurde et dangereux de prendre le risque de la contamination pour votre fille en refusant de la vacciner.

Seuls 25 % des parents des filles concernées auront au final refusé le dépistage et la vaccination. J’ai demandé aux représentants d’Amsolid sud, aux représentants des associations de parents d’élèves et aux enseignants de tenter d’analyser ces refus ? S’agissait-il d’un manque d’informations ? De la peur d’être sollicité financièrement, ou bien encore de la peur de savoir ?

En tout cas, monsieur et cher confrère, des positions médicales comme la votre sont dangereuse à Madagascar. Mais ce qui me console, c’est que si par malheur votre fille était contaminée, vous faites partie de l’élite sociale qui aura les moyens de traiter son enfant ; ce qui est loin d être le cas des autres collégiens que nous avons rencontrés.

Je suis en colère contre vous, et je suis en colère contre la France. Quand je constate que 20 années se sont écoulées depuis la suspicion non fondée et très franco-française contre le vaccin, pour autant celle-ci s’est répandue bien au-delà de nos frontières. N’est-ce pas là un néocolonialisme sanitaire négatif qu’il faut combattre ? La pire des épidémies et la plus transmissible est celle des idées reçues.

Pascal Mélin

NOUS RESTERONS ENRAGÉS CONTRE LES HÉPATITES…

Madagascar compte parmi les pays où le paludisme sévit de façon chronique… Mais ce n’est pas la seule maladie à laquelle la population doit faire face, puisque le choléra ou la peste sont toujours des maladies chroniques sur l’île.

Mais le saviez-vous ? La rage est également une maladie chronique à Madagascar, et les chiens errants trop nombreux.

Madagascar étant une ancienne colonie française, elle a accueilli l’un des premiers instituts Pasteur dans le monde. À ce jour, la rage est toujours une priorité de santé nationale. Il existe dans chaque région sanitaire des centres anti rabiques avec présence de vaccins et de personnels médicaux formés. Ce réseau national est pris en charge par l’Etat malgache, avec une bonne couverture permettant de contrôler les cas de rage humaine.

Ce résultat spectaculaire est probablement dû à la collaboration nationale entre l’Etat et l’institut Pasteur. Nous aussi pour mener à bien notre mission de dépistage et de vaccination, nous avons demandé le soutien de l’institut Pasteur de Madagascar et du laboratoire Sanofi. Ces derniers nous ont permis d’acheter des vaccins à prix réduit puis d’en assurer la conservation et l’acheminement mais également la mise à disposition du Docteur Rami médecin vaccinologue, qui s’est largement investi et que nous remercions.


C’est d’ailleurs le docteur Rami qui, avec l’équipe d’Amsolid sud suivra ce projet, en permettant la réalisation des deuxième et troisième vaccinations contre l’hépatite B.

La santé publique d’un pays comme Madagascar, avec les problèmes sanitaires qu’on lui connait, ne peut se permettre de choix hasardeux ou d’opportunité sanitaire. Ici, plus qu’ailleurs, il est nécessaire d’avoir des décisions politiques claires, cohérentes, arbitrées et justifiées. Pour illustrer mes propos je voudrais prendre deux exemples: l’un passé et l’autre présent.
Il y a plusieurs années, le ministère de la santé malgache avait reçu un lot de 1000 vaccins contre l’hépatite B, que croyez-vous qu’il advint ? Mille personnes ont reçu la première injection mais pas les suivantes ! N’aurait-il pas mieux valu vacciner 333 personnes correctement ? Aujourd’hui quelle est la stratégie contre l’hépatite B, le choléra ou la peste ? Nous avons dès le premier jour de notre action rencontré le médecin du ministère, responsable de la lutte contre les hépatites virales. Mais elle n’a pas souhaité s’exprimer… Il est vrai qu’ici, nous sommes entre les deux tours des élections présidentielles, c’était peut-être un droit de réserve ?
Au présent maintenant. Pendant que nous étions dans notre action, nous avons appris que dans le nord de l’île, 9000 adolescentes allaient recevoir à titre expérimental le vaccin contre le papillomavirus. Cette vaccination devrait permettre la réduction du nombre de cas de cancer du col de l’utérus dans les années à venir pour les élèves vaccinées. Stratégie ou opportunité sanitaire ? Il me semble que l’hépatite B génère plus de cancer que le papillomavirus ? Alors ne nous trompons pas de cible. Ce n’est pas l’un ou l’autre vaccin qu’il faut, c’est bien sur les deux mais dans une cohérence de développement durable et de protection.

Nous resterons enragées contre l’hépatite B, car Pasteur nous a montré depuis plus d’un siècle à travers le développement de ses instituts que « lorsqu’il y a une volonté, il y a un chemin » nous le trouverons …

Pascal Mélin