27 avril
Aujourd’hui, commence la Semaine européenne de la vaccination (SEV) 2025 qui aura lieu cette année du 27 avril au 3 mai et qui a pour thématique nationale « La vaccination des seniors ».
L’occasion parfaite pour vous présenter les résultats de notre étude VACCIFOIE que nous avons lancée l’année dernière et menée avec l’appui de MoiPatient et de CEMKA : « La VACCInation des personnes atteintes d’une fibrose sévère du FOIE : leur ressenti, leur niveau de connaissance, d’information face à la vaccination et l’identification des besoins pour améliorer son accès ».
Pourquoi ? Parce que les seniors, tout comme les personnes atteintes d’une fibrose sévère (en précirrhose (F3) et en phase de cirrhose (F4)), sont fragiles. Et lorsqu’un patient fragile contracte une infection il a plus de risque de faire une forme grave voire de décéder.
Parlons donc pendant cette semaine spéciale : de protection, des vaccins, des outils d’information, des conseils et des modes de contamination !
SOS hépatites & maladies du foie, partenaire officiel de la SEV vous rappelle une règle simple : je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
Et c’est parti !
POURQUOI C’EST IMPORTANT D’ÊTRE VACCINÉ ?
Globalement, un peu moins d’un tiers des répondants à notre étude VACCIFOIE estime qu’on ne leur a pas expliqué qu’en cas de fibrose hépatique sévère (en précirrhose (F3) et en phase de cirrhose (F4)), certains vaccins étaient recommandés.
Mais pourquoi c’est important d’être vacciné dans ce cas-là ?
Avoir une fibrose hépatique sévère, être cirrhotique, c’est être fragilisé, car lorsque le foie est au stade de la cirrhose il existe forcément une immunodépression. Pour être clair : lorsqu’un patient cirrhotique contracte une infection, il a plus de risque de faire une forme grave voire de décéder. Et c’est sans compter la difficulté d’utiliser les médicaments en cas de maladie hépatique grave. Toute infection peut donc être dangereuse, c’est pourquoi il existe des vaccins recommandés pour éviter certaines maladies telles que l’hépatite A, l’hépatite B, les infections à pneumocoques, la grippe, le zona ou bien la COVID-19.
Et si on parle des seniors, les recommandations générales pour les personnes de 65 ans et plus sont la COVID-19, diphtérie / tétanos / poliomyélite (rappel à 65 ans, puis tous les dix ans), la grippe saisonnière, les infections à pneumocoques, le zona, les bronchiolites d’origine virale (notamment le virus respiratoire syncytial (VRS) – personnes de 75 ans et plus, et de 65 ans si elles ont des pathologies respiratoires chroniques ou cardiaques).
Vous êtes une personne concernée par une fibrose hépatique sévère, vous êtes un senior, parlez-en avec votre médecin.
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
28 avril
Notre étude VACCIFOIE a montré des connaissances inégales sur les maladies (modes de contamination, risques et conséquences) et sur la vaccination, notamment dues à un manque d’informations : si les répondants montrent une bonne connaissance concernant la grippe et la COVID-19, ils sont nettement moins informés sur l’hépatite A, l’hépatite B, les infections à pneumocoques et le zona, ainsi que sur les circonstances de transmission de ces maladies.
Vous êtes vacciné ? Si oui, êtes-vous à jour avec vos vaccins ? Vous n’êtes pas sûr ? Parlez-en avec votre médecin – en France, le suivi vaccinal reste insuffisant : 1 adulte sur 2 ne sait pas s’il est à jour.
QUELQUES INFORMATIONS UTILES :
- Notre memo sur les modes de contamination des hépatites virales ;
- Le calendrier simplifié de vaccination 2025 pour ne pas oublier un vaccin ou un rappel ;
- Le site Vaccination-Info-Service (VIS) pour des particuliers et sa version dédiée aux professionnels de santé (VIS-Pro) ;
- Le site de Santé Publique France.
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
29 avril
Concernant les modes de contamination des hépatites virales A et B, les réponses des répondants de notre étude VACCIFOIE montrent une méconnaissance de ces modalités de transmission.
Les hépatites virales A et B sont particulièrement dangereuses pour les personnes vivant avec une fibrose sévère du foie (en précirrhose (F3) et en phase de cirrhose (F4)).
Ce 3e jour de la Semaine européenne de la vaccination 2025, nous voulons donc vous rappeler quelques informations utiles pour se protéger contre l’hépatite A.
HÉPATITE A :
Le virus de l’hépatite A (VHA) est présent dans les selles des personnes infectées. Le VHA se transmet donc par voie fécale-orale : soit de personne à personne, soit par des aliments contaminés ou de l’eau contaminée. Par exemple, on peut contracter le virus en omettant de se laver les mains après avoir changé les couches d’un bébé ou après être allé aux toilettes. On peut aussi l’attraper en consommant de l’eau contaminée ou des aliments qui ont été en contact avec de l’eau contaminée, comme des mollusques et des crustacés crus ou insuffisamment cuits, des légumes, des salades et des fruits non pelés. La contamination peut aussi se produire lorsqu’une personne infectée manipule des aliments. Le virus peut également être transmis au cours de rapports sexuels oraux ou anaux.
Le VHA provoque environ 1200 infections par an en France.
Prévention : l’hygiène des mains et la vaccination sont les 2 moyens les plus efficaces pour prévenir la maladie. Aujourd’hui, il existe 3 vaccins contre l’hépatite A pour les adultes et 2 pour les enfants. Le schéma vaccinal permet une protection à plus de 98 % avec une vaccination complète, c’est-à-dire deux injections à 6 ou 12 mois d’intervalle. Chez les personnes présentant certaines maladies chroniques, comme celles vivant avec une cirrhose, les vaccins monovalents VHA sont pris en charge à 65 % par l’assurance maladie (le montant restant est généralement remboursé par les mutuelles).
Vous n’êtes pas vacciné contre l’hépatite A ? Parlez-en à votre médecin !
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
30 avril
Jour 4 de la Semaine européenne de la vaccination 2025 !
Hier, nous avons parlé de l’hépatite A, et aujourd’hui, nous continuons avec l’hépatite B qui est aussi assez méconnue par les répondants de notre enquête VACCIFOIE.
HÉPATITE B :
Le virus de l’hépatite B (VHB) est extrêmement contaminant : 10 fois plus que le virus de l’hépatite C, 100 fois plus que le VIH. Il est aussi plus résistant et n’est pas détruit par l’alcool et l’éther. Le VHB se transmet par contact avec le sang et d’autres liquides biologiques (le sperme, les sécrétions vaginales). Si l’on n’est pas vacciné, on peut être contaminé par : un rapport sexuel (vaginal, anal ou buccogénital), le partage ou la manipulation de matériel d’injection ou de sniff (cuillère, coton, paille, etc.), ainsi que par des rasoirs, brosses à dents, ciseaux, coupe-ongles, etc. ; par le contact direct du sang d’une personne non contaminée avec le sang d’une personne infectée ; la grossesse et/ou l’accouchement (transmission du VHB d’une mère contaminée à son nouveau-né) ; le tatouage, l’acupuncture et le piercing réalisés sans les règles d’hygiène et de stérilité nécessaires. On ne peut pas être contaminé par la nourriture (ni en mangeant ensemble), l’eau, l’utilisation commune de toilette ou en s’embrassant.
Selon les données de 2016, en France métropolitaine, 135 706 personnes vivent avec une hépatite chronique B. Parmi ces personnes, seulement 17,5% connaissaient leur statut.
Prévention : la prévention de l’infection par le virus de l’hépatite B (VHB) repose essentiellement sur la vaccination. Le schéma vaccinal classique comprend 3 injections. Aucun rappel n’est nécessaire. Pour les cirrhotiques, le vaccin est remboursé par l’assurance maladie et il n’y a plus de rappels à faire après la vaccination complète (3 injections).
Vous n’êtes pas vacciné contre l’hépatite B ? Parlez-en à votre médecin !
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
1 mai
Jour 5 de la Semaine européenne de la vaccination 2025 !
Les répondants de l’étude VACCIFOIE ont un bon niveau d’informations sur les personnes qui peuvent vacciner, hormis pour le service de santé au travail (seule la moitié sait qu’il peut vacciner).
Et vous ? Pouvez-vous les nommer ?
Un, deux, trois…
Vérifions votre réponse ?
QUI PEUT VACCINER ?
Avez-vous dit les médecins ? Oui, c’est correct ! Mais pas seulement ! Depuis 2023 en France, en plus des médecins, certains vaccins peuvent être prescrits et administrés par les pharmaciens et infirmiers. Les sage-femmes ainsi que les étudiants en médecine et pharmacie (à partir du 3e cycle) ont également la possibilité d’administrer certains vaccins.
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
2 mai
Jour 6 de la Semaine européenne de la vaccination 2025 !
Les répondants de notre étude VACCIFOIE sont globalement favorables à la vaccination cependant le taux de vaccination est insuffisant voire très insuffisant pour plusieurs pathologies, notamment les infections à pneumocoques (37%), l’hépatite A (23%) et le zona (2%). Ce manque de vaccination est souvent lié à une absence de propositions faites par les professionnels de santé.
Parlons plus spécifiquement du ZONA qui provoque en France 5 à 10 cas de zona pour 1000 personnes âgées de 60 ans et plus par an. Causé par la réactivation du virus varicelle-zona, le zona est une affection virale de la peau et des muqueuses qui touche particulièrement les personnes âgées. La HAS recommande la vaccination des personnes immunodéprimées de 18 ans et plus et de tous les adultes de 65 ans et plus avec le vaccin Shingrix.
Soyez acteur de votre santé, pensez à vous faire vacciner pour éviter les maladies évitables surtout si vous êtes une personne fragile mais aussi pour protéger un proche qui est fragile !
Pour en savoir plus : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3499761/fr/la-has-actualise-la-strategie-de-vaccination-contre-le-zona.
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !
3 mai
Dernier jour de la Semaine européenne de la vaccination 2025 !
Parlons aujourd’hui de l’AUGMENTATION DU TAUX DE VACCINATION, surtout pour les personnes fragiles : des rendez-vous programmés par les médecins ou pharmaciens, des rappels postaux, et des séances de sensibilisation dans des structures médicales ou associatives.
Selon les personnes non vaccinées qui ont répondu à notre étude VACCIFOIE, trois principales mesures les inciteraient à la vaccination contre l’hépatite A et B, les infections à pneumocoques et le zona (mesures citées par 46 % à 74 % des répondants, selon les maladies) :
- un rendez-vous programmé par le médecin ou le.la pharmacien.ne,
- un envoi postal avec un rappel vaccinal ou une recommandation de santé,
- et la mise en place de rendez-vous pour sensibiliser et expliquer la nécessité de la vaccination à l’hôpital ou dans une association (ETP – Education Thérapeutique du Patient).
Je me vaccine, je me protège, je protège les autres !