MANIFESTE

Communiqué de presse
22 février 2022
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300 organisations signent un Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administréEs

La dématérialisation des démarches administratives, si elle peut les simplifier pour de nombreuses personnes, peut aussi être une source majeure d’entrave à l’accès aux droits pour d’autres : nos 300 organisations agissant en solidarité avec les personnes, françaises ou étrangères, en situation de précarité, co-signataires du Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administrées, dénoncent cette dérive.  

La fermeture de trop nombreuses administrations pendant le confinement du printemps 2020 a amplifié ce phénomène, sans considération sérieuse de l’impact pour les personnes précaires. L’administration s’éloigne ainsi du public et plus particulièrement de celles et ceux qui en ont le plus besoin : défaut d’alternative physique, absence de dialogue, insuffisance des dispositifs d’accompagnement et de conseil, interface web complexe ou incomplète, absence de recours dès lors que les démarches en ligne ne peuvent aboutir, souvent en raison de l’insuffisance de moyens humains et de leurs choix d’affectation, comme le montrent par exemple les modalités d’accès aux services « étrangers » des préfectures ou aux caisses de protection maladie ou d’allocations familiales.
Pour les administrations, la dématérialisation des démarches représente l’opportunité de faire disparaître les files d’attente et de limiter la présence du public dans leurs locaux. Mais l’attente est en réalité rendue invisible et aucun indicateur ne permet aujourd’hui de mesurer sa durée et l’ampleur des personnes touchées.
Le développement du numérique se substitue à l’accueil physique, alors qu’il nécessite lui-même un accompagnement humain. Les personnes précaires se tournent donc souvent pour réaliser leurs démarches en ligne vers les associations, syndicats, collectivités territoriales, centres sociaux, voire les employéEs de médiathèque, qui les accompagnent en plus de leurs missions initiales. Mais la démission du service public exclut toujours un peu plus du droit commun une frange de la population et porte atteinte au principe d’égalité d’accès au service public, ainsi qu’à sa gratuité et à sa continuité. 
Nos organisations appellent les pouvoirs publics à remettre ces principes au cœur de l’organisation des administrations. L’accueil physique ne saurait être réservé à celles et ceux ayant réussi à franchir le mur numérique. Nous exigeons un service public humain et ouvert à ses administréEs, qui fonctionne pour toutes et tous et ne sacrifie personne !

Lire le Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administréEs

Contacts presse :
AIDES – Margot Cherrid – mcherrid@aides.org  06 10 41 23 86
FAPIL – Quentin Laudereauquentin.laudereau@fapil.fr 01 48 05 05 75
Fédération des acteurs de la solidarité – Audrey-Jane BALDI –
audrey-jane.baldi@federationsolidarite.org – 06 17 80 03 52
Fondation Abbé Pierre sdalban@fondation-abbe-pierre.fr  06 23 25 93 79
La Cimade – Valentina Pachecovalentina.pacheco@lacimade.org 06 42 15 77 14
Ligue des droits de l’Homme presse@ldh-france.org – 01 56 55 51 07

NASHLETTER N°9 – FÉVRIER 2022

ÉDITO :                                                              

Le diabète et la NASH, c’est un peu Bonnie and Clyde, le célèbre gang Barrow ! Quand on trouve le premier, le deuxième n’est jamais très loin, et à eux deux, ils peuvent faire des dégâts considérables…
Le mieux placé pour nous parler de ce couple infernal, c’est sans aucun doute le Pr Petit du CHU de Dijon qui est diabétologue certes, mais sans doute un des plus hépatocentrés d’entre eux, en particulier lorsqu’il s’agit de parler stéatose et NASH chez le patient diabétique, là, il est intarissable !
Même si le lien n’est plus à démontrer, l’enjeu de santé publique est important, il faut trouver le plus rapidement possible les personnes diabétiques au stade de fibrose sévère, car ce sont eux les plus en danger.
Voici donc des messages importants pour les malades, les diabétologues, les hépatologues, mais aussi les médecins généralistes, car le dépistage repose sur eux, et le FIB 4 est probablement la première étape simple, gratuite, et d’accès libre.
Mais encore… À quel âge faut-il dépister ? Et comment ? Le retour sur l’AASLD apporte des pistes intéressantes.
Oui, cette NASHLETTER c’est du lourd et ce ne sont pas les sumos, ces athlètes de haut niveau qui diront le contraire ! Cela peut faire sourire, car ils répondent bel et bien aux critères d’obésité, ce sont pourtant des sportifs à part entière avec un entrainement à faire frémir et qui ne sont touchés ni par le diabète ni par la stéatose ! Incroyable, non ?
Et pour finir, en dessert, vos questions et nos réponses, mais vous pouvez savourer l’ensemble sans modération, il n’y a pas de sucres cachés, la NASHLETTER n’est pas une préparation industrielle ultra transformée, mais plutôt un produit artisanal travaillé avec passion par des gens qui aiment leur job. 

Pascal Mélin, Président de Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie
#associationessentielle

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LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’HÉPATITE B RELAYÉS PAR SANTÉ PUBLIQUE FRANCE

Les États généraux de l’hépatite B relayés par Santé publique France

Dans son édition du 8 février, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publie trois articles consacrés au bilan des États généraux de l’hépatite B. Ils sont cosignés par Carmen Hadey, notre référente nationale “hépatite B et vaccination”, et Pascal Mélin, notre président national. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup : le BEH, édité par Santé publique France, est une référence en matière de santé publique. Cette nouvelle publication apparaît ainsi comme une double reconnaissance : celle de l’expertise de SOS Hépatites, et celle du sérieux des États généraux qui nous ont occupés, nous et l’ensemble de nos partenaires de la société civile, pendant un an et demi, de juillet 2019 à début 2021.

Deux enquêtes nationales inédites
Le premier article est consacré aux résultats de l’enquête « Vivre avec une hépatite B ». Cette enquête a permis d’identifier et d’évaluer de nombreux problèmes posés dans la gestion de l’hépatite B, qu’il s’agisse de l’information des patients, de la régularité du suivi médical ou du dépistage du virus de l’hépatite delta, trop souvent oublié… Elle a aussi révélé l’impact de l’hépatite B chronique sur la qualité de vie des personnes interrogées : anxiété, peur du rejet, problèmes affectifs, sexuels, professionnels, etc. Téléchargez l’article en cliquant ici.
Un deuxième article reprend les résultats de l’enquête complémentaire menée auprès d’une quarantaine de structures prenant en soins les personnes atteintes d’une hépatite B chronique. Cette enquête, initiée elle aussi dans le cadre des États généraux, fournit une photographie de la grande diversité des situations, mais aussi de certaines discordances en matière d’accès au traitement, ou de reconnaissance au titre de l’affection de longue durée. Téléchargez l’article en cliquant ici.

Et maintenant, ça urge !
Enfin, un « focus » est consacré aux États généraux eux-mêmes, preuve que l’initiative a été prise au sérieux. Ne boudons pas notre plaisir : il est rare de voir le BEH publier une liste de revendications aussi complète que celle issue des débats des États généraux, ce qui est déjà une manière de la considérer comme légitime ! Téléchargez l’article en cliquant ici.
Il reste maintenant à passer aux actes ! Voilà près d’un an que propositions constructives et réalistes ont été présentées aux pouvoirs publics. Il serait temps que cela bouge, si la France veut être au rendez-vous de l’élimination de l’hépatite B, objectif fixé par l’OMS pour 2030. Le chantier est vaste : mettre à jour les données épidémiologiques, renforcer le dépistage, vacciner et traiter avec des immunoglobulines spécifiques tous les bébés nés d’une mère porteuse du virus de l’hépatite B, promouvoir la vaccination auprès de la génération qui n’en a pas bénéficié, assurer le suivi médical tout au long de la vie de toutes les personnes vivant avec l’hépatite B pour prévenir les complications de la maladie, leur faciliter (aux jeunes et moins jeunes) l’accès à l’assurance en relation avec un emprunt…
La liste est longue ? Peut-être, mais elle facile à trouver : elle est dans le BEH.
Pour télécharger le BEH complet, cliquez ici.

Contacts
• Pascal Mélin, Président SOS Hépatites & Maladies du foie Fédération, pascal.melin@soshepatites.org, 07 85 62 91 69
• Carmen Hadey, Référente SOS Hépatites & Maladies du foie « hépatite B et vaccination », carmen.hadey@soshepatites.fr, 07 83 71 57 68
• Selly Sickout, Directrice SOS Hépatites & Maladies du foie Fédération, direction@soshepatites.org,  06 74 86 44 48

L’HÉPATANTE N°57 – JANVIER 2022

ÉDITO

2022 sera une année HÉPATANTE à nous de le vouloir. Plus personne ne prend maintenant les infections virales à la légère en 2022.
Les progrès en hépatologie doivent être accompagnés de progrès pour les patients car c’est nous qui leur donnons tout leur sens.
L’exemple de ce début d’année se situe du côté de la cancérologie avec les formidables progrès thérapeutiques qui ont permis à de nombreux malades de guérir… mais cela n’aurait pas de sens, sans impact sur les projets des patients, sans élargissement du droit à l’oubli consacré par la loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016. Après de nombreuses batailles, le Sénat vient d’adopter le passage du droit à l’oubli en cancérologie de 10 à 5 ans et le droit à l’oubli pour l’hépatite C. SOS Hépatites est fière d’avoir participé à cette avancée. Merci aux élus de nous avoir entendus, nous attendons maintenant le vote définitif du texte.
Ce mois-ci nous avons voulu prendre les exemples les plus significatifs de l’évolution en hépatologie et de leurs implications dans nos revendications comme l’hépatite E, qui n’a plus de traitement accessible ; ou l’hépatite C qui pourrait compliquer les accouchements… De profonds changements s’annoncent comme la possibilité d’envisager des traitements qui puissent s’arrêter dans l’hépatite B. Mais en 2022, nous continuerons de porter des revendications comme la sécurité des malades immunodéprimés face au Covid-19 ; notre mission première reste d’« informer les malades du foie », c’est ce que nous faisons pour permettre l’amélioration et la diffusion des connaissances sur la NASH et montrer aux soignants, partout où nous pourrons le faire savoir, les questions que nous nous posons et ce qu’est notre vraie vie…

Pascal Mélin, Président de Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie

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J’AIME MON FOIE, JE PRÉVIENS SON CANCER

Le 4 février, c’est la Journée mondiale contre le cancer.

Le cancer du foie représente 10 580 nouveaux cas de cancers et 8 697 décès en France en 2018. Il s’agit du 4ème cancer le plus mortel chez l’homme et le 7ème chez la femme. 90% des cancers du foie sont des carcinomes hépatocellulaires (CHC). C’est un cancer de très mauvais pronostic. Mais il est possible de le prévenir. Comment ? 

#1 Je réalise un dépistage des hépatites virales chroniques B et C
Elles représentent près de 25% des nouveaux patients hospitalisés pour carcinome hépatocellulaire (CHC) alors qu’elles sont évitables par la vaccination (hépatite B) ou guérissables par les nouveaux traitements à action directe (hépatite C).

#2 Je suis attentif à ma consommation d’alcool et j’évite l’alcool selon l’état de mon foie
La consommation excessive d’alcool reste le facteur de risque le plus important de carcinome hépatocellulaire (CHC) en France ! Il n’y a pas de consommation d’alcool sans risque. L’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool dans certaines situations (maladies, médicaments, maternité, conduite et autres.) Pour ma santé, les repères de consommation d’alcool sont : « MAXIMUM 2 VERRES STANDARDS PAR JOUR ET PAS TOUS LES JOURS » !

#3 Je mange et je bouge bien
La consommation excessive d’alcool, le diabète de type 2 ou le surpoids / l’obésité est retrouvé chez presque 78% des nouveaux patients hospitalisés pour carcinome hépatocellulaire (CHC).

#4 Je sais que mon foie peut devenir cirrhotique s’il est agressé
Par une consommation excessive d’alcool, une infection par le virus de l’hépatite B et/ou C, un syndrome métabolique (associant surpoids, diabète, hypertension artérielle, hypercholestérolémie), des maladies génétiques rares comme l’hémochromatose ou être d’origine auto-immune.

#5 Je retiens que le carcinome hépatocellulaire (CHC) se développe dans 90 % des cas sur un foie cirrhotique

#6 Si j’ai une cirrhose, en France je réalise systématiquement une échographie abdominale couplée au Doppler tous les 6 mois
Cirrhose un jour, suivi médical tout au long de la vie !

#7 Je parle de mon foie avec mon médecin traitant
J’aime mon foie, je préviens son cancer !

SOS Hépatites & Maladies du foie appelle la France à mener une politique de santé publique à la hauteur de l’enjeu des maladies du foie alliant des dispositifs nationaux ambitieux et efficaces de prévention, de dépistage et d’accès à l’innovation thérapeutique.

NASHLETTER N°8 – JANVIER 2022

ÉDITO :                                                              

Il y a diététicienne et diététicienne, tout comme il y a fibrose et fibrose… Je veux dire par là qu’il a différentes formes.
Et pour commencer l’année, vous serez peut-être parmi les personnes armées de bonnes résolutions, qui sont allées consulter une diététicienne afin de les aider à perdre quelques kilos en leur prescrivant un « régime minceur ».
Et puis, il y a Léa de Lima, diététicienne à Beaujon auprès du Pr Laurent Castera, hépatologue spécialisé sur la NASH et l’obèsité. Elle nous propose aujourd’hui une autre approche. 
Dans cet interview, on boit ses paroles comme du petit lait (peu calorique et sans matière grasse pour info), on y découvre que les diététiciennes peuvent elles aussi, tout comme les médecins, avoir des spécificités. Elle nous explique qu’il faut entendre le patient, comprendre sa façon de manger, la place de la nourriture dans sa vie et le lien entre nourriture et émotion.
Ce lien entre émotion et nourriture on peut le retrouver dans « Foodie love » car la sensualité de la nourriture nous fait toucher du doigt, la complexité amoureuse de notre rapport à l’alimentation.
Alors oui, nous ne sommes pas des malades imaginaires et nous voulons des diététiciennes formées à la prise en charge de l’obésité et de la NASH, tout comme nous regrettons les freins à l’accès sur le marché européen de la miraculine.
Et comme dans chaque édition, nous tenterons de répondre de la façon la plus juste à vos questions, qui sont de plus en plus pointues.
Enfin, à tout ceux qui ont raté notre calendrier de l’Avent, nous offrons « la compile » en guise d’étrennes, vous saurez tout sur les vitamines, les oligo éléments et surtout leur rôle spécifique et respectifs face aux maladies du foie et à la NASH.
En 2022, vous informer restera notre principale préoccupation.
En janvier, la fève c’est nous…

Pascal Mélin, Président de Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie
#associationessentielle

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Covid-19 : l’appel à Macron des patients immunodéprimés

LETTRE OUVERTE À EMMANUEL MACRON POUR RENFORCER LA PROTECTION DES IMMUNODÉPRIMÉS SÉVÈRES* FACE AU COVID-19 DANS LE JDD, du 1er janvier 2022 :

Covid-19 : l’appel à Macron des patients immunodéprimés « face à l’hécatombe qui les menace »

Six présidents d’associations (Ellye, Transhépate, France Rein, Vaincre la mucoviscidose, SOS hépatites et Renaloo), représentants de personnes immunodéprimées, exhortent Emmanuel Macron à tout faire pour « protéger les plus fragiles ».

« Monsieur le Président de la République, les personnes immunodéprimées sévères, qu’elles soient transplantées, dialysées, atteintes de certains cancers ou prenant certains traitements, sont actuellement en grand danger en raison de l’ampleur de la pandémie de Covid en France et de leur réponse nulle ou insuffisante à la vaccination. Dès à présent, elles représentent jusqu’à 30% des séjours en réanimation dans certains hôpitaux, alors qu’elles sont moins de 300.000 au total en France, et qu’elles ont d’ores-et-déjà reçu trois, quatre, voire cinq doses de vaccin.

Leur mortalité en cas de contamination reste très élevée – de l’ordre de 15 à 20% – sensiblement supérieure à celle des résidents d’Ehpad ; leur faible réponse vaccinale risque d’être encore plus insuffisante face à Omicron ; le risque encouru par chacune d’entre elles est très largement supérieur à celui des non-vaccinés du fait de leurs fragilité.

Si notre pays a été le tout premier au monde à autoriser le recours aux anticorps monoclonaux en prévention du Covid, dès aout dernier, moins de 10% des patients concernés ont pu en bénéficier, beaucoup d’hôpitaux ayant fait le choix de ne pas les administrer, ou ayant renoncé à le faire faute de moyens.

A l’heure actuelle, en raison de la perte d’efficacité de la plupart des anticorps monoclonaux face à Omicron, plus aucun traitement curatif du Covid n’est disponible en France, jusqu’aux livraisons attendues en février de Sotrovimab et Paxlovid.

Cette situation est d’autant plus préoccupante que, dans le contexte d’une forte tension hospitalière, les immunodéprimés dont l’état va s’aggraver en raison de la non-disponibilité de ces traitements risquent de se voir refuser l’accès des services de réanimation, en faveur de patients dont le pronostic sera meilleur.

Pour toutes ces raisons, un véritable drame humain se joue en ce moment même. Or, il peut être évité, tout comme la contribution démesurée de cette population à la mise en tension de notre système de santé.

Les personnes sévèrement immunodéprimées doivent désormais faire l’objet de messages de prévention larges, portés par l’Etat et relayés par les médias, les appelant à se protéger, y compris par un auto-confinement transitoire, mais aussi destinés à faire connaître au grand public la nécessité de la protection solidaire à leur apporter. Des masques FFP2 pris en charge doivent leur être proposés. Leurs employeurs, publics et privés, doivent être sensibilisés afin d’accompagner leur maintien à domicile, via le télétravail ou le chômage partiel.

Un dispositif permettant d’assurer leur protection par le traitement préventif Evusheld, dont l’accès précoce vient d’être rendu possible, doit être mis en place en urgence. Dans un contexte où la prophylaxie a jusque-là été un échec, et où la présence de patients immunodéprimés dans des hôpitaux surchargés de Covid constitue d’ores-et-déjà un danger immédiat pour eux, l’administration d’Evusheld à domicile, notamment par des prestataires, est un enjeu crucial.

Afin d’optimiser la prise en charge des patients immunodéprimés contaminés, des conditions prioritaires et sécurisées d’accès aux tests en cas de symptômes sont nécessaires. Dans l’attente de la disponibilité du Sotrovimab et du Paxlovid, des alternatives thérapeutiques doivent être rapidement recherchées : accès dérogatoire à Evusheld en curatif, recours à du plasma de convalescents, etc.

Monsieur le Président de la République, les personnes immunodéprimées que nous représentons ont d’ores et déjà payé un très lourd tribut à la pandémie : décès, séquelles, déprogrammations des soins, suspensions des greffes, qui menacent du reste de se produire à nouveau… La circulation très intense d’Omicron fait aujourd’hui peser sur elles le risque d’une surmortalité aussi lourde qu’évitable. Nous comptons sur vous pour que la France, qui a toujours affirmé sa priorité de protéger les plus fragiles, fasse clairement le choix qu’elle ne se produise pas. »

Les signataires : 

Guy Bouguet, président de Ellye

Eric Bulleux, président de Transhépate

Jean-Marc Charrel, Président de France Rein

Pierre Foucaud, président de Vaincre la mucoviscidose

Pascal Mélin, président de SOS hépatites

Nathalie Mesny, présidente de Renaloo

Retrouvez sur le site de Renaloo une note plus détaillée également adressée au Président de la République, qui présente les mesures concrètes proposées.

* Selon l’avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale du 6 avril 2021, les patients considérés comme profondément immunodéprimés sont les transplantés d’organes solides, les transplantés récents de moelle osseuse, les patients dialysés, les patients atteints de maladies auto-immunes sous traitement immunosuppresseur fort de type anti-CD20 ou anti-métabolites, les patients atteints de certains types de lymphomes traités par anti-CD20, et les patients atteints de leucémie lymphoïde chronique.

NASHLETTER N°7 – DECEMBRE 2021

ÉDITO :                                                              

La trêve des confiseurs, voila une période anti NASH par excellence! Des journées où plus rien n’existe, où le foie devient encore plus silencieux que d’habitude …  Pourtant le Père Noël lui-même est bien atteint d’une NASH, cela ne fait aucun doute. Alors pourquoi ce bonhomme porte une image aussi sympathique alors que les malades porteurs de stéatose ou de NASH sont toujours rejetés ou stigmatisés?

En ce mois de Décembre, nous avons voulu donner la parole à Mathilde,  une malade qui a découvert sa stéatose par pur hasard, gagné son combat contre la maladie par sa pugnacité et nous livre son analyse de la situation.

Ce mois ci, notre article de fond s’intéresse  aux  vitamines et aux oligo éléments, ces substances que notre organisme ne sait pas synthétiser mais qui sont pourtant essentielles. L’obésité et la surcharge pondérale  modifient la physiologie du corps humain et il est très difficile de connaitre les valeurs normales des vitamines et leur mode d’action dans une physiologie ainsi transformée…

Pour ces fêtes de fin d’année,  nous vous conseillons deux livres,  l’un avec  des recettes de gâteaux sans sucre et l’autre sur la NASH, avec peut-être des idées à trouver pour vos menus de fêtes.

L’année 2021  était  une année  de prise de conscience  concernant la NASH , l’année 2022 devra être maintenant une année d’actions et la NASHLETTER avec les malades souhaitent impulser une autre façon de voir les choses, comme en votant pour la Casserole d’Or 2021…

Et notre cadeau pour Noël, c’est un magnifique menu de fêtes, NASH compatible, avec les recettes et conseils pour le réaliser … Régalez vous!

Pascal MélinPrésident de Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie

#associationessentielle

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L’HÉPATANTE N°56 – ÉDITION SPÉCIALE

ÉDITO

22e FORUM NATIONAL : MERCI pour votre participation !

Revivez-le dans ce 56ème numéro de l’Hépatante avec les vidéos découpées au plus juste des nombreux sujets que nous avons abordés pendant 2 jours, sans oublier les diaporamas des intervenants.

Votre évaluation est importante, ICI !

SOS Hépatites & Maladies du foie vient du monde des virus mais va vers le monde des comportements en travaillant avec tous les acteurs impliqués. Tout ce que nous avons fait en 25 ans donne le vertige. Il y a probablement plus à faire à l’avenir et nous sommes prêts.
Concernant nos enjeux pour les 25 à venir, nous partirons des réalités compliquées des maladies du foie pour les rendre sensibles, compréhensibles, pour les expliquer à tout le monde et cela dès 2022 !

Pascal Mélin, Président de Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie

SOUTENEZ SOS HÉPATITES FÉDÉRATION

Votre appui nous est précieux pour défendre les intérêts des malades. Chaque soutien individuel compte !

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JOURNÉE DE MOBILISATION MONDIALE EN FAVEUR DE LA GÉNÉROSITÉ

Bonjour,

Première ce 30 novembre 2021, SOS Hépatites & Maladies du foie vous invite à participer à la grande Journée de mobilisation mondiale en faveur de la générosité, appelée aussi mouvement #GIVINGTUESDAY !

Une semaine après la tenue de notre Forum National – le replay est déjà disponible sur Facebookvous le savez SOS Hépatites & Maladies du foie, grâce à ses bénévoles, du haut de ses 25 ans de savoir-être et faire, ne lâche pas ses missions de prévention, d’information, de solidarité, de défense de toutes les personnes concernées par les hépatites virales, les maladies du foie, quels que soient les virus et les modes de contamination, ainsi que sa mission de promotion de la recherche.

Plus que jamais, notre réseau a besoin de votre soutien pour mettre en œuvre ses actions !

Nous avons besoin de votre générosité mais nous avons avant tout besoin de vous, personnes bénévoles, qui donnez de votre temps et énergie pour lutter contre les maladies du foie.

À 5 jours de la Journée Mondiale du Bénévolat, le 5 décembre, SOS Hépatites & Maladies du foie fait d’une pierre deux coups et lance :

  1. Un appel à votre générosité :           

* Faire un don à SOS Hépatites Fédération
* Faire un don à une association SOS Hépatites en région – Alsace-Lorraine, Bourgogne-Franche-Comté, Champagne Ardenne, Guadeloupe, Paris Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur, consultez la page SOS Hépatites près de chez vous ou contactez-nous : 0 800 004 372, contact@soshepatites.org

  1. Un appel à bénévoles :

* Devenir bénévole à SOS Hépatites Fédération, envoyez à l’adresse contact@soshepatites.org votre localisation, votre motivation et vos souhaits d’action, si vous en avez.
Nous sommes impatients d’échanger avec vous et nous nous engageons à vous répondre sous 1 semaine à partir du 3 janvier 2022 – Merci pour votre compréhension !

SOS Hépatites & Maladies du foie a besoin de votre appui financier et humain.

Un grand merci par avance pour votre précieux soutien !

Pascal MÉLIN, Président de la Fédération SOS Hépatites & Maladies du foie

NASHLETTER N°6 – NOVEMBRE 2021

ÉDITO :                                                              
SOS Hépatites a 25 ans, et si cette NASHLETTER était son repas d’anniversaire, quel serait-il ?
Il y a 25 ans, SOS Hépatites est née essentiellement pour répondre aux questions des personnes atteintes d’hépatite C. Aujourd’hui en 2021, l’hépatite C n’est plus le problème numéro 1, nous voulons embrasser les hépatites B et D et les autres maladies du foie notamment la NASH, avec tout notre savoir faire et savoir être.
Pour ce repas d’anniversaire, nous vous proposons en entrée, « les délices de l’AFEF » où vous constaterez que pour l’instant les médecins arrivent à nous dire avec certitude que nous sommes indemnes de NASH. On attend prochainement qu’ils soient capables de nous dire de façon fiable à quel stade de la maladie nous sommes.
En deuxième entrée, SOS Hépatites vous propose comme chez les grands chefs de revisiter une recette oubliée ou devenue classique, ce sera « le feu de forêt ».
En plat principal, comme nous hésitions entre une viande et un poisson, entre saignant ou à point, nous vous proposons plutôt de réfléchir sur les différents régimes préconisés pour lutter conter la NASH. Certes, nous mangeons trop de viande mais attention aux effets de mode avec les burgers végétaliens qui ne valent peut-être pas mieux ?
En salade, peut-être un peu trop assaisonnée, venez-vous délecter avec un film caricatural à la sauce spéciste, c’est « Barbaque ».
Enfin, en gâteau d’anniversaire avec ses 25 bougies vous aurez le « Forum de SOS Hépatites et maladies du foie » les 22 et 23 novembre prochains, et vous allez vous régaler.
Réservez donc une table aujourd’hui, c’est encore possible, et des chefs étoilés viendront dévoiler leurs meilleures recettes.
Mais au quotidien, notre NASHLETTER est à consommer sans aucune modération, les bonnes adresses se partagent alors partagez-la pour faire connaitre.

Pascal Mélin, Président de Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie
#associationessentielle

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NASHLETTER N°5 – OCTOBRE 2021

ÉDITO :                                                              
Dans ce numéro, nous allons vous parler du diabète et tenter de vous expliquer le lien entre diabète et NASH. Le lien épidémique est sans discussion possible chez les patients diabétiques : 80% d’entre eux sont porteurs de stéatose, dans 10 à 20% des cas, il s’agit d’une NASH avec un nombre non négligeable de malades déjà en stade de cirrhose.

C’était le sujet principal du dernier congrès d’hépatologie et il en ressort deux informations fondamentales :
– D’abord, on s’aperçoit que les médicaments du diabète sont efficaces sur la NASH et certains, encore en cours d’évaluation, semblent très prometteurs.
– Ensuite, en cas de cirrhose sur NASH, certains médicaments peuvent devenir dangereux. Il est donc absolument nécessaire et souhaitable que tout malade diabétique puisse désormais bénéficier d’une évaluation annuelle de son état hépatique systématiquement au même titre que ce qui se fait déjà pour le dépistage rénal ou le fond d’œil.
Malades comme diabétologues doivent le savoir et modifier leurs pratiques.
La lenteur du dépistage et de la prise en charge de la NASH nécessite une alliance forte entre malades et médecins. Quant aux hépatologues, ils doivent s’engager et poursuivre les actions.
Autre sujet plus anecdotique et amusant celui-ci, on peut aujourd’hui considérer la NASH comme marqueur de corruption.
La NASH est une pathologie complexe dont on commence seulement à comprendre la physiopathologie et qui n’est pas uniquement due à la malbouffe, ce serait trop simpliste… Mais n’oubliez pas de regarder la campagne australienne sur le sujet au bas de cette newsletter qui fait réfléchir…

Pascal Mélin, Président de Fédération SOS Hépatites et Maladies du foie
#associationessentielle

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